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LesbĂ©nĂ©ficiaires de cette pension, dont le montant oscillerait entre 400 et 1 300 euros, ont fait partie de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS. Cette dernière aurait recrutĂ© quelque 10 . Ce documentaire historique 0h56 raconte l'histoire secrète des Waffen SS, les sinistres troupes allemandes de l’ordre noir d'Hitler qui furent sans pitiĂ©s pour les soldats et les civils sous l'ocupation. Pendant la seconde guerre mondiale, sous les ordres de Heinrich Himmler, les SS, nĂ©s sur les ruines de la rĂ©publique de Weimar, se dĂ©veloppèrent en une vaste armĂ©e privĂ©e. De cet Ă©tat dans l’état, froid et bureaucratique, se distinguèrent bientĂ´t les Waffen SS, dont la force de combat inspirait Ă la fois la crainte et l’admiration face Ă cette armĂ©e europĂ©enne. Elle fut conçue Ă l'origine comme une armĂ©e politique, uniquement constituĂ©e de nationaux socialistes convaincus, soumis Ă de sĂ©vères critères de sĂ©lection notamment basĂ©s sur les thĂ©ories raciales nazies. La Waffen SS est constituĂ©e des SS Totenkopfverbände, chargĂ©e de la garde des camps de concentration commandĂ©e par Theodor Eicke, l'assassin d'Ernst Röhm. Au fil du temps, et surtout Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1942, elle intĂ©gra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche dans une première phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupĂ©s, de la Belgique Ă l'Albanie, du Danemark Ă l'Ukraine, sans se soucier de leur Ă©ventuelle origine germanique. Ces unitĂ©s non allemandes furent largement majoritaires Ă partir de 1944, avec près de 700 000 hommes sur un total de près d'un million de membres de la Waffen SS, pendant toute la durĂ©e du conflit. Durant la longue pĂ©riode de retraite et le dĂ©clin des allemands, la discipline guerrière des Waffen SS demeura inchangĂ©e, et leurs ardeurs au combat inĂ©galĂ©e jusqu’à la dernière minute, lorsqu'ils combattirent dans les ruines de Berlin. . . - Voir aussi luniforme de la Waffen-SS, l’autre officiant pour le SipoSD), vient de signer un ouvrage remarquĂ© avec un rescapĂ© de la Shoah. Bart De Wever, prĂ©sident de la N-VA, et son frère Bruno, historien respectĂ© et renommĂ©, I l fallait le voir, LĂ©on, le beau LĂ©on, dĂ©poser des bises sur les joues de ses anciens camarades du front de l’Est.JeanLeymarie du lundi au vendredi Ă 7h50. En Allemagne, un opĂ©ra de Wagner provoque un scandale. Le metteur en scène a transposĂ© "Tannhäuser" ĂConsulter les messages sans rĂ©ponse Consulter les sujets actifs Auteur Message Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 805 ModĂ©rateur GĂ©nĂ©ral Inscription 27 Oct 2007 934Messages 2625Localisation Myrelingues la brumeuse Narduccio a Ă©crit J'ai dans ma bibliothèque un livre de tĂ©moignages de "MalgrĂ©-Nous" enrĂ´lĂ©s de force dans les waffen-SS. On a posĂ© Ă tous ces gens des questions identiques et Ă la question "vous a-t-on fait subir des Ă©preuves d'admissions, des rites initiatiques ?", ils ont tous rĂ©pondu "non". J'aurais donc tendance Ă croire que ça ne se faisait pas ou que ça ne se faisait plus en est une question de date! avant 1940-41, les SS correspondaient aux critères de sĂ©lection physique et raciale. Le genre de tests de sĂ©lection, a parfaitement pu avoir lieu dans cet environnement fortement motivĂ© voire fanatisĂ©. Après, la prioritĂ© change et on n revient Ă des critères beaucoup plus souples,comme dans toutes les armĂ©es du monde. J''ai dans mes archives des affiches invitant Ă rejoindre la SS. Si de la pub est faite, c'est que les candidatures spontanĂ©es sont insuffisantes et on ne peut plus se permettre d'ĂŞtre trop regardant. _________________ C'est l'ambition qui perd les hommes. Si NapolĂ©on Ă©tait restĂ© officier d'artillerie, il serait encore sur le Prudhomme Haut WĂĽstenFuchs Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 1716 Inscription 23 Juin 2009 1607Messages 184 Cuchlainn a Ă©crit Pour ma part je n'ai pas entendu parler d'Ă©preuve initiatique plus ou moins Ă©sotĂ©rique. On remplissait des dossiers de candidature autour des critères physiques et raciaux, on subissait un endoctrinement intense, le SS, selon Himmler, devait ĂŞtre prĂŞt Ă exĂ©cuter sa mère si l'ordre en Ă©tait donnĂ©, mais d'Ă©preuve... La SS, après et mĂŞme avant la prise du pouvoir, n'Ă©tait pas une secte ni une ĂŞtes très proche de la vĂ©ritĂ©/rĂ©laitĂ© Cuchlainn. Mon grand-oncle a Ă©tĂ© appelĂ© dans la Waffen SS en 1943 et un an plus tard il trainait sa propre mère par les cheveux Ă travers la cuisine et frappait ma grand-mère. Ils ont en fait un propos du recrutement, je sais qu'il y avait une lutte entre la Wehrmacht et la SS. Quand le recruteurs de la SS Ă©taient en face d'un type hĂ©sitant, ils posaient une simple question du genre Vous avez quelque'chose Ă nous reprocher ? Haut PaulRyckier Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 2143 Inscription 21 Sep 2008 2329Messages 1522Localisation Belgique Re Message du 19 Octobre 18h15WĂĽstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncĂ© sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discutĂ© le film sur le Haut