ENSTOCK : Tuyau d eau diametre 30 pas cher. Grand choix, promos permanentes et livraison rapide partout en France. Paiement sĂ©curisĂ© Navigation des articles Association d’étude et de protection de la nature Agréée au titre de l’article L 141-1 du code de l’environnement 30-10-2014 CommuniquĂ© de presse Peut-on construire une bergerie dans un Espace remarquable du littoral ? Oui
 si elle est de dimension modeste et justifiĂ©e par des impĂ©ratifs techniques ! C’est en substance ce que rappelle le Conseil d’Etat dans sa dĂ©cision du 17 octobre 2014, qui vient de nous ĂȘtre communiquĂ©e, et qui confirme l’illĂ©galitĂ© de la bergerie de M. Cerbonney Ă  GenĂȘts au regard des dispositions de la loi littoral. M. Cerbonney est Ă©leveur d’agneaux de prĂ©-salĂ© sur la commune de GenĂȘts. AprĂšs s’ĂȘtre vu refuser plusieurs permis de construire, il a fait Ă©difier en 2009, en toute illĂ©galitĂ©, un bĂątiment d’environ 1000mÂČ 21 mĂštres de large et 46 mĂštres de long Ă  usage de bergerie. Cette construction est situĂ©e dans un espace naturel protĂ©gĂ© par la loi littoral. Suite Ă  un procĂšs verbal de la gendarmerie constatant l’infraction, au lieu de le sanctionner comme tout justiciable, le maire de GenĂȘts a dĂ©cidĂ© de rĂ©gulariser sa situation. Un permis de construire lui a ainsi Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© a posteriori le 29 aoĂ»t 2011. Or, pour ĂȘtre lĂ©gal, ce permis devait respecter les dispositions de la loi littoral. Cette loi autorise les constructions de bergerie dans les espaces remarquables du littoral Ă  la condition premiĂšre que l’amĂ©nagement soit lĂ©ger ». Appliquant ces dispositions, les juges ont considĂ©rĂ© que le bĂątiment Ă©tait d’une telle dimension qu’il ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme une bergerie lĂ©gĂšre pouvant ĂȘtre autorisĂ©e. Les juges ont prĂ©cisĂ© que si la commune et M. Cerbonney se rĂ©fĂšrent Ă  une circulaire ministĂ©rielle 
 du 15 septembre 2005, celle-ci prĂ©cise, en tout Ă©tat de cause, que le caractĂšre lĂ©ger d’une construction s’apprĂ©cie, notamment au regard de la taille de la construction qui devra conserver des proportions raisonnables » » et conclut qu’ainsi, en autorisant 
 l’édification d’un tel bĂątiment dans cet espace remarquable, le maire a entachĂ© sa dĂ©cision d’une erreur d’apprĂ©ciation » et a annulĂ© le permis litigieux1. Le juge rappelle ainsi que sous prĂ©texte d’une activitĂ© Ă©conomique nĂ©cessitant la proximitĂ© immĂ©diate de l’eau, on ne saurait construire des bĂątiments de dimension industrielle. A proximitĂ© des herbus, on ne peut tolĂ©rer que de petites structures lĂ©gĂšres rendues indispensables par des nĂ©cessitĂ©s techniques. Or, tel n’est pas le cas du bĂątiment autorisĂ© par le maire de GenĂȘts dans les espaces remarquables du littoral. Il sera prĂ©cisĂ© que le pĂ©titionnaire indique dans son dossier de permis de construire, que le bĂątiment 
 sera utilisĂ© essentiellement pendant la pĂ©riode d’agnelage, regroupĂ©e sur une pĂ©riode de 3 mois. Il n’y aura donc pas de va et vient incessant, mais une seule entrĂ©e et une seule sortie par hiver pour les brebis. En dehors de cette pĂ©riode les brebis et les agneaux restent, nuit et jour, sur l’herbu, le retour Ă  la bergerie ne se faisant qu’exceptionnellement pour des soins de vermifugation, tailles de pieds, tonte 
 ceci pendant de courtes pĂ©riodes. [
] Lors des marĂ©es, l’exploitation possĂšde des terrains de repli d’une surface supĂ©rieure Ă  10 hectares »2. DĂšs lors, cet imposant bĂątiment de 1000m2 ne se justifie pas en espace remarquable du littoral, ni Ă  proximitĂ© du rivage. Il peut trĂšs bien ĂȘtre situĂ© en dehors de ces espaces protĂ©gĂ©s, sans remettre en cause l’activitĂ© d’élevage. Contact Presse Delphine Chevret 02 33 46 04 92, 1 Citation de l’arrĂȘt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 11 octobre 2013, commune de GenĂȘts, n°12NT02432 2 Document PC 15 du dossier de permis de construire titrĂ© notice de l’activitĂ© Ă©conomique » Manche-Nature 83 rue Geoffroy-de-Montbray 50200 Coutances TĂ©l 02 33 46 04 92 – Courriel manche-nature Permanence au secrĂ©tariat les mardis et jeudis HISTORIQUE / construction de M. Cerbonney de 1000m2 Ă  usage de bergerie dans les espaces remarquables du littoral 31/10/01 installation de M. Cerbonney comme Ă©leveur de moutons de prĂ©s-salĂ©s Vains 26/11/01 demande certificat d’urbanisme 27/03/02 avis nĂ©gatif DDE / certificat d’urbanisme 10/04/02 demande de permis de construire 31/05/02 rejet de la demande de permis de construire 24/05/04 nouvelle demande de permis de construire 12/07/04 rejet de la nouvelle demande de permis de construire 19/09/04 nouvelle demande de permis de construire restĂ©e sans suite 2005 demande de desserte Ă©lectrique 27/12/06 procĂšs verbal de constat d’infraction par la DDE travaux de remblai et dĂ©blai, installation de tunnels et d’une habitation lĂ©gĂšre de loisir sans dĂ©claration prĂ©alable. 11/01/07 nouvelle demande de permis de construire semble ĂȘtre restĂ©e sans suite 14/02/07 courrier DDE au parquet l’informant des infractions constatĂ©es ???????? classement sans suite par le parquet du fait du dĂ©montage des tunnels servant pour l’agnelage et enlĂšvement de l’habitation lĂ©gĂšre de loisir. 2009 PV de la gendarmerie pour la construction actuelle, sans autorisation octobre 2009 demande de permis de construire en vue de la rĂ©gularisation de la construction illĂ©gale 27/10/10 avis CDNPS nĂ©gatif pour demande non rĂšglementaire ajournement 30/11/10 nouveau dossier de demande de permis de construire Ă  la mĂȘme fin de rĂ©gularisation 14/12/10 avis favorable CDNPS 27/07/11 accord du ministĂšre de l’environnement pour la rĂ©gularisation 29/08/11 dĂ©livrance du permis de construire rĂ©gularisant la situation 6/06/12 annonce du sens des conclusions du rapporteur public devant le Tribunal administratif de Caen sur le site internet de la justice sagace annulation du permis de construire 8/06/12 audience devant le Tribunal administratif de Caen confirmation des conclusions du rapporteur public tendant Ă  l’annulation du permis de construire 15/06/12 classement sans suite du parquet de de Coutances Ă  la suite de la rĂ©gularisation intervenue du fait de la dĂ©livrance d’un permis de construire le 29 aoĂ»t 2011 28/06/12 annulation du permis de construire par un jugement du Tribunal administratif de Caen, aux motifs de la violation des articles L146-4-I, L146-6 du code de l’urbanisme et des dispositions du rĂšglement du POS en vigueur 11/10/13 confirmation de l’annulation du permis de construire par un arrĂȘt de la Cour administrative d’appel de Nantes 9 et 11/12/13 pourvoi en cassation de la commune et du pĂ©titionnaire 17/10/14 rejet du pourvoi par le Conseil d’Etat ComplĂ©ment d’information Ă  la Cyber ction 634 suivi d’une cyber ction lettre adressĂ©e Ă  Ambassadeur de France au Maroc L’affaire des trois Franco-MaghrĂ©bins partis au Maroc avec un ami marocain se dĂ©voile petit Ă  petit, Ă  mesure qu’apparaissent de nouveaux Ă©lĂ©ments L’annĂ©e derniĂšre une bande de quatre» malfrats sĂ©vissait dans les environs de Tanger, vĂ©ritable association de malfaiteurs recherchĂ©e par la police de plusieurs villes du royaume. Arrive Ă  Tanger une “bande de quatre” amis qui souhaite passer des vacances tranquilles au Maroc Abdel-Aziz, un Franco-AlgĂ©rien qui compte y rencontrer Karima, une jeune Marocaine qu’il a connue sur facebook, Yassine un Franco-Tunisien, Tarek un Franco-Marocain et un ami marocain. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois appelĂ©s la bande des quatre ». Le 5 dĂ©cembre 2013 des membres de la DST les arrĂȘtent brutalement pour “trafic d’armes Ă  feu”, leur bandent les yeux, leur attachent mains et pieds, les jettent dans une fourgonnette et les amĂšnent au commissariat de Casablanca, Ă  200 km de Tanger. Pendant cinq jours ils sont sauvagement torturĂ©s. Les policiers les ont tabassĂ©s, leur ont crachĂ© dessus ; ils leur ont mis la tĂȘte sous l’eau, leur ont envoyĂ© des dĂ©charges Ă©lectriques dans les testicules Ă  l’aide de batterie de voiture. Ils les ont pendus par les pieds, et j’en passe. Toujours en prenant soin de ne pas laisser de traces» raconte Souad, sƓur d’Abdel-Aziz. Y a-t-il eu rĂ©elle confusion entre les deux bandes ? On en doute lorsqu’on apprend qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ©s, durant les quatre jours de leur garde Ă  vue Ă  Casablanca, ils ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  une personne qui avait Ă©tĂ© violemment agressĂ©e par une bande de 4 malfrats, avec braquage de vĂ©hicule Ă  l’aide d’ armes Ă  feu. Cette personne est formelle aucun des quatre dĂ©tenus en garde Ă  vue n’est l’un des agresseurs que cette personne avait bien vus au moment du braquage. » Donc, dĂšs le dĂ©but de l’affaire la police sait qu’ils ne sont pas les malfrats recherchĂ©s. Au lieu d’avouer son erreur, et aprĂšs les avoir torturĂ©s presque Ă  mort » la police cherche une autre justification Ă  cette brutale arrestation et Ă  ces graves actes de torture. Souad poursuit N’ayant aucune preuve de leur culpabilitĂ©, les inspecteurs de police ont continuĂ© Ă  les torturer, et les ont forcĂ©s Ă  s’accuser les uns les autres afin d’obtenir des aveux. Il n’a plus Ă©tĂ© question de dĂ©tention d’armes Ă  feu, mais la torture devait les amener Ă  avouer un trafic de stupĂ©fiants. En les torturant il Ă©tait facile de faire avouer n’importe quoi ! » Ils ont ensuite Ă©tĂ© ramenĂ©s Ă  Tanger, Ă  la prison oĂč le juge les a informĂ©s qu’en appel seuls Abdel-Aziz et Yassine sont condamnĂ©s Ă  2 ans de prison ferme. Tarek, condamnĂ© Ă  un an de prison, bĂ©nĂ©ficiera de la grĂące royale le 20 aout lors de l’AĂŻd. Quant Ă  l’ami marocain il est libĂ©rĂ© deux semaines aprĂšs l’arrestation. DĂ©sespĂ©rĂ© en apprenant qu’il aura Ă  passer deux ans dans cette prison pour fausses accusations, Abdel-Aziz tente de se suicider, heureusement empĂȘchĂ© par ses codĂ©tenus. Il est asthmatique il a Ă©tĂ© traitĂ© comme un chien » Ă©crit Souad. Comme il ne connait au Maroc que sa petite amie Ă  qui les visites sont interdites puisqu’ils ne sont pas mariĂ©s mais est-elle vraiment lĂ©gale, cette interdiction? seule sa famille, qui vit en France, peut le prendre en charge. Tous les trois mois, une de ses deux sƓurs, ou sa mĂšre fait le dĂ©placement pour apporter les mĂ©dicaments indispensables et soutenir ce fils et frĂšre parti en vacances qui se trouve en prison pour trafic de drogue qu’il n’a avouĂ© que sous la torture, mais sinon qu’ il a toujours niĂ©. Souad l’ainĂ©e des deux sƓurs d’Abdel-Aziz compte d’abord sur la justice marocaine pour rĂ©tablir la vĂ©ritĂ©. J’en suis au 4Ăšme avocat. Ils ne servent Ă  rien. Ils ont toujours menti en me disant “Ça y est, il va bientĂŽt passer devant le juge et de lĂ  il sortira”. Nous avons ainsi perdu plusieurs mois.» Et de l’argent. Pour ces quatre avocats elle m’avoue avoir payĂ© 18 000€. Le consul, averti de la grĂšve de la faim rend visite aux prisonniers
 pour leur demander de l’arrĂȘter. Maigre assistance consulaire ! Le juge leur rend visite pour leur parler d’une caution de 40 000€ “rĂ©duite” Ă  20 000. La famille a commencĂ© Ă  payer 5000€
mais a finalement flairĂ© l’arnaque ! Les gardiens ont volĂ© plusieurs fois l’argent que la famille envoie. Et Ă  chaque visite ils demandent Ă  ĂȘtre payĂ©s pour qu’il soit bien traité». Et le dĂ©placement en avion coute cher
 La famille Redaouia voudrait bien prendre un avocat français mais elle a dĂ©pensĂ© toutes ses Ă©conomies
 pour rien !!! Au bout de quelques mois, ne voyant rien bouger, dĂ©couragĂ©e, Souad s’adresse Ă  Amnesty, Ă  l’ACAT, Ă  des associations de droits de l’Homme, Ă  la presse, au prĂ©sident de la RĂ©publique. Amnesty et l’ACAT craignent qu’une action pour leur libĂ©ration ne politise l’affaire et ne leur porte prĂ©judice. Les associations de Droits de l’Homme ne rĂ©agissent pas, Ă  part le ComitĂ© de soutien aux familles des prisonniers europĂ©ens dĂ©tenus au Maroc qui publie l’information, et SolidaritĂ© Maroc 05 qui lance une pĂ©tition sur cyberacteurs A continuer Ă  signer, mĂȘme s’il manque les donnĂ©es rĂ©centes. DĂ©but juin 2014 les prisonniers entament une grĂšve de la faim, seul moyen pour crier leur innocence. Depuis plus de 4 mois ils obligent ainsi l’administration pĂ©nitentiaire Ă  assurer un minimum de suivi mĂ©dical et leur fournir ce qu’il faut pour, malgrĂ© tout, rester en vie sucre, un peu d’eau, etc., ce qui rend furieuse cette administration qui rĂ©agit par des menaces vols de leurs biens, transfĂšrement vers une prison plus Ă©loignĂ©e s’ils n’arrĂȘtent pas cette grĂšve
 Vie misĂ©rable pourtant jalonnĂ©e d’espoirs deux grĂąces royales, transfĂšrement en France mais aussi de dĂ©sespoirs et d’incomprĂ©hension, puisque toujours exclus. De quoi Abdel-Aziz et Yassine sont-ils donc coupables alors que leurs compagnons sont libĂ©rĂ©s ? Qu’ont-ils fait que les deux autres n’ont pas fait ? Pourquoi ne sont-ils pas libĂ©rĂ©s, puisque la vraie bande de 4 malfrats, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochĂ©s, est arrĂȘtĂ©e ? Il semblerait que le seul point commun qui leur a valu cette “distinction”, et qui peut sembler ridicule, est le fait d’avoir osĂ© frĂ©quenter des Marocaines. Abdel-Aziz, amoureux de Karima a louĂ© un appartement Ă  Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine a aussi frĂ©quentĂ© une jeune Marocaine, mais il a vite compris que celle-ci Ă©tait surtout intĂ©ressĂ©e par ce que les touristes français sont sensĂ©s apporter argent 
 aller en France 
 et pourquoi pas mariage
Pas d’accord il l’a quittĂ©e. AprĂšs leur arrestation, l’appartement d’Abdel-Aziz a Ă©tĂ© mis sens dessus dessous. La police n’a trouvĂ© ni armes, ni drogue, mais le passeport de Karima qui a Ă©tĂ© emportĂ©. Pour le rĂ©cupĂ©rer elle se rend avec l’avocat chez le juge qui lui reproche Tu n’as pas honte ! Pourquoi tu ne frĂ©quentes pas un Marocain comme toi, au lieu de frĂ©quenter un Français d’origine algĂ©rienne ? – C’est parce que c’est lui que j’aime, tout simplement ! » rĂ©ponse qui a irritĂ© le juge. Le 8 septembre les quatre malfrats de Tanger sont reconnus et arrĂȘtĂ©s. Deux de ces malfrats sont des policiers ! La police ne chercherait-elle pas Ă  couvrir» les deux collĂšgues en continuant Ă  punir » des innocents ? Lire “Arrestation de 4 personnes recherchĂ©es dans une affaire d’association de malfaiteurs, d’enlĂšvements et de tentative d’extorsion” Mais rien ne change pour eux. Ils restent en prison. Ils ne font pas partie des libĂ©rĂ©s suivants. Pourquoi ? C’est le dĂ©sespoir ! Souad se rend derniĂšrement Ă  Tanger Lors de mon voyage au Maroc, Ă  la prison de Tanger j’ai trouvĂ© mon frĂšre Abdel-Aziz trĂšs affaibli avec un regard vide comme s’il n’avait plus d’espoir. Lui et Yassine continuent leur grĂšve de la faim. » Il faut lever le silence sur cette injustice, partout, par tous les moyens ! Le fait de n’ĂȘtre que de simples citoyens français et non des militants n’est pas une raison pour les oublier. Associations et militants des droits de l’Homme doivent lutter pour la libĂ©ration de ces deux garçons toujours en prison ! Berthegille, mardi 28 octobre 2014. Monsieur Thierry CARCENAC, vous ĂȘtes Ă  la fois pathĂ©tique et consternant ! Consternant, en tant que maitre d’oeuvre pour la rĂ©alisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier. Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crĂ©dits publics sur un projet sans se poser les bonnes questions, dĂšs le dĂ©part ? Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des Ă©tiages sĂ©vĂšres. Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes-vous interrogĂ© sur les causes de ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et quelles Ă©volutions de pratiques pourraient en ĂȘtre Ă  l’origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et le dĂ©veloppement important des surfaces en maĂŻs hybride sur le bassin versant du Tescou. Le Conseil GĂ©nĂ©ral du Tarn devait-il donc, face Ă  cette situation, avec 100 % d’argent publique, accepter de rĂ©aliser, dans une fuite en avant, un Ă©quipement qui ne vient qu’en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d’ailleurs, ou explorer, avec cette mĂȘme enveloppe, de 8,5 millions d’euros, des alternatives Ă  ce modĂšle agricole qui touche le fond ? La rĂ©ponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan ! Monsieur CARCENAC, vous invoquez le nĂ©cessaire soutien Ă  ce projet au motif que cette agriculture est plus rentable » grĂące Ă  l’irrigation. Mais comment expliquer alors, que ces maĂŻsiculteurs, grands bĂ©nĂ©ficiaires des aides publiques de la PAC Politique Agricole Commune, expliquant d’ailleurs la majeure partie de la rentabilitĂ© de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilitĂ©, financer eux-mĂȘmes, un tel projet ? Faisons, maintenant un peu de mathĂ©matiques. Monsieur CARCENAC, vous expliquez que les exploitations moyennes concernĂ©es, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grĂące au 1,5 millions de mĂštres cubes stockĂ©s dans le barrage de Sivens. Contrairement Ă  ce que vous dites, la grande majoritĂ© des surfaces qui seraient irriguĂ©es grĂące ce projet cf enquĂȘte publique sont des surfaces en maĂŻs ! Pour irriguer 1 hectare de maĂŻs hydride, il est nĂ©cessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d’eau. Ce barrage permettrait donc l’irrigation d’environ 800 hectares de ce maĂŻs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations ! Ce qui signifie qu’un projet de 8,5 millions d’euros, d’argent publique, pour stocker de l’eau, ne va bĂ©nĂ©ficier qu’à 20 exploitations agricoles, parmi celles d’ailleurs les mieux dotĂ©es en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotĂ©es d’aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte d’un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu’elles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant va servir Ă  irriguer une plante, parait-il trĂšs rentable, Ă  laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la rĂ©alisation de ce barrage. Qui parlait de bon sens paysan ? Sur le fond toujours, Monsieur CARCENAC, vous convoquez le changement climatique, et vous avez raison, et les travaux de Garonne 2050 sur le sujet. Ce que vous ne dites pas, Monsieur CARCENAC, c’est que ce scĂ©nario Garonne 2050, occulte, dans son analyse du changement climatique, le poids de l’agriculture dans ce changement climatique, et le rĂŽle qu’elle peut jouer pour le limiter ! En effet l’agriculture est Ă©mettrice, en moyenne, de 20 % des gaz Ă  effet de serre. Et ce n’est pas les moteurs des tracteurs les responsables, pas davantage d’ailleurs que les vaches qui pĂštent dans les prairies ! La contribution majeure de l’agriculture Ă  la fourniture de gaz Ă  effet de serre est liĂ©e Ă  sa dĂ©pendance aux substances chimiques de synthĂšse, dĂ©rivĂ©es du pĂ©trole, que sont pesticides et engrais azotĂ©s, dont on connait par ailleurs, les dĂ©gĂąts considĂ©rables dont ils sont responsables, sur cette mĂȘme ressource en eau, mais aussi sur les Ă©quilibres, la biodiversitĂ©, et la santĂ©. Pour produire 1 kilo d’azote, il faut mobiliser 1,5 litres de pĂ©trole. Sur un hectare de maĂŻs, de blĂ© ou de colza, le modĂšle agricole dominant apporte environ 200 Ă  250 kilos de cette azote de synthĂšse, induisant une dĂ©pendance au pĂ©trole et donc alimentant la fourniture de gaz Ă  effet de serre de 300 Ă  presque 400 litres de pĂ©trole par hectare, avant mĂȘme d’avoir tournĂ© la clef du tracteur ! L’agriculture occupe environ 70 % des surfaces de nos territoires et c’est une activitĂ© Ă©conomique qui mobilise Ă©normĂ©ment d’argent publique via la PAC. Ne devriez-vous pas, Monsieur CARCENAC, puisque ce changement climatique vous tracasse visiblement, accompagner, avec autant d’argent publique, un modĂšle agricole qui, d’une part, renonce aux substances de synthĂšse et qui, d’autre part, redĂ©couvre les vertus d’une agronomie qui sait s’en affranchir en mobilisant les ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables que sont, l’azote atmosphĂ©rique, le carbone, la lumiĂšre, la vie des sols, etc. etc. ? Ne devriez-vous pas intĂ©grer, qu’avec autant d’argent publique flĂ©chĂ© vers cette activitĂ© Ă©conomique, il est urgent de restaurer un contrat moral dĂ©cent avec la sociĂ©tĂ© civile, avec les contribuables, et faire en sorte que ces 70 % d’espaces occupĂ©s par l’agriculture soient des espaces de sĂ©questration du carbone, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, tant l’usage massif de ces substances de synthĂšse la France reste le premier utilisateur mondial de pesticides, en dose par hectare ! source ONU ont dĂ©vastĂ© la vie et donc, la fertilitĂ©, et par consĂ©quent, la facultĂ© des sols Ă  sĂ©questrer le carbone ? Les prairies humides semblables Ă  celles que vous dĂ©vastez sur le Testet sont d’ailleurs unanimement reconnues comme de remarquables puits de carbone, contrairement Ă  la pratique du maĂŻs, qui elle, Ă©met du carbone ! Ces deux paramĂštres fondamentaux, sont parfaitement occultĂ©s dans les diffĂ©rents scĂ©narii de Garonne 2050 ! Et c’est pourtant lĂ  que sont les plus grandes marges de manœuvre pour lutter contre le changement climatique, plutĂŽt que dans une posture fataliste, passive, qui ne prend pas le sujet Ă  bras le corps, et qui prĂ©fĂšre les fuites en avant en tentant de rĂ©soudre des Ă©quations, impossibles Ă  rĂ©soudre justement ! Comment pensez-vous pouvoir, au motif de ce changement climatique, pouvoir rĂ©pondre Ă  des augmentations de tempĂ©ratures, associĂ©s Ă  des rĂ©gimes hydrographiques sĂ©vĂšres, nĂ©cessitant l’irrigation toujours plus exigeantes des cultures vidĂ©es de toute rusticitĂ© par la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique de plantes homogĂ©nĂ©isĂ©es et standardisĂ©es, Ă  partir d’une ressource de plus en plus rare et pour laquelle les prioritĂ©s de gestion en bon pĂšre de famille, restent, d’abord l’eau potable, ensuite le bon Ă©tat des milieux et enfin l’irrigation article 2 de la loi sur l’eau ? Le stockage de l’eau n’est donc pas la bonne rĂ©ponse ! MĂȘme Garonne 