Narduccio Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 2201 Inscription 15 Avr 2004 2226Messages 15197Localisation Alsace, Colmar PaulRyckier a Ă©crit Re Message du 19 Octobre 18h15WĂĽstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncĂ© sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discutĂ© le film sur le le rapport avec cette discussion ? Et les autres on n'a pas le droit de participer Ă la discussion ? Et les non anglophones ? _________________Une thĂ©orie n'est scientifique que si elle est Charlie Haut Tourblanche Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 2209 Inscription 20 Avr 2007 547Messages 555Localisation Nouvelle-France Citer - DĂ©goupiller une grenade et la tenir en Ă©quilibre jusqu'Ă explosion sur son casque en gardant un garde Ă vous impeccableQu'est-ce que vous dites ? Pouvez vous parler plus fort ? Pouvez vous rĂ©pĂ©ter SVP ? DĂ©pouiller une panade ? Pas très vraisemblable . Haut Narduccio Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 2235 Inscription 15 Avr 2004 2226Messages 15197Localisation Alsace, Colmar Tourblanche a Ă©crit Pas très vraisemblable .D'après plusieurs tĂ©moignages, il semblerait bien que oui. En fait, il s'agit souvent d'une grenade d'exercice. Ensuite, on se retrouve dans une espèce de cĂ´ne ou il y a peu d'effets. Donc, c'est très spectaculaire et peu dangereux ... sauf si on tremble et qu'on fait glisser la grenade et qu'elle vous explose au visage. Mais, on ne gagne pas Ă tout les coups aux jeux de cons. _________________Une thĂ©orie n'est scientifique que si elle est Charlie Haut Lord Foxhole Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 19 Oct 2009 2237 Inscription 28 Mai 2009 2152Messages 1633Localisation Belgique Tourblanche a Ă©crit Citer - DĂ©goupiller une grenade et la tenir en Ă©quilibre jusqu'Ă explosion sur son casque en gardant un garde Ă vous impeccableQu'est-ce que vous dites ? Pouvez vous parler plus fort ? Pouvez vous rĂ©pĂ©ter SVP ? DĂ©pouiller une panade ?Pas très vraisemblable .Ben ça dĂ©pend quel genre de grenade aussi... Certaines faisaient plus de bruit que de mal ! Ou alors, ils avaient des casques spĂ©ciaux, trĂ©s Ă©pais ! En tous cas, dans cette discussion, je crois que l'on s'embrouille un peu... A commencer par le fait que ce sujet Ă Ă©tĂ© placĂ© dans la rubrique " Entre deux guerres ", ce qui aurait tendance Ă laisser supposer que l'on s'intĂ©resse d'abord Ă la SS d'avant la guerre ! Or, ici, on mĂ©lange un peu tout... SS et Waffen-SS, pĂ©riode d'avant-guerre et pĂ©riode de la Seconde guerre mondiale ! Rappelons que la SS, organisation tentaculaire, a beaucoup Ă©voluĂ© au cours des annĂ©es, et qu'elle s'est impliquĂ©e dans de nombreuses tâches... Y compris celles concernant la Solution Finale ! _________________“La barbarie est l'Ă©tat naturel de l'humanitĂ©, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle rĂ©sulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard Haut PaulRyckier Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 002 Inscription 21 Sep 2008 2329Messages 1522Localisation Belgique Re Message du 19 Octobre mon message est un peu "trompant", mais le sujet du film est le recrutement dans le SS et le lien est un rĂ©sumĂ© en français de la chaĂ®ne franco-allemande Haut Tourblanche Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 421 Inscription 20 Avr 2007 547Messages 555Localisation Nouvelle-France Citer Certaines faisaient plus de bruit que de mal ! Et la surditĂ© ? Ils n'obĂ©issaient qu'aux ordres Ă©crits par la suite ?Citer Or, ici, on mĂ©lange un peu tout... SS et Waffen-SS, C'Ă©tait justement le sujet que j'aborde ici Haut WĂĽstenFuchs Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1013 Inscription 23 Juin 2009 1607Messages 184 PaulRyckier a Ă©crit Re Message du 19 Octobre 18h15WĂĽstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncĂ© sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discutĂ© le film sur le Paul,Je n'ai pas vu le film, en revanche, j'ai lu l'article accompagnant le film, je n'avais jamais entendu parler des Napola. Mais, cela explique peut-ĂŞtre les actes crimes de mon triste histoire en tous cas Il a mĂŞme tentĂ© d'assassiner mon grand-père après la guerre car celui-ci s'est rendu aux anglais. Haut Barns Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1134 Inscription 09 Juil 2006 1143Messages 332 Theodose a Ă©crit , il n'a eu de relation sexuel avec qu'une femme que vers 21 ansil me semble, et une seconde fois vers 28 alors ? _________________"la guerre est la paix" "la libertĂ© est l'esclavage" "l'ignorance est la force" 1984 d'URL dans les signatures SVP voir la charte Haut Barns Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1158 Inscription 09 Juil 2006 1143Messages 332 lespagnol a Ă©crit visitant le musĂ©e de Vassieux en Vercors, on y apprend l'existence de ces rites - Arracher les yeux d'un chat sans le tuer et sans protection et les prĂ©senter intact Ă l'examinateurchez nous en France, je l'ai fais en stage commando, on tue les poulets avec les dents,des camarades particulièrement cruels faisaient subir Ă ces pauvres animaux des sĂ©vices avant de les tuer donc des cinglĂ©s il y en a partout, mais je suis quand mĂŞme Ă©tonnĂ© pour l'histoire des chats...lespagnol a Ă©crit - DĂ©goupiller une grenade et la tenir en Ă©quilibre jusqu'Ă explosion sur son casque en gardant un garde Ă vous impeccablealors çà j'aimerais le voir de mes yeux une OF grenade offensive gĂ©nĂ©rant peu d'Ă©clats fais quand mĂŞme un sacrĂ© boucan, sans compter le souffle et la a Ă©crit creuser une fosse Ă la pelle de tranchĂ©e oĂą se blottir sachant qu'un char vous fonce dessusJe l'ai fais aussi, trou de combat et au coup de sifflet on se baisse, le char vous passe au dessus, puis on sort du trou et il faut toucher l'arrière, il roule doucement. Plus difficile allongĂ© et en appui sur une main un bras tendu vers l'avant, la chenille ou la trouille vous touche et vous rouler sur le cĂ´tĂ©, mouvement effectuĂ© Ă Pont-st-Vincent en 1989 tout celĂ n'a rien d'exceptionnel pour une arme d' y a bien pire. Jlespagnol a Ă©crit e ne connais pas le caractĂ©re systĂ©matique de ces rites et/ou Ă©preuves dans la SS ; mais franchement il s'agisait bien de VRAIS cinglĂ©s ...!!!Je ne crois pas que Meyer, WĂĽnsche s et tant d'autres soient cinglĂ©s. _________________"la guerre est la paix" "la libertĂ© est l'esclavage" "l'ignorance est la force" 1984 d'URL dans les signatures SVP voir la charte Haut lespagnol Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1204 Inscription 26 Juin 2008 1731Messages 331 Il me semble avoir insistĂ© sur le caractĂ©re cinglĂ© de ces Ă©preuves - le chat , je l'ai lu de mes yeux lu - la grenade aussi, il est mĂŞme prĂ©cisĂ© que parfois cela donnĂ© un estropiĂ© - le char FONCAIT sur la recrue ... Haut X20 Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1212 Inscription 06 Sep 2007 919Messages 47 Barns a Ă©crit chez nous en France, je l'ai fais en stage commando, on tue les poulets avec les dents,Allons, allons... Je l'ai fais aussi, trou de combat et au coup de sifflet on se baisse, le char vous passe au dessus, puis on sort du trou et il faut toucher l'arrière, il roule doucement. Plus difficile allongĂ© et en appui sur une main un bras tendu vers l'avant, la chenille ou la trouille vous touche et vous rouler sur le cĂ´tĂ©, mouvement effectuĂ© Ă Pont-st-Vincent Sauf que le trou Ă©tait dĂ©jĂ creusĂ© et bĂ©tonnĂ© et que le char avançait très doucement... Haut noisette7 Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPubliĂ© 20 Oct 2009 1536 Inscription 11 FĂ©v 2009 2001Messages 142 A une Ă©poque, j'ai lu pas mal de livres Ă ce ce qui concerne la pĂ©riode avant-guerre, la sĂ©lection Ă©tait effectivement rigoureuse il fallait prouver son origine aryenne et ses convictions pro-nazies, ensuite les critères physiques mettaient la barre très haut on ne tolĂ©rait mĂŞme pas une dent plombĂ©e!. L'entraĂ®nement se passait dans les châteaux de l'Ordre la SS, un Ordenburg. Par contre, je ne me souviens pas avoir lu quoique ce soit sur les chats pauvres matous mais plutĂ´t sur les chiens on apprenait aux recrues Ă tuer un chien sans autres armes que leurs mains. Tout cela donnait sĂ»rement de "bons soldats", d'admirables machines Ă tuer obĂ©issant au doigt et Ă l'oeil; cependant, au sein de la Waffen SS, il y avait un problème d'encadrement car l'accent mis uniquement sur les critères raciaux et idĂ©ologiques dĂ©laissait fâcheusement les qualitĂ©s purement militaires et beaucoup de ces superbes icĂ´nes aryennes Ă©taient incapables ou plus-que-mĂ©diocres sur un champ de bataille. Haut Qui est en ligne ? Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur inscrit et 1 invitĂ© Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas Ă©diter vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas insĂ©rer de pièces jointes dans ce forum
Drapeau de la Légion flamande. Affiche de recrutement pour la Légion flamande. La Légion flamande Vlaams Legioen fut une unité militaire composée de volontaires flamands qui combattirent, aux côtés des allemands, l'Armée rouge sur le front de l'Est durant la Seconde Guerre mondiale. Historique Précurseurs de la Légion Standarte Westland et Standarte Nordwest Dès la création de la Waffen-SS, un conflit opposa le Reichsführer-SS Heinrich Himmler et l'armée régulière allemande la Wehrmacht. Les généraux allemands voyaient dans la Waffen-SS, qui était en quelque sorte le bras armé d'une organisation politique, une menace pour leur position. La Wehrmacht reçut d'Adolf Hitler la promesse qu'annuellement seulement 2% des recrues allemandes seraient autorisées à rejoindre les rangs de la Waffen-SS. Après l'invasion de la Norvège et du Benelux, Himmler a vu l'occasion pour la Waffen-SS d'accroître ses effectifs avec des soi-disant volontaires germaniques, qui seraient recrutés en dehors de l'Allemagne et ne seraient donc pas soumis à l'arrangement avec la Wehrmacht. À la fin juin 1940, le Standarte Westland fut créé et des appels parurent dans la presse flamande. L'Algemeene-SS Vlaanderen était particulièrement engagée dans le recrutement de volontaires. À Anvers, l'occupant allemand ouvrit une bureau de recrutement appelée Ergänzungsstelle sous la direction du Hauptsturmführer Leib, mais en raison des critères sévères en matière de sélection, il ne restait que 45 volontaires pour le régiment SS-Westland, composé