2050 le dit ! > Savez-vous, Monsieur CARCENAC, qu’avec autant d’argent public, vous pourriez soutenir un modĂšle agricole, basĂ© sur l’agronomie, apte Ă  limiter et s’adapter au changement climatique, sachant s’affranchir des substances de synthĂšse engrais & pesticides, sachant produire, oui, PRODUIRE, en s’appuyant sur des ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables, prĂ©parant l’aprĂšs pĂ©trole, prĂ©servant les Ă©quilibres, les ressources et l’eau en particulier, la biodiversitĂ© sauvage et domestique, animale et vĂ©gĂ©tales, le climat et la santĂ© ? Que ce modĂšle, en respectant les capacitĂ©s de la terre avec un petit t et la Terre avec un grand T Ă  produire demain, garantit un avenir dĂ©cent pour les gĂ©nĂ©rations futures ? Savez-vous qu’il existe des variĂ©tĂ©s de maĂŻs, mais aussi de tournesol, de blĂ©, d’orge, d’avoine, et dans toutes les espĂšces, qu’on appelle variĂ©tĂ©s populations » obtenues par une sĂ©lection convergente des hommes et du milieu, comme le faisaient dĂ©jĂ  avant nous les mayas et les aztĂšques, il y a des millĂ©naires, qui ont des caractĂ©ristiques techniques redoutables fort taux de protĂ©ines par exemple et qui permettent d’obtenir des rendements surprenants en cultures sĂšches, justement parce qu’elle sont parfaitement adaptĂ©es Ă  leur zone de production, qui n’ont rien Ă  voir avec les variĂ©tĂ©s standardisĂ©es proposĂ©es par les firmes semenciĂšres, et qui, de surcroit, redonnent aux paysans leur autonomie alimentaire, semenciĂšre et gĂ©nĂ©tique ? Savez-vous encore que l’arbre, que le modĂšle agricole de ces derniĂšres dĂ©cennies s’est acharnĂ© Ă  faire disparaitre, que vous vous acharnez Ă  faire disparaĂźtre sur la zone humide du Testet, est l’acteur central de ce modĂšle vertueux agroforesterie, associant arbres et productions agricoles, qui fonctionne partout dans le monde en gĂ©nĂ©ral, et en particulier, dans le Tarn et qui nous garantira demain la possibilitĂ© d’atteindre la souverainetĂ© alimentaire sur toutes les zones de la planĂšte » Olivier de SCHUTTER, rapporteur spĂ©cial pour l’agriculture et l’alimentation Ă  l’ONU ? Que ce modĂšle agricole vertueux est aussi la meilleure rĂ©ponse Ă©conomique pour les agriculteurs eux-mĂȘmes qui voient leurs coĂ»ts de production diminuer de façon spectaculaire tout en faisant progresser leur rendement de 40 %, en moyenne, en France source INRA ? RĂ©alisez-vous que dans un contexte oĂč l’argent public se fait rare, que d’autres activitĂ©s sont impactĂ©es nĂ©gativement par ce modĂšle agricole chimique, comme la pĂȘche ou la conchyliculture sur notre littoral. Que les contribuables sont mis Ă  contribution Ă  hauteur de 54 milliards d’euros par an source Cour des comptes – 2011, pour financer le retrait dans l’eau des seules pollutions agricoles pour obtenir de l’eau potable. Qu’engager des politiques, des logiques prĂ©ventives, coĂ»tent, en moyenne, 26 Ă  27 fois moins que s’acharner sur les logiques curatives, comme par exemple, le stockage de l’eau qui vient en soutien de ce modĂšle agricole qui refuse de se remettre en cause et qui transfert le coĂ»t des dĂ©gĂąts de ses pratiques sur le plus grand nombre? A savoir les contribuables, comme vous le faites vous-mĂȘme en finançant ce projet de barrage et qui sont dĂ©jĂ  ceux qui alimentent l’enveloppe PAC 11,5 milliards d’euros en France, distribuĂ©es Ă  ces mĂȘmes agriculteurs. Ne pensez vous pas qu’il est dĂ©sormais urgent de changer, d’avoir un peu de crĂ©ativitĂ©, d’audace et de courage politique pour porter avec l’argent public, les vraies bonnes solutions, celles qui allument des cercles vertueux, qui prĂ©parent l’avenir des gĂ©nĂ©rations futures, loin des logiques corporatistes qui aveuglent Ă  grands coups de propagandes et nous Ă©loignent des vĂ©ritables approches globales ? Sur la forme maintenant, Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes cette fois pathĂ©tique. J’ai pris le temps de rĂ©diger ce long courrier pour que la mort de RĂ©mi ne soit pas vaine, ne soit pas inutile. Pour vous expliquez ce que vous n’avez visiblement toujours pas compris, et que vous sachiez que ce jeune Ă©tudiant de 21 ans, lui l’avait compris et que c’est pour ça qu’il Ă©tait lĂ -bas sur place, au Testet, pour prĂ©server l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur des gĂ©nĂ©rations futures ! > Oui, il est mort, pour des idĂ©es, parce qu’il avait compris ce qu’en humble et modeste ambassadeur, j’essaye de vous expliquer dans ce courrier. J’aurais pu ĂȘtre RĂ©mi, car je me suis Ă©galement rendu sur place, oĂč j’y ai d’ailleurs pu constater l’extrĂȘme violence des forces de l’ordre face Ă  des militants pacifiques. RĂ©mi aurait Ă©galement pu ĂȘtre l’une de mes deux filles ou l’un de mes trois fils, tant ils sont Ă©galement convaincus que de telles politiques publiques sont suicidaires pour les gĂ©nĂ©rations futures ! > RĂ©mi, jeune toulousain Ă©tudiant en biologie de 21 ans, a donc donnĂ© sa vie pour tenter de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur qu’est l’avenir des gĂ©nĂ©rations futures ! > Et cette mort, ne sera ni stupide, ni bĂȘte, comme vous le dites, si vous prenez maintenant conscience du message qu’il Ă©tait venu porter sur la zone humide du Testet, lui et tous les nombreux autres citoyens opposants, si vous cessez immĂ©diatement de tels travaux, si vous replantez des arbres au Testet, et si vous utilisez l’argent public du projet pour accompagner et pour soutenir une alternative agricole vertueuse, animĂ©e par une vĂ©ritable approche globale, pour en faire un projet remarquable et exemplaire ! Et je suis prĂȘt, si vous avez enfin ! cette Ă©tincelle de luciditĂ©, de conscience et d’humanisme, Ă  mettre Ă  votre service, gracieusement, en la mĂ©moire de RĂ©mi, de sa clairvoyance et de son engagement, mes connaissances, mes compĂ©tences, mes expĂ©riences et les rĂ©seaux capables d’accompagner un tel projet pour en garantir la rĂ©ussite ! Faisons le ensemble Monsieur CARCENAC, pour qu’effectivement la mort de RĂ©mi ne soit ni vaine, ni stupide, ni bĂȘte ! BenoĂźt BITEAU Parti Radical de Gauche SecrĂ©taire National Agriculture & DĂ©lĂ©guĂ© RĂ©gional Paris, le 28 octobre 2014 Monsieur le Premier Ministre, Dans la nuit du 25 au 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionnĂ© de botanique et engagĂ© au sein du rĂ©seau associatif pour la prĂ©servation de notre environnement, membre de Nature Midi PyrĂ©nĂ©es, FNE Midi PyrĂ©nĂ©es et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn. Ce drame intervient aprĂšs 2 ans de protestations et d’argumentaires que nos associations auront largement dĂ©fendus et dĂ©veloppĂ©s mais sans ĂȘtre entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant rĂ©sultĂ© de ce refus du dialogue aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©, de mĂȘme que ses rĂ©centes consĂ©quences dramatiques. Pourquoi la rĂ©ponse de l’Etat face Ă  des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnĂ©e comparĂ©e Ă  celle des destructions de portiques Ă©cotaxe ou des bureaux d’une perception des impĂŽts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste Ă  l’ordre public ? S’il faut en appeler Ă  la modĂ©ration, que le message soit adressĂ© aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc Ă©missaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation. Rien ne peut justifier la mort