de Flamands et de Néerlandais. Ces volontaires flamands furent finalement absorbés par la 5e Panzerdivision SS Wiking. Afin d'intégrer le grand nombre de personnes non-sélectionnées, Himmler décida le 3 avril 1941 de créer le Freiwillige SS Standarte Nordwest, y assouplissant les conditions d'admission strictes. La taille minimale fut réduite à 1,65 m et l'enquête généalogique fut moins approfondie. Les campagnes de recrutement eurent plus de succès et environ 450 recrues flamandes se rendirent en Allemagne pour y suivre un entraînement. Convictions des volontaires Bien que chaque volontaire eut ses propres raisons pour s'engager dans la Waffen-SS, on admet généralement que les 5 principales raisons furent Le charisme d'une armée allemande victorieuse. À l'été 1940, les Allemands semblaient invincibles et leur armée utilisait du matériel et les tactiques les plus modernes. L'aventure a attiré beaucoup de jeunes. L'aspect pécuniaire. Un aspect qui ne peut certainement pas être sous-estimé la Flandre a connu une crise majeure caractérisée par un taux de chômage élevé. L'incorporation signifiait la sécurité financière également pour les autres membres de la famille.[réf. nécessaire] Le nationalisme flamand. C’est l’une des motivations les plus importantes la Belgique était perçue comme un pays incapable de répondre aux besoins flamands [réf. nécessaire] et ils souhaitaient que la Flandre prenne en main son destin. L'admiration pour le nazisme. Le VNV, le Verdinaso et l'encore plus fanatique DeVlag, les trois plus importants partisans de la collaboration en Flandre, prirent au fil du temps certains aspects de l'Allemagne nazie pour exemple et voulait contribuer au développement d'une Europe dominée par l'Allemagne. Certains membres pensaient pouvoir jouer un rôle dans la gestion de la Flandre après la victoire allemande. Parce que le nationalisme flamand était à l'origine de ces partis, ce point et le précédent sont, dans une certaine mesure, interconnectés. Les croyances des volontaires. Un exemple typique est la résistance au communisme athée en tant que motif important pour rejoindre la Légion flamande. Juillet 1941 création de la Légion flamande Initialement, le recrutement en Flandre pour la Waffen-SS ne concernait que l'Algemeene-SS Vlaanderen. En avril 1941, le VNV décida de soutenir la campagne de recrutement pour la Waffen-SS. Staff Declercq espérait ainsi accroître son influence politique. Le général SS Gottlob Berger, chef du SS-Hauptamt und SS-Ergänzungsamt, avait en effet promis au VNV qu'en échange d'un recrutement actif, le VNV deviendrait le seul parti politique en Flandre. La campagne de recrutement du VNV a vraiment commencé après l'attaque allemande contre l'Union soviétique le 22 juin 1941. Reimond Tollenaere, chef de la propagande du VNV, fut la principale inspiration de cette campagne de recrutement qui appelait la jeunesse flamande à combattre le communisme sans Dieu. Le 7 juillet 1941, Staf Declercq annonçait la création d'une légion flamande. Selon les promesses qu'il avait reçues de l'occupant allemand, cette unité serait entièrement composée de Flamands, aussi bien officiers que soldats, et se battraient sous leur propre drapeau, le lion flamand. Le commandement serait dirigé par un commandant SS, mais ils ne feraient pas partie de la Waffen-SS. Des personnalités du VNV telles que Reimond Tollenaere, Jef François et Paul Suys postulèrent pour la légion. Le 6 août 1941, environ 450 volontaires quittèrent Bruxelles pour le camp d'entraînement Dębica en Pologne. Entraînement Immédiatement après leur arrivée au camp d’entraînement, les premiers problèmes se posèrent. En plus de la Légion de volontaires néerlandais, les Waffen-SS flamands du Standarte Nordwest se trouvaient également à Dębica. Le Hauptsturmführer Otto Reich, commandant du camp d'entraînement, ordonna de réunir les Flamands dans une seule unité. Les hommes du Standarte Nordwest considéraient les légionnaires comme des soldats inférieurs et refusaient de coopérer avec eux. Les légionnaires quant à eux, ont tenu les promesses faites par Staf Declercq et refusèrent de porter un uniforme SS. Il était clair que le SS-Hauptsturmführer Otto Reich n'était pas au courant des éventuels accords et qu'il n'allait pas s'immiscer dans ces différends politiques. Il rassembla tous les Flamands et leur proposa le choix de se battre contre le bolchevisme ou de rester en réserve derrière le front. Environ la moitié choisit de se battre et ils furent affectés au Standarte Nordwest. Le reste fut temporairement affecté à la Légion de volontaires néerlandais. Au cours de la dure formation, il y avait peu de temps pour mener des discussions politiques. La discipline militaire ne faisait aucune distinction et les instructeurs allemands les entraînaient à la limite de leur endurance. Le 24 septembre 1941, le SS-Hauptamt et le SS-Ergänzungsamt décidèrent de procéder à une profonde réorganisation. Pour des raisons de propagande, il fut décidé qu'il était plus intéressant d'utiliser des légions de volontaires. Le Standarte Nordwest fut supprimé et transformé en la SS-Freiwilligen Legion Niederlande et la SS-Freiwilligen Legion