d’un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qu’il dĂ©fendait. Au lendemain d’un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisĂ© 7000 personnes, un rapport d’experts commandĂ© par Mme la Ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l’ensemble des aberrations de ce projet que nous dĂ©nonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce mĂȘme rapport prĂ©conise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu’il serait dĂ©jĂ  trop avancĂ©, ce qui reviendrait Ă  lĂ©gitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la dĂ©mocratie, et, dĂ©sormais, contraire Ă  la dĂ©cence la plus Ă©lĂ©mentaire. Rien ne pourra ramener RĂ©mi Ă  sa famille et Ă  ses proches. Il est encore temps, malgrĂ© tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison Ă  Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d’amener l’apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif reprĂ©sentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons dĂ©sormais Ă  vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immĂ©diat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l’ouverture d’un processus serein de dĂ©bat public et de dialogue sur les alternatives portĂ©es par l’ensemble des acteurs concernĂ©s. Il est Ă©galement et Ă©videmment indispensable que toute la lumiĂšre soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de RĂ©mi Fraisse et que les responsables soient jugĂ©s. L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La dĂ©mocratie et le dialogue restent les meilleures des rĂ©ponses face Ă  la violence. Vous en ĂȘtes, Monsieur, le garant. Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agrĂ©er l’expression de nos plus sincĂšres salutations. Denez L’Hostis PrĂ©sident de France Nature Environnement JĂ©rĂŽme Calas PrĂ©sident de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es Thierry de Noblens PrĂ©sident de France Nature Environnement Midi-PyrĂ©nĂ©es Ben Lefetey Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet Madame la Ministre, La CONVENTION VIE ET NATURE attire votre haute attention sur les graves injustices frappant les opposants Ă  la torture tauromachique, en violation des principes fondamentaux rĂ©gissant une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. La corrida, avec torture et mise Ă  mort d’un taureau, suscite la rĂ©probation d’une majoritĂ© de nos contemporains. Des dĂ©fenseurs des animaux, des rĂ©fractaires Ă  la mort spectacle » manifestent pacifiquement Ă  l’occasion de la tenue de ces sĂ©vices. Aucune violence contre les personnes, aucune dĂ©gradation de biens ne sont imputables Ă  ces manifestants qui, en revanche, sont brutalisĂ©s par les amateurs de corridas et violemment matraquĂ©s et gazĂ©s par les compagnies de CRS. Localement, les maires des communes organisatrices de ces exhibitions et l’administration prĂ©fectorale, plus soucieux d’ordre que de justice, dĂ©ploient les moyens policiers Ă  l’encontre des seuls opposants. A RODILHAN, dans le GARD, le 8 octobre 2011, des femmes et hommes venus pacifiquement s’interposer pour protester contre cette torture, ont Ă©tĂ© frappĂ©s, blessĂ©s, menacĂ©s de mort et de viol, par les tenants de la corrida. FilmĂ©es, ces violences unilatĂ©rales sont rendues publiques et transmises aux autoritĂ©s judiciaires avec des plaintes correspondantes. Aucune condamnation n’est survenue Ă  ce jour. Les agressions perpĂ©trĂ©es par les tenants de la tauromachie restent impunies. En aoĂ»t 2014, des militants ont exprimĂ©, tout aussi pacifiquement, leur opposition Ă  la corrida Ă  MAUBOURGUET, dans les HAUTES PYRENEES. LĂ  aussi des personnes ont Ă©tĂ© injuriĂ©es, frappĂ©es, humiliĂ©es en prĂ©sence des forces de l’ordre qui n’intervinrent que pour verbaliser les opposants Ă  la tauromachie. Elles sont citĂ©es Ă  comparaĂźtre le 6 janvier 2015 devant le tribunal correctionnel de TARBES, non pour violences, exactions, coups et blessures ou injures, mais pour les invraisemblables dĂ©lits d’organisation d’une manifestation non dĂ©clarĂ©e et d’utilisation d’un mĂ©gaphone ! Le tribunal de DAX vient de prononcer, en octobre 2014, des sanctions correctionnelles Ă  l’encontre de militants sur les mĂȘmes fondements juridiques. Or, tous les jours, des organisations professionnelles ou syndicales organisent de petits rassemblements revendicatifs sans dĂ©claration prĂ©alable. L’infraction poursuivie est juridiquement discutable dĂšs lors que les instigateurs de la manifestation initiale ne sont pas les opposants Ă  la corrida mais bien les promoteurs de l’évĂ©nement. DĂšs lors qu’une reprĂ©sentation publique est organisĂ©e, doit-on traiter diffĂ©remment ceux qui acclament et ceux qui blĂąment ? Les seconds deviendraient-ils coupables de venir blĂąmer ? En cette controverse, l’État s’avĂšre partial et bafoue la libertĂ© Ă©lĂ©mentaire d’expression. La Justice, institution portant le nom d’une vertu, ne devrait pas se laisser instrumentaliser par des groupes de pression et des Ă©lus locaux qui tentent d’étouffer la parole de la compassion envers les taureaux, ĂȘtres sensibles. Nous approuvons votre dĂ©cision de renoncer Ă  donner aux Parquets des consignes individuelles. En l’espĂšce, il s’agit d’une politique judiciaire gĂ©nĂ©rale intĂ©ressant les Procureurs de la RĂ©publique des villes affectĂ©es par des spectacles de sang. Nous demandons qu’en vertu des droits fondamentaux, la libertĂ© d’expression et de manifestation pacifique soit reconnue aux opposants Ă  la corrida, d’une part, que les violences contre les personnes soient Ă©quitablement poursuivies Ă  l’encontre de tout dĂ©linquant, d’autre part. Pour l’heure, l’État bafoue ce devoir d’impartialitĂ© en exhumant des prescriptions dĂ©suĂštes pour rĂ©primer les protecteurs des animaux et couvre les exactions des tenants de la torture tauromachique. L’esprit franquiste qui prĂ©vaut dans les arĂšnes ne saurait gangrĂ©ner nos tribunaux Ă  l’insu des magistrats, auxquels les forces de l’ordre ne dĂ©fĂšrent nĂ©anmoins que ceux qui dĂ©fendent l’élĂ©vation des consciences ! L’actualitĂ© rĂ©cente vient d’ailleurs de dĂ©montrer de maniĂšre tragique avec quelle violence, mĂȘme en dĂ©mocratie, les forces de police dĂ©fendent les funestes lobbies productivistes toujours hostiles au respect du vivant quand celui-ci est contraire Ă  leurs intĂ©rĂȘts. Veuillez croire, Madame la Ministre, Ă  l’expression de notre haute et meilleure considĂ©ration. GĂ©rard CHAROLLOIS PrĂ©sident de la Convention Vie et Nature samedi 1er novembre 2014, par Xavier Bouchet Mort brutale de RĂ©mi Fraisse durant le rassemblement du Testet la peine des amis des riviĂšres vivantes est immense Dans la nuit du 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, un Ă©tudiant de 21 ans, botaniste pacifique, a perdu la vie sur le site du chantier du barrage de Sivens, sur le Tescou dans le Tarn, sans doute tuĂ© par une grenade offensive. Sa mort brutale sĂšme l’effroi dans la communautĂ© des dĂ©fenseurs des riviĂšres vivantes, des zones humides, de la biodiversitĂ©. RĂ©mi Ă©tait venu, parmi des milliers d’autres, apporter son soutien Ă  ceux qui s’opposent, dans la non-violence, depuis 2011 dĂ©jĂ  Ă  la construction d’un barrage au service d’un modĂšle d’agriculture industrielle de plus en plus dĂ©criĂ©, ce sur la plus belle zone humide du dĂ©partement. Ce jeune homme Ă©tait venu apporter sa fraicheur, son enthousiasme, son Ă©nergie