Flandern. Sur le front Le 4 novembre 1941, le commandement de l'armée allemande estima que l'entraînement de la Légion flamande était terminé et l'unité fut envoyée au front. Environ 1100 soldats rejoignirent le front à Léningrad dans des conditions météorologiques difficiles. Initialement, la Légion ne fut pas utilisée comme unité de première ligne, mais employée dans la lutte contre les partisans. Les dirigeants de l'armée allemande ne faisaient pas suffisamment confiance aux unités de volontaires étrangers pour les déployer au front. Dans le cadre de la 2. SS-infanteriebrigade, la légion joua le rôle d'unité de surveillance des ponts et des voies ferrées. Les premiers légionnaires sont morts durant des combats contre les partisans. Cette façon de combattre donna aux Flamands l'expérience nécessaire et, au bout de six semaines, la légion fut déployée comme unité de première ligne. La Légion flamande s'est vue attribuer un secteur de front dans la région marécageuse de Wolchow. Les volontaires espagnols se trouvaient au nord des flamands. Le 7 janvier 1942, la 2e Armée de choc soviétique lance une attaque en direction de Leningrad dans l'espoir de briser l'encerclement de la ville par les Allemands. Les Russes ont fait un écart de 20 km dans les lignes de défense allemandes, mais l’attaque s’enlisa vite dans les marais. De concert avec les Espagnols, la Légion flamande réussi à maintenir sa position aux prix de lourdes pertes. L'entêtement avec lequel les Flamands défendirent leurs positions donna aux Allemands la possibilité d'envoyer des renforts. Durant ces combats, Reimond Tollenaere est tué dans son bunker, touché par l'artillerie espagnole. Directement après sa mort, le VNV démarra une campagne de propagande autour de sa personne, dissimulant habilement qu'il avait été tué par sa propre artillerie. Le 19 mars 1942, la contre-attaque allemande commença et la 2e armée de choc soviétique fut encerclée. La Légion flamande fut ensuite chargée de détruire les troupes soviétiques encerclées. Ces combats furent extrêmement difficiles car les Soviétiques s'étaient fermement retranchés dans d'innombrables bunkers et tranchées. Ce n'est que le 29 juin 1942 que les dernières unités soviétiques se rendirent. Pendant les combats, la Légion flamande fut mentionnée à trois reprises dans le Wehrmachtbericht. Après six mois de front ininterrompus, la Légion flamande épuisée fut relevée. Sur les 1100 soldats d'origine, il n'en restait qu'une centaine. Après une période de repos et l’'arrivée de nouvelles recrues, la Légion flamande fut de nouveau envoyée sur le front à Léningrad le 21 juillet 1942. Les légionnaires se distinguèrent dans cette guerre de position. Par petits groupes, ils attaquaient les bunkers soviétiques et la nuit, leurs patrouilles pénétraient profondément dans les lignes ennemies, où ils effectuaient des embuscades. Le 12 janvier 1943 l'Armée rouge lança sa seconde tentative pour libérer Léningrad. Le 10 février 1943, la 55e armée russe attaqua les positions de la division Azul pour tenter de dégager la route reliant Léningrad à Moscou. Près de Krasny Bor, les Espagnols résistèrent à trois divisions soviétiques, mais la force d'attaque soviétique fut finalement trop grande. La Légion flamande a reçu l'ordre de lancer une contre-attaque pour reprendre les hauteurs de Staraïa Roussa. Bien que cette action fut un succès, la Légion ne comptait plus que 50 soldats après la bataille. Le 14 avril 1943, la Légion flamande fut renvoyée au camp d'entraînement de Dębica et transformée en la 6. SS-Freiwilligen-Sturmbrigade Langemarck. Une partie des volontaires refusèrent de prêter serment. Ils considéraient leur intégration dans la Waffen-SS comme une violation des accords passés avec les dirigeants du VNV lors de la création de la Légion flamande. Commandants Nom Grade Début Fin Michael Lippert SS-Sturmbannführer Septembre 1941 Avril 1942 Hans-Albert von Lettow-Vorbeck SS-Obersturmbannführer Avril 1942 Juin 1942 Hallmann SS-Hauptsturmführer Juin 1942 Juin 1942 Josef Fitzthum SS-Obersturmbannführer Juin 1942 Juillet 1942 Conrad Schellong SS-Sturmbannführer Juillet 1942 Mai 1943 Voir aussi Algemeene-SS Vlaanderen Division Langemarck Lien externe nlLégion Flandres Bibliographie nlBruno De Wever, Oostfronters. Vlamingen in het Vlaams Legioen en de Waffen-SS, 1984, ISBN 9789020911923 nlWilly Massin, Limburgers in het Vlaams Legioen en de Waffen-SS, 1991 nlKarl Unruh, Langemarck. Legende und Wirklichkeit, 1995, ISBN 3763759492 nlKristof Carrein, Vlamingen in de Waffen-SS en het Vlaams Legioen. Een sociografie, licentiaatsthesis UGent, 1998 nlPieter Jan Verstraete, Vlamingen aan de Narva. Kampfgruppe D'Haese, zomer 1944, 2015, ISBN 9789461536648 nlFrank Seberechts, Drang naar het Oosten. Vlaamse soldaten en kolonisten aan het oostfront, 2019, ISBN 9789463100830 Sources nl Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé Vlaams Legioen » voir la liste des auteurs.