militante pour soutenir ceux qui ont compris qu’il est urgent de construire un modĂšle plus participatif et moderne de gestion de la ressource en eau. Il a trouvĂ© la mort en venant dĂ©fendre la Vie, la vie des riviĂšres, la biodiversitĂ©, une agriculture plus durable. C’est trĂšs grave. UN GRAND BARRAGE DE TROP POUR LE MAÏS IRRIGUÉ QUI ASPHYXIE LES RIVIÈRES Cette mort est inacceptable. Cette mort, fruit de la spirale de violence enclenchĂ©e par l’Etat local, qui a dĂ©vastĂ© en quatriĂšme vitesse la zone humide tout en matraquant ses lĂ©gitimes dĂ©fenseurs est aussi l’accident de trop dans une rĂ©gion dont la ressource en eau est pillĂ©e depuis 40 ans par une clique au service d’intĂ©rĂȘts particuliers. Celle-ci fonctionne dans la plus totale opacitĂ©, et impunitĂ©, au nom d’un intĂ©rĂȘt public confisquĂ© et dĂ©tournĂ©. L’ancienne connivence, Ă©tablie dans les annĂ©es 70 entre Ă©lus locaux, institutions telles que la CACG, la Compagnie d’AmĂ©nagement des Coteaux de Gascogne, les coopĂ©ratives agricoles telles que MaĂŻssadour, Euralis ou Lurbery avec hĂ©las l’appui de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, continue Ă  imposer dans l’irrespect de la biodiversitĂ©, du monde paysan, des barrages d’hydraulique agricole par dizaines. Sivens n’est que le dernier avatar d’une sĂ©rie qui prĂ©voit encore la construction de quinze autres grands ouvrages. Rappelons que, il y a dix ans Ă  peine, l’ouvrage contestĂ© d’Eslourenties a noyĂ© sous 20 millions de m3 d’eau la vallĂ©e du Gabas, dans les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques pour produire toujours plus de maĂŻs industriel toutes les riviĂšres du sud ouest ont ainsi Ă©tĂ© mises en coupe rĂ©glĂ©e pour irriguer environ 600 000 hectares dans les bassins de l’Adour, de la Charente, de la Garonne au profit d’un modĂšle agricole abusivement subventionnĂ© par les citoyens français. Une cinquantaine de grands barrages, en plus de milliers de retenues collinaires ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© crĂ©es, pour beaucoup d’entre eux dans les conditions de lĂ©galitĂ© approximatives, permettant de prĂ©lever, et de dĂ©grader chaque annĂ©e environ 880 millions de m3 d’eau dont la moitiĂ© ne retourne pas aux milieux naturels. Ce vol de l’eau » au profit de quelques uns, financĂ© par la collectivitĂ© et les consommateurs d’eau, est indigne d’une grande dĂ©mocratie europĂ©enne. Il faut que cela cesse. Rapidement. ABANDONNER DÉFINITIVEMENT LE PROJET, PASSER ENFIN À UNE GESTION DURABLE DES RIVIÈRES A l’occasion de la sortie du rapport de la commission d’enquĂȘte reconnaissant les faiblesses criantes du projet dĂ©noncĂ© par le Collectif Testet, il est temps que l’Etat français retrouve ses esprits. Il doit se souvenir de la lettre du Plan Loire Grandeur Nature, lancĂ© en 1994, qui a entĂ©rinĂ© le fait que les barrages ne sont pas la rĂ©ponse Ă  tous les problĂšmes de gestion de l’eau en France. Il doit se rappeler des deux rapports sur l’Eau sortis en 2013 , le Rapport du Conseil GĂ©nĂ©ral de l’Environnement et du DĂ©veloppement Durable et Rapport Lesage, qui ont proposĂ© une rĂ©vision en profondeur de la gouvernance des agences de l’eau. Il doit se souvenir que l’engagement de la jeunesse en faveur de la conservation de la nature est une indispensable promesse d’avenir. L’Etat doit donc, sans se cacher derriĂšre son ombre, dĂ©finitivement stopper le chantier de Sivens, comme ont aussi, Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s d’autres chantiers de grands barrages dans le monde, aux Etats-Unis, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Espagne. Oui, il faut ouvrir les chemins neufs du dialogue avec une sociĂ©tĂ© civile qui ne supporte plus l’arrogance de quelques caciques locaux et d’un lobby agricole outrancier. Oui, il faut enfin Ă©couter la partie du monde paysan qui souhaite une autre agriculture que celle qui saccage. Oui, il faut considĂ©rer que la conservation de la biodiversitĂ© est une assurance pour notre avenir Ă  tous. Oui, il faut se souvenir de RĂ©mi Fraisse. Aucun compromis n’est possible sur le site d’un ouvrage aujourd’hui ensanglantĂ©. L’EXEMPLE DE LA LOIRE VIVANTE », FRUIT D’UNE NON-VIOLENCE PARTAGÉE Un changement qui nait de l’intelligence collective est possible. Entre 1989 et 1994, SOS Loire Vivante a occupĂ© pacifiquement pendant 5 annĂ©es le site de Serre de la Fare, en Haute-Loire, pour afficher la dĂ©termination de la sociĂ©tĂ© civile face Ă  un programme d’amĂ©nagement de grands barrages inutiles sur la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe ». C’était il y a 25 ans. Il y a eu Ă  l’époque de nombreux accrochages avec les forces de l’ordre rĂ©publicain, mais jamais une violence similaire Ă  celle dĂ©ployĂ©e par l’Etat local contre les citoyens, militants, paysans, scientifiques dĂ©fendant la riche zone humide de Sivens. L’Etat, Ă  l’époque, a toujours su mĂ©nager l’espace de dialogue nĂ©cessaire que refusaient les Ă©lus locaux bornĂ©s et mal informĂ©s. En suite de la contestation, le gouvernement a dĂ©finitivement abandonnĂ© les grands barrages prĂ©vus et lancĂ© un instrument pilote de gestion durable de la Loire, le Plan Loire Grandeur Nature. Personne ne regrette ce choix, qui a permis de refonder une partie de la politique de l’eau et des fleuves en France, sauf dans le Sud Ouest. Le Plan Loire est un modĂšle, qui rayonne jusqu’en Chine. Faisons de mĂȘme pour Sivens et au-delĂ , et revoyons tout le logiciel archaĂŻque d’amĂ©nagement des riviĂšres du Sud Ouest. Mais, pour cela, il faut d’abord que l’Etat local, la prĂ©fecture et le Conseil GĂ©nĂ©ral stoppent le cycle de violence qu’ils ont amorcĂ©, en refusant depuis 2011 tout Ă©change avec la sociĂ©tĂ© civile. Ils doivent annoncer rapidement l’abandon de ce projet d’un autre Ăąge, et commencer Ă  rĂ©flĂ©chir, avec toutes et tous, Ă  la rĂ©habilitation du site. RECONSTRUISONS, ENSEMBLE, LA ZONE HUMIDE DU TESTET ! Contacts LOIRE VIVANTE – Roberto Epple, PrĂ©sident ERN/SOS Loire Vivante, – Jacqueline ThĂ©venot, PrĂ©sidente Loire Vivante NiĂšvre Allier Cher, 03 86 50 12 96 – JoĂ«l Herbach, PrĂ©sident Allier Sauvage, 06 08 17 23 58 – Jacques Zeimert, PrĂ©sident Sauvegarde de la Loire Angevine / Estelle Lemoine Maulny coordinatrice Loire aval pour SOS Loire Vivante En France, on nous impose une heure lĂ©gale Bruxelles n’y est pour rien en avance de 2 heures sur l’heure solaire moyenne de notre fuseau horaire mĂ©ridien de Greenwich, pendant 7 mois de fin mars Ă  fin octobre et de 1 heure de fin octobre Ă  fin mars. En l’occurrence, ce rĂ©gime horaire n’est pas sans consĂ©quences sur notre sommeil. En effet notre horloge centrale, rĂ©ellement solaire, ne reconnaĂźt pas ces heures artificielles. Elle n’est donc pas en mesure d’assurer correctement le bon fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme. Pourtant le sommeil n’est pas un luxe source OMS, c’est un besoin physiologique essentiel pour nous rĂ©parer quotidiennement et garder le goĂ»t et la capacitĂ© d’entreprendre, dĂšs le matin. “Les pilules du bonheur” ne permettent ni le sommeil physiologique rĂ©parateur ni la bonne humeur au rĂ©veil et sont connues pour ĂȘtre cause d’accidents. À l’école, petits et grands n’ont qu’un dĂ©sir celui d’apprendre et de rĂ©ussir. Or, dĂ©jĂ  actuellement en ce dĂ©but de premier trimestre, surgissent des difficultĂ©s scolaires pour un grand nombre qui ne s’habitue pas Ă  ces levers prĂ©coces insupportables le matin, Ă  7 h. lĂ©gales il est en rĂ©alitĂ© 5 h. GMT, il fait nuit et froid. Dans l’IntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral, la premiĂšre rĂ©forme urgente et indispensable Ă  faire dans notre pays, est la rĂ©forme de l’heure lĂ©gale afin de mieux dormir pour vivre mieux et travailler mieux ! LA MÉRIDIENNE Merci de diffuser sans modĂ©ration Association pour le rĂ©tablissement de l’heure mĂ©ridienne du 4 aoĂ»t 1993 831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE TĂ©l. 06 31 37 04 97 e-mail lameridienne_ Une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© de Caen, affiliĂ©e au laboratoire BioMEA, s’est penchĂ©e sur les effets du POEA, le principal adjuvant des herbicides Ă  base de glyphosate comme le Roundup, et confirme sa toxicitĂ© pour la vie aquatique Ă  des doses correspondant Ă  la pollution moyenne des riviĂšres en zone agricole. Des travaux qui viennent confirmer les rĂ©sultats d’études initiĂ©es par le Pr SĂ©ralini. Depuis 2005, s’appuyant sur de nombreuses expĂ©riences inĂ©dites et publiĂ©es dans des revues scientifiques Ă  comitĂ© de relecture, l’équipe du Pr SĂ©ralini, basĂ©e Ă  l’UniversitĂ© de Caen, a dĂ©montrĂ© le rĂŽle fondamental des adjuvants dans les formulations de pesticides. Les chercheurs alertent sur le fait que l’évaluation des pesticides nĂ©glige systĂ©matiquement la toxicitĂ© des adjuvants pour se concentrer uniquement sur l’analyse d’une seule molĂ©cule, dite principe actif ». L’autorisation du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, repose ainsi depuis 1975 sur la seule Ă©valuation du glyphosate, sa molĂ©cule dite active », dans l’étude des effets Ă  long terme. Or, les adjuvants comme le POEA sont jusqu’à 10 000 fois plus toxiques sur des cellules humaines que le glyphosate. Par ailleurs, de nombreuses Ă©tudes in vitro » rĂ©alisĂ©es par l’équipe du Pr. SĂ©ralini sur le glyphosate et le Roundup ont montrĂ© des effets de toxicitĂ© nĂ©crose, modification de l’apoptose, perturbation endocrinienne de l’herbicide en formulation bien plus important qu’avec le glyphosate seul. Dans l’étude Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » publiĂ©e en fĂ©vrier 2014 dans Biomedical Research International par Mesnage & al, les chercheurs montrent que sur neuf formulations de pesticides analysĂ©s, huit se sont montrĂ©s beaucoup plus toxiques que leurs principes actifs. Le Roundup est le plus toxique parmi les herbicides et les insecticides testĂ©s lors de cette Ă©tude. Une toxicitĂ© importante sur le milieu aquatique Sous l’impulsion de ces travaux, le laboratoire BioMEA Biologie des Mollusques marins et des EcosystĂšmes AssociĂ©s de l’universitĂ© de Caen vient de publier une Ă©tude sur les effets toxiques du principal adjuvant du Roundup, le POEA, sur des larves d’huĂźtres. Leurs rĂ©sultats indiquent que le POEA est beaucoup plus toxique que le glyphosate seul [voir rĂ©fĂ©rences] et peut expliquer par lui seul, sans exclure les effets du glyphosate, les effets toxiques du Roundup observĂ©s sur les larves d’huĂźtres. Les chercheurs ont ainsi Ă©tudiĂ© deux formulations de Roundup, mais aussi le glyphosate et le POEA sĂ©parĂ©ment, sur le dĂ©veloppement de deux stades larvaires de l’huĂźtre creuse Crassostrea gigas, un modĂšle ayant un intĂ©rĂȘt Ă©conomique majeur pour connaĂźtre les effets de certaines substances chimiques sur les zones ostrĂ©icoles. AprĂšs 24 h d’exposition, le POEA inhibe la mĂ©tamorphose, c’est Ă  dire stoppe le dĂ©veloppement, de 50 % des larves d’huĂźtres Ă  des doses faibles de 262 ”g/L. Ces niveaux d’exposition sont typiques de ceux rencontrĂ©s dans les riviĂšres polluĂ©es prĂšs des champs traitĂ©s au Roundup. Rappelons que certaines formulations de Roundup sont vendues pour usage aquatique, des situations pour lesquelles le Roundup ne sera donc pas seulement herbicide, mais aussi molluscicide ! Le Roundup, et plus particuliĂšrement son adjuvant le POEA, pourrait ainsi potentiellement ĂȘtre un nouveau suspect pour expliquer les recrudescences de mortalitĂ© observĂ©es dans les populations d’huĂźtres. Les adjuvants, la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides » Ces adjuvants ne sont jamais recherchĂ©s dans l’environnement et se rĂ©vĂšlent ĂȘtre la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides. Ils sont hors de portĂ©e des Ă©tudes scientifiques, car leur prĂ©sence et leur nature sont gĂ©nĂ©ralement cachĂ©es par les fabricants au nom du secret industriel », ils sont pourtant capables d’expliquer les effets des pesticides parfois mieux que les principes actifs. Comme le martĂšle le CRIIGEN, au cĂŽtĂ© d’autres associations de santĂ© environnementale, il est urgent que les pesticides dans leur formulation complĂšte, tels que commercialisĂ©s, soient pris en compte dans l’évaluation pour les autorisations de mise sur le marchĂ© afin de rĂ©duire les risques associĂ©s aux mĂ©langes de polluants environnementaux. RefĂ©rences Effects of a POEA surfactant system Genamin T-200 on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K – J Toxicol Sci. 2014 – 392211-5. Effects of glyphosate-based herbicides on embryo-larval development and metamorphosis in the Pacific oyster, Crassostrea A, Kientz-Bouchart V, Serpentini A, Lebel JM, Jha AN, Costil K. Aquat Toxicol. 2013 Mar 15;128-12967-78. Clone- and age-dependent toxicity of a glyphosate commercial formulation and its active ingredient in Daphnia magna. Cuhra, M., Traavik, T. and BĂžhn, T. 2013 – Ecotoxicology 22 251-262. Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Mesnage R, Bernay B, SĂ©ralini GE- Toxicology. 2013 Nov 16;3132-3122-8. Major Pesticides Are More Toxic to Human Cells Than Their Declared Active Principles Robin Mesnage, Nicolas Defarge, JoĂ«l Spiroux de VendĂŽmois, and Gilles-Eric SĂ©ralini – Biomed Res Int. 2014; 2014 179691. Bonjour, Deux participants actifs, Michel M et Daniel B ont effectuĂ© ce reportage photos durant cette balade musclĂ©e et historique Ă  Fouesnant-29 le samedi 25 octobre 2014, dĂ©part Ă  17 h, la mer Ă©tant haute. Ce sentier que tous attendaient depuis si longtemps, aprĂšs 5 enquĂȘtes publiques, 5 projets, des procĂšs
. A partir de notre stock commun de plus de 300 photos, voici une sĂ© lection des bons moments en 86 photos. 86 comme 1986, annĂ©e de la Loi Littoral qui avait rĂ©cupĂ©rĂ© et dĂ©veloppĂ© la servitude de passage datant de 1974 on passe dans une bande de 3 m, chez les propriĂ©taires qui doivent l’amĂ©nager. Et oui, plus de 40 ans d’attente valent bien 80 photos et plus, mĂȘme compressĂ©es sous la forme de 5 mails successifs. Par mails ? oui car beaucoup ne veulent pas aller sur un site album, et donc vous les avez directement chez vous sous la main, en souvenir, avec mĂȘme des commentaires de l’expĂ©diteur. Nous fĂ©licitons encore l’équipe de Fouen en Avant et aussi celle de l’Association ASPF d’avoir certainement coupĂ© l’herbe sous le pied aux officiels, prĂ©voyant un jour prochain une inauguration en grande pompe, mais maintenant, nous savons bien que ce n’était pas demain 