Viewsold price and similar items: Affiche de recrutement pour la Waffen SS française en papier, dessin en noir et blanc de Ottomar Anton (1895-1976) représentant deux soldats de la Waffen SS en tenue camouflée. Texte en français « Coude à coude contre l’ennemi commun ! from Caen Encheres on Invalid date CET.3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 2034 Introduction Pris en tenaille entre les totalitarismes hitlériens et staliniens, les Ukrainiens ont dans leur immense majorité vaillamment combattu pour la liberté et l'indépendance de leur terre. Un grand nombre d'entre eux se sont employés au péril de leur vie à sauver des Juifs. A ce titre, la prestigieuse institution israelienne Yad Vashem a établi que l'Ukraine constitue le quatrième pays d'où sont originaires les justes parmi les nations. Mais tandis que ces hommes et ces femmes faisaient briller des lumières d'humanité, quelques Ukrainiens se sont perdus dans un irréparable engagement au service de l'occupant. Il convient de faire la lumière avec objectivité sur cette infime minorité dont les obscurs desseins ne sauraient ternir le flambeau de la résistance ukrainienne. L’idée de former des troupes slaves chargées de lutter contre l’URSS avait déjà germé, chez les militaires allemands et dans l’entourage de Rosenberg, ministre nazi chargé des Territoires de l’Est dès après le début de l’Opération Barberousse. L’hostilité des populations contre le régime communiste semblait leur donner raison. Hitler et son entourage rejeta cette proposition il n’était pas question de former de grandes unités indépendantes composées majoritairement d’untermenschen slaves. Au début de l’année 1943, les pertes s’accumulant, les critères d’enrôlement dans la Waffen-SS s’assouplirent et on vit la formation de plusieurs divisions dans les Pays Baltes, France, Croatie, Belgique Wallonie, etc. De son côté, le Gouverneur allemand du District de Galicie, Otto von Wächter, appuyé en cela par le Comité Central Ukrainien siégeant à Kraków Cracovie, le gouvernement en exil de l’UNR et diverses organisations dont une partie de l’Eglise Gréco-catholique, pris la décision de créer une division de Waffen-SS dans son territoire et destinée à combattre uniquement sur le front de l’Est. Cette décision fut annoncée officiellement le 28 avril 1943. Pour faire passer la pilule, le nom choisi pour la division fut SS Freiwilligen Division Galizien’, reprenant ainsi le vieux nom de la province autrichienne qui permettait d’éviter l’adjectif Ukrainische’. De nombreux volontaires se présentèrent. Comme toujours, on y trouvait de tout des aventuriers, des gens qui pensaient échapper à leurs conditions de vie, des volontaires qui croyaient intégrer une nouvelle Légion Ukrainienne identique à celle les Sichovi Striltsi qui avait combattu contre les Russes dans l’Armée austro-hongroise au cours du premier conflit mondial, des adhérents au gouvernement en exil de l’UNR et des nationalistes orientés par l’OUN, tendance Melnyk laquelle jouissait d’une certaine faveur auprès d’une partie du clergé Gréco-Catholique de cette époque. Beaucoup croyaient que c’était le premier pas pour la formation de la future armée de l’Ukraine indépendante. Il est à remarquer que l’OUN b, c-à -d OUN tendance Bandera marqua nettement son hostilité et donna des instructions pour éviter l’embrigadement de jeunes ukrainiens dans cette unité. Pour contrebalancer la propagande allemande, elle pris immédiatement l’initiative de former en Galicie des Unité Populaires d’Auto-Défense Ukrayinska Narodna Samooborona - UNS, lesquelles prirent le nom d’UPA-Ouest en janvier 1944. L’OUN tendance Melnyk, eut une attitude plus équivoque. Elle ne s’opposa pas à l’enrôlement de jeunes ukrainiens en invoquant le prétexte que de jeunes recrues formées par les militaires allemands seraient très utiles pour des luttes futures. LA DIVISION Commandement La SS Freiwilligen Division Galizien’ était commandée par des officiers allemands et ukrainiens. Les postes d’officiers supérieurs étant uniquement occupés par les Allemands. On comptait 600 officiers détachés par Berlin dont la moitié étaient Hollandais et l’autre moitié provenait de Prusse orientale. Il y avait aussi 300 officiers ukrainiens qui avaient servit dans l’armée austro-hongroise au cours de la 1e guerre, une centaine d’ukrainiens de Galicie ex-officiers de l’armée polonaise et une autre centaine qui avaient commandé dans les rangs de l’UNR du Dniepr » en 1917-1921. Outre les officiers supérieurs, les corps techniques étaient uniquement composés de troupes allemandes, ce qui créa des frictions vu leur dédain pour les Galiciens/Ukrainiens. Le commandant en chef fut, au départ, le SS Oberführer Fritz Freitag, et son chef d’Etat-major le Sturmbannführer Commandant Wolf Heike. Tous les commandants de régiments étaient allemands Les Sturmbannführer Binz et l’Obersturmbannführer Lieutant-Colonel Franz Lechthaler commandaient les régiments de police. Les Soldats Les soldats qui étaient sélectionnés devaient mesurer au moins 1,65 m et devaient avoir de 18 à 35 ans. Les membres de l’OUN-B étaient interdits même si un certain nombre parvint à s’infiltrer sur ordre. L’uniforme était celui de la Wehrmacht ; sur l’épaule droite était cousu un écusson représentant le Lion de Galicie et trois couronnes. Il était interdit de porter le trident ukrainien le Lion de Galicie était un symbole régional