la veille, car au final, hors les travaux du tronçon du sĂ©maphore Ă  la Plage des Oiseaux, rien n’est commencĂ© ailleurs, lĂ  oĂč deux proprios sont en appel contre l’ArrĂȘtĂ© de 2011 du PrĂ©fet, aprĂšs avoir dĂ©jĂ  perdu au Tribunal Administratif de Rennes en mai 2014. Le Maire nous mentait sur la situation exacte, mais bien Ă©quipĂ©s, surtout d’une Ă©chelle pour franchir l’obstacle majeur aux Oiseaux, on a vu. AprĂšs nous, on circule entre sĂ©maphore et la plage des Oiseaux, il y avait foule dimanche, le lendemain de notre marche, oĂč nous avions comptĂ© plus de 100 personnes, donc plus que les journaux ne citent. Certains de nous ont dĂ©jĂ  reçu des fĂ©licitations, mais calmos, voyons ce qui va encore se passer dans les prochains jours avec les propriĂ©taires qui n’ont pas apprĂ©ciĂ© la descente chez eux des gueux, eux descendent en ce moment Ă  la Gendarmerie ! Amicalement. Daniel B. et indirectement Michel M. Suivez nous, dans l’ordre des Ă©vĂšnements. 01- = la carte indispensable. 02- = dĂ©part Ă  17 h 04, dur, dur pour tous les retardataires. 03- 04- = un jeune scout propose son Opinel. 05- 06- = tous dĂ©jĂ  bloquĂ©s ? mais que se passe t-il ? 07- = et 

c’est fait. 08- = tous oh la la, mais qu’est ce qui nous attend ?, Ginette, on retourne chez nous ? 09- 10- 11- = la PrĂ©sidente de l’ASPF foule enfin le sentier aprĂšs 40 ans de lutte de l’assos. 12- 14- = la mer ? mais elle est oĂč la mer ?, on est sous terre ici. 15- = lĂ -bas, au loin nous sommes attendus par le proprio, le fameux Bob. 16- = l’art au loin, mais 
en cage. 17- = merci Bob, perchĂ© dans son mirador, il l’a fait, lui, ok c’est Ă  sa sauce, mais bon
 Voir l’ensemble du diaporama sur notre espace video C’est avec une intense Ă©motion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de RĂ©mi Fraisse, 21 ans, dans la nuit de samedi Ă  dimanche, Ă  Sivens Tarn. RĂ©mi Ă©tait un jeune militant investi au sein de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es, association affilĂ©e Ă  France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de l’association naturaliste, basĂ©e Ă  Toulouse, il participait notamment au suivi de la flore protĂ©gĂ©e en Haute-Garonne oĂč il assurait la coordination du suivi de la Renoncule Ă  feuille d’ophioglosse. Denez L’Hostis, prĂ©sident de France Nature Environnement Nos pensĂ©es vont d’abord Ă  la famille de RĂ©mi, Ă  ses proches et ses amis de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es. Nous nous associons Ă  leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose Ă  un projet insensĂ©. C’est un jour de deuil pour le mouvement Ă©cologiste français et pour FNE. La responsabilitĂ© des pouvoirs publics et de l’Etat est engagĂ©e. » Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es invite tous ceux qui le souhaitent Ă  dĂ©poser un message Ă  la mĂ©moire de RĂ©mi Fraisse sur sa page Facebook L’Association Cyber cteurs s’associe au propos de de FNE et invite celles et ceux qui le souhaitent Ă  utiliser les commentaires de ce blog pour s’exprimer. Navigation des articles

CĂŽtĂ©quantitĂ©, il faut que le volume d’eau fasse 2,5 fois celui du vinaigre et 5 fois celui du sel. Exemple : pour 2,5 litres d’eau, ajoutez 500 grammes de gros sel et 1 litre de vinaigre blanc. Mettez ensuite le tout dans un vaporisateur. Comment diluer le dĂ©sherbant ? Dosage de Roundup Rapid ConcentrĂ© pour allĂ©es :

Utiliser250 ml pour 12 litres d'eau pour traiter environ 300-400 mÂČ. DOSES D'HERBICIDE FOIS herbicide glyphosate glyphosate UTILISATION CORRECTE HERBICIDE dosage de l'herbicide . Trouvez 20 questions connexes Combien diluer l'herbicide? Si la notice dit 1 l/ha, pour 100 m10 il faut 2 ml de produit dans 100 litres d'eau, mais selon le dĂ©veloppement des mauvaises
Glyphosatedans les plantes, pour une efficacitĂ© maximale, mĂȘme en conditions difficiles. Lessivage Evaporation Ruissellement PĂ©nĂ©tration OptimisĂ©e Absorption superficielle et Ă©talement Mouillage et adhĂ©sivitĂ© GLISTERÂź ULTRA 360 Classement toxicologique : H411 (toxique pour les organismes aquatiques, entraine des effets Ă  long terme) Pour une meilleure protection de Grossiste fabricant de sucre pour barbe a papa. Connexion . Français. Français; Deutsch; Italiano; Español; contact; plan du site; Rechercher. Panier 0 Produit Produits (vide) Aucun produit. Livraison gratuite ! Livraison . 0.00 € Taxes. 0.00 € Total. Les prix sont TTC. Commander. Produit ajoutĂ© au panier avec succĂšs. QuantitĂ©. Total. Il y a 0 produits dans votre panier. Il y a Eviterles surdosages. Eviter de traiter les sols trop fortement en pente et Ă  moins de 25 cm des massifs plantĂ©s. Doses d’emploi : En pulvĂ©risation : Diluer ÂŒ de litre dans 10 litres d’eau pour 250 mÂČ. Comment doser le dĂ©sherbant? Quel est le dosage sur le mode d’emploi pour le DĂ©sherbant jardins et allĂ©es Herbistop de Clairland?
Ilfaut multiplier par deux la dose en l/ha et vous obtenez la dose en ml/ litre d’eau pour votre pulvĂ©risateur. Exemple : Round’up 4l/ha donc 4 x 2 = 8 ml/l d’eau (80 ml de Round’ up si votre pulvĂ©risateur fait 10 l). Par ailleurs, Comment diluer le dĂ©sherbant ? Dosage de Roundup Rapid ConcentrĂ© pour allĂ©es : Les mauvaises herbes (annuelles ou vivaces) : mĂ©langez 45 ml
Ledosage de la solution de travail dépend des mauvaises herbes. Si les lits sont recouverts de céréales annuelles ou de mauvaises herbes dicotylédones, 80 millilitres du produit sont pris pour 10 litres d'eau. Si la zone est couverte d'herbe vivace, une solution plus concentrée sera nécessaire - 120 millilitres pour 10 litres d'eau
dela dose appliquĂ©e n’autorise pas l’augmentation du nombre maximal d’applications, ni la rĂ©duction du dĂ©lai avant rĂ©colte. Volume d’eau Il est recommandĂ© de pulvĂ©riser 200-400 litres d’eau par hectare. Si l’équipement de pulvĂ©risation est bien adaptĂ©, des volumes d’eau inferieurs Ă  200 litres peuvent ĂȘtres utilisĂ©s.
2 Dose d’emploi : - PulvĂ©risateur tractĂ© : 7 l de DĂ©sherbant total liquide curatif et persistant dans 500 Ă  600 litres d’eau pour 1 hectare. - PulvĂ©risateur Ă  dos : 100 ml de DĂ©sherbant total liquide curatif et persistant dans 10 litres d’eau pour 150 m2. 3) PrĂ©cautions d'emploi : - Traiter par beau temps, calme et sans vent. - Eviter tout ruissellement du produit vers les
Pourle glyphosate, il est de 900 microgrammes par litre d'eau potable. Pour l’heure, la question de niveau de dangerositĂ© du glyphosate est floue : selon les Ă©tudes, les organismes, les pays
Dosepour 10 l d’eau et surface traitĂ© x cm3 pour m2 Prix du bidon ou du sac Prix de revient Ă  l’ha traitĂ© Herbicide total pour l’en-tretien des clĂŽtures, pistes et chemins forestiers Assure un dĂ©sherbage pour l’annĂ©e TOTALE 5 l 5 l 125 cm3 pour 250 m2 98,64 98,64 Seulement en dirigĂ© TOTALE 10 l 3 Ă  12 l 75 Ă  300 cm3 pour 250 m2 137,84 41,35 Seulement en dirigĂ©
BonjourJe souhaite dĂ©sherber un terrain recouvert de gravier, sur lequel les touffes d’herbe poussent Ă  foison. Il m’a Ă©tĂ© conseillĂ© d’acheter Glyphogan Speed Jardin. Le souci est que je ne comprends rien au dosage indiquĂ© il est par exemple indiquĂ© 5 mL/10mÂČ. La notice – remplir d’eau 1/3 du pulvĂ©risateur – verser la quantitĂ© de produit adaptĂ©e au volume de 1a Pour protĂ©ger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitĂ©e de 5 mĂštres par rapport aux points d'eau. 6a. Ne pas appliquer en situation de labour effectuĂ© avant l'implantation de la culture, Ă  l'exception des cultures de printemps installĂ©es aprĂšs un labour d'Ă©tĂ© ou de dĂ©but d'automne en sols hydromorphes et ne pas dĂ©passer la dose annuelle de kJrxDZA.
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