au contraire du trident qui était un symbole national. Au 23 juillet 1943, la commission de recrutement avait examiné candidats. Seuls furent trouvés physiquement aptes pour le service. Il est vrai qu’un nombre non négligeable de jeunes hommes bien portant » avait déjà été raflés pour le travail obligatoire en Allemagne ! Le Hauptführer K. Schultz fit le rapport suivant pour Berlin Si environ volontaires s’étaient présentés, seuls avaient été acceptés. Parmi eux, furent dirigés vers d’autres tâches, furent utilisés pour des travaux divers, furent pris comme recrues, furent libérés » pour raison de santé et furent incarcérés dans des camps ! La division se composait de trois régiments d’infanterie, d’un d’artillerie et d’un régiment de réserve à l’entraînement. Les unités adjointes consistaient en trois bataillons de fusillers, des troupes du génie, des services de communication et de DCA ainsi qu’un hôpital de campagne. BATAILLES Après une formation en Prusse orientale et en Silésie, la division fut envoyée sur le front au début de l’année 1944. Malgré son manque d’expérience, elle était bien équipée et avait subi un entraînement sévère. Brody La division fut dirigée dans la région de Brody où avait lieu des combats très durs et attachée au 13e Corps d’Armée qui comptait six autres divisions d’infanteries allemandes déjà éprouvées. Le 8 juillet 1944, le 13e Corps fut transféré à la 1e Panzer Armée qui dut faire face à l’offensive des forces soviétique sous les ordres du Maréchal Konev. Le 19 juillet, après de féroces combats, la division et les autres unités allemandes étaient encerclées. Toutefois une partie de ses éléments parvint à s’échapper. Sur les soldats présents à Brody, environ rejoignirent immédiatement la division. autres réapparurent plusieurs mois après s’être cachés dans les forêts avoisinantes et environ rejoignirent l’UPA. Environ hommes avaient été tués et capturés. Slovaquie et Slovénie Les Allemands reconstituèrent la division, ce qui prit plusieurs mois, à l’aide des troupes de réserve et de bataillons de police. Ces derniers, inclus sous la contrainte, n’étaient guère disposés à se transformer en combattants SS. N’ayant plus de valeur combative, la division fut envoyée début octobre 1944 en Slovaquie pour réduire le soulèvement qui s’y était produit. Fin janvier 1945, elle fut déplacée en Slovénie pour y combattre les partisans de Tito tout en y maintenant des relations amicales avec la guérilla anti-communiste serbe des Tchetnik. Bien qu’un ordre supérieur fût donné pour la désarmer, elle fut ensuite dirigée vers le front autrichien pour y boucher les trous ». Graz Du 1er avril 1945 jusqu’à la fin de la guerre, la division, forte d’environ hommes et complétée par des prisonniers de guerre soviétique d’origine ukrainienne, eut à combattre contre l’Armée rouge dans la région de Graz en Autriche. 1e Division Ukrainienne UNA Le 17 mars 1945, des Ukrainiens émigrés mirent en place le Comité National Ukrainien pour représenter les intérêts des Ukrainiens devant les autorités du IIIe Reich Bandera, sorti du camps de concentrations de Sachsenhausen fin 1944 déclina cette invitation ». Parallèlement, on créa l’Armée Nationale Ukrainienne sous les ordres du Général Pavlo Chandruk. La division Galizien’ devint alors la 1ère division ukrainienne et les troupes prêtèrent un nouveau serment, celui de loyauté au peuple ukrainien. A la capitulation allemande, la plupart des soldats environ se rendirent aux forces britanniques qui les transférèrent à Rimini, en Italie - il y passèrent deux ans comme prisonniers de guerre - puis en Angleterre. Lors de la reddition, environ 200 hommes avaient choisi de passer dans l’Armée polonaise commandée par le Général Anders. Ils travaillèrent en Grande-Bretagne comme ouvriers puis furent libérés. La plupart émigrèrent aux Etats-Unis. Le changement de nom de la division, le fait que ces soldats étaient jusqu’en 1939 citoyens polonais ainsi que l’intervention du Vatican évitèrent pour ces hommes une tragique déportation vers les geôles d’URSS. Accusations d’atrocités Voir en anglais Le 23 février 1944, il semble démontré qu’un petit détachement de la division qui resta à l’entraînement jusqu’en mai 1944 pris part à une action de police contre des partisans soviétiques et des soldats de l’Armée de l’Intérieur AK polonaise dans le village de Huta Pieniacka région de Lwów / L’viv. Voir le lien ci-dessus pour plus de détails. Quant à l’allégation de sa prétendue participation à la répression du soulèvement de Varsovie d’août-octobre 1944, elle fut démentie par des historiens et chercheurs polonais. Il s’agit d’une confusion due à la présence sur les lieux de la Brigade SS Kaminski. NOTE En discutant de la collaboration avec l’Allemagne, le Prof. Davies fit remarquer Un grand nombre de volontaires de la Waffen SS provenait d’Europe occidentale. Le pays qui fournit le plus grand nombre de divisions était les Pays-Bas quatre. Il y eut deux divisions belges, il y en eut aussi une en France. A mon avis, il est plutôt surprenant que l’Ukraine, qui était un plus grand pays, n’en ait fourni qu’une seule … Il est surprenant qu’il y eut si peu d’Ukrainiens [dans l’Armée allemande]. Beaucoup de gens ignorent, par exemple, qu’on compta beaucoup plus de combattants Russes dans la Wehrmacht ou dans les diverses forces armées allemandes qu’il n’y en eut qui étaient Ukrainiens … Grâce à la propagande soviétique, la contribution russe à l’effort de guerre nazi a été oubliée* tandis que la participation ukrainienne a été soulignée, je pense, exagérément. » * Que dire de la période 1939-1941, lors de l’agression de la Pologne, de la France, de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Angleterre ? Bibliographie Etc. Auteur PAVLO Source Note de l'auteur J’ai voulu faire un récit neutre, même si au détour de quelques phrases on peut deviner mes sentiments. Pourtant, je me dois de reconnaître qu’il ne pouvait en être ainsi. Sur un tel sujet, la neutralité n’est pas de mise. Aussi, je vous fais part de mon sentiment qui, comme tous mes autres textes n'engage que moi. Jamais je n’approuverai les Ukrainiens qui se sont engagés dans cette 14e SS Division. Les recrues non politisées furent au minimum des cocus, c’est-à -dire des hommes trompés et ça n’excuse rien ! Tous prirent le parti de l’ennemi et comme tels sont, pour moi, des gens qui ne méritent aucune considération ni reconnaissance nationale, régionale ou autre. Ils obéissaient à des organisations ukrainiennes qui jusqu’alors s’était montrées coopératives avec les Allemands, y compris dans la collaboration affichée allant jusqu’au crime, et cela a eu pour conséquence qu’allant jusqu’au bout de cette logique, ils ont endossé l’uniforme de ceux qui ouvertement voulaient dominer l’Ukraine en réduisant ses habitants en esclavage. Pourtant, les crimes racistes, les arrestations et exécutions publiques des indépendantistes, les déportations massives de leurs compatriotes hommes et femmes pour le travail obligatoire en Allemagne étaient autant de signaux d’alarme que les plus aveuglés ne pouvaient ignorer. Comme d’autres divisons SS levées en Occident, cette formation ne devait combattre que sur le front de l’Est, contre les Bolcheviks. Pourtant, après la dégelée reçue à Brody perte de la moitié des effectifs engagés y compris trois mille hommes qui par sursaut d’orgueil rejoignirent les véritables patriotes, à savoir l’UPA, cette unité jugée incapables de tenir le front fut dirigée vers la Slovaquie et la Slovénie pour effectuer des missions de police. On imagine tristement ce que cela signifie comme destructions, meurtres, terreur, etc. et on ne peut non plus oublier le massacre de Huta Pieniacka au début de l’année 1944, avant même d’avoir été dirigé sur le front, qui coûta la vie à un millier de personnes. De plus, compte tenu de l’éloignement du théâtre d’opérations, l’excuse de la lutte contre l’Armée Rouge ne tenait plus et n’importe qui, même ceux qui avaient l’esprit le plus étroit, pouvaient le constater. Pourquoi ont-il suivi les Allemands jusqu’à la défaite. Quel serment avait-ils prêté ? Comme il est dit dans mon résumé, s’ils parvinrent à échapper au rapatriement » en URSS qui aurait coûté la vie à la plupart, ce fut grâce au changement de nom de l’unité qui quelques semaines plus tôt avait troqué son nom de 14e SS Division pour 1e Division ukrainienne, au fait que la Galicie orientale était formellement polonaise jusqu’en 1939 … et aussi à l’intervention du Vatican. Je ne vois aucun titre de gloire qui puisse s’accoler au nom de cette division. Les Allemands eux-mêmes se montrèrent très avares dans la distribution de décorations à ses combattants. Je suis contre les amalgames et je sursaute à chaque fois que j’apprends que dans telle ville d’Ukraine occidentale, on rend un hommage égal aux soldats de l’UPA et aux anciens SS. C’est d’autant plus grave, qu’ainsi, ces responsables municipaux ne font que renforcer les arguments de la propagande de l’ex-URSS, toujours bien vivante en Russie, Ukraine et en Occident, laquelle condamnait sur un pied d’égalité tous ceux qui s’étaient opposés à la Patrie des Travailleurs ». Ainsi, les indépendantistes qui s’étaient battus depuis 1942 jusqu’en 1956 contre les Nazis et les Soviets, à savoir l’UPA, d’abord bras armé de l’OUN puis force armée de l’UHVR, manière de gouvernement provisoire de l’Ukraine libre qui rassemblait tous les partis politiques luttant pour une Ukraine indépendante libre de toute ingérence extérieure, se trouvent une fois encore assimilés à ces individus et aux organisations qui les avaient incité à trahir. Finalement, pour rappel, je reprends la fin de la déclaration du Prof. Davies Grâce à la propagande soviétique, la contribution russe à l’effort de guerre nazi a été oubliée tandis que la participation ukrainienne a été soulignée, je pense, exagérément. » Cette participation est toujours soulignée aujourd’hui et sert encore à stigmatiser et disqualifier l’Ukraine devant la communauté internationale. Une série d’articles qui paraissent ces derniers temps dans divers journaux français, on se doute d’où cela provient, ravive ces récriminations. C'est pourquoi j'estime qu'il est de mon devoir de mettre les points sur les i. Published by Franco-ukrainien - dans Histoire
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