LeMasque De La Mort Rouge RĂ©sumĂ© Page 4 sur 50 - Environ 500 essais ScĂ©nario 1373 mots | 6 pages ScĂ©nario : RĂ©sumĂ© de l’histoire : Nathan prend la voiture et aprĂšs quelques minutes aperçoit un coureur sur le bas­cĂŽtĂ© ayant l’air Ă  bout de souffle. Il dĂ©cide de s’arrĂȘter pour voir ce qui ne va pas. La personne explique en haletant qu’elle est Ă©puisĂ©e. Nathan, le cƓur Exemple de rĂ©sumĂ© avec explications Savoir s'alimenter FR30S - exemple de File Size 18 kb File Type docx TĂ©lĂ©charger le fichier. EDGARALLANPOE LE MASQUE DE LA MORT ROUGE TraduitparCharlesBaudelaire 1842 Untextedudomainepublic. Le Masque de la mort rouge Edgar Allan Poe, Ă©crivain amĂ©ricain 1809-1849 Ce livre numĂ©rique prĂ©sente Le Masque de la mort rouge», de Edgar Allan Poe, Ă©ditĂ© en texte intĂ©gral. Rien de familier. Site GlĂ©nat juillet 2002 Créée avant les 7 Vies, cette sĂ©rie se situe chronologiquement entre les deux derniers tomes des 7 Vies de l'Epervier et Ă©claircit des Ă©pisodes restĂ©s dans l'ombre comment Ariane est conduite Ă  reprendre le masque qui a pourtant causĂ© la mort de toute sa famille, comment elle va rencontrer Louis XIII, et comment elle va lui donner 
 - Kaufen Sie Le Masque de la mort rouge gĂŒnstig ein. Le Masque de la Mort Rouge. Niveau de difficultĂ© 3. Le masque de la mort rouge » The Masque of the Red Death » est un conte gothique dñ€™Edgar Allan Poe paru en 1842. Le jour des morts au Mexique inclut des traditions de diffĂ©rentes origines. Les chambres reprĂ©sentent les Ă©tapes de la vie. RĂ©sumĂ© de lñ€™histoire. Les courtisans, une fois entrĂ©s, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. DON CARLOS Roi d'espagne. Create. Le Masque de la Mort rouge by Edgar Allan Poe. doit son nom aux douleurs aigues et aux suintements de sang par les pores de la peau, qui colorent les vĂȘtements et le visage, donnant Ă  Le lĂ©vrier bleu 1934 1934 RĂ©sumĂ© Digby entraĂźne quatre de ses amis dans une sĂ©rie d’actes criminels. La police intervient et les hommes du Diable sont mis hors d'Ă©tat de nuire. Le Lion de Kessel. Le Masque de la Mort Rouge EDGAR ALLAN POE. Le malade imaginaire de MoliĂšre. Les traditions del DĂ­a de los muertos. La mort dans le fossĂ© AndrĂ© Benzimra. Et cependant, tous ces fous ñ€© La peste que lñ€™on nomme la Mort rouge sñ€™est abattue sur le pays et fait des ravages dñ€™une ampleur inouĂŻe. Version mobile François Sourbieu 978-2806211774 est en un acte, et en prose. C’était une mĂ©lodie. or. Chapitre 1. fiber_manual_recordEn stock. Genre Policier. Le narrateur nous dĂ©crit ses effets. Le rĂ©sumĂ© de texte. ce rĂ©cit fantastique d’Edgar Allan Poe, la peur et l’extravagance sont prĂ©sents tout au long de cette histoire. Le Masque Le Masque Le Jury 3Ă©me sĂ©rie, n° 13 - 1943 L’adorable Spectre / Feu Lady Anne 1935 1935 RĂ©sumĂ© A chacun ses lubies. RĂ©sumĂ© Le Masque de la mort rouge en anglais The Masque of the Red Death est une nouvelle d'Edgar Allan Poe publiĂ©e pour la premiĂšre fois en mai 1842 dans le Graham's Lady's and ñ€© Des Cadeaux Et Produits Officiels de grande qualitĂ©, signĂ©s par des artistes et designers indĂ©pendants du monde les commandes sont prĂ©parĂ©es Ă  la demande. Ecouter le rĂ©sumĂ© de l'histoire. RĂ©sumĂ© de Les LĂ©gendes d'Avantia 01 - Le masque de la mort. Resume Du Livre Le Masque De La Mort Rouge . Achat Les HĂ©ritiers Du Soleil Tome 1 - Le Masque De La Mort Ă  prix bas sur Rakuten. Analyse littĂ©raire – Le Masque de la mort Rouge – Edgar Allan Poe Tout d’abord, dans ce rĂ©cit fantastique d’Edgar Allan Poe, la peur et. Le journal de Ma Yan de Yan. Les chambres dans ñ€œLe masque de la mort rougeñ€ Les chambres . Reclu dans son chĂąteau, alors qu’une Ă©pidĂ©mie de peste sĂ©vit Ă  l’extĂ©rieur de ses murs, Prospero, un prince adorateur de Satan, mĂšne une vie de dĂ©bauche et de meurtre. Resume Du Livre Le Masque De La Mort Rouge . PrĂ©paration de la sĂ©quence Travail ñ€© Log In. FR30S - le File Size 1184 kb File Type pptx TĂ©lĂ©charger le fichier. . 20% MwSt dans le panier. Le Livre dont vous ĂȘtes la victime de TĂ©nor. Les premiers coups rapportent jusqu’au moment oĂč un mystĂ©rieux Masque Rouge » commence Ă  intervenir pour les faire Ă©chouer. Explanations. As it runs its course throughout his kingdom, Prospero decides to escape its grasp by inviting all the nobles ñ€© Elles sont gĂ©nĂ©ralement expĂ©diĂ©es sous 24 heures dans le monde entier. 13,95 $ Feuilleter. 44 people follow this. Match. Auteur Thierry Jonquet. . Home. Au XIIe siĂšcle la mort rouge », mĂ©taphore diabolique de la peste, sĂ©vit dans le nord de l'Italie. C'est tout ce que nous pouvons vous ñ€© L e Masque de la Mort rouge est paru aux Etats-Unis en mai 1842 dans le Graham's Magazine et fut traduit par Charles Baudelaire * le 19 juillet 1845, puis publiĂ© dans le cadre des Nouvelles ñ€© La BĂȘte humaine se dĂ©cline Ă  la fois comme un roman policier et comme un roman historique sur le milieu des chemins de fer. originale 12 aout 2021 – 21 octobre 2021 Nb. Le Journal d'un monstre de Matheson. Dodelinant de la tĂȘte comme Ă©jectĂ© de ses rĂȘves Hermina en silence observa longuement. Saison 3 de Titans DonnĂ©es clĂ©s SĂ©rie Titans Pays d'origine États-Unis ChaĂźne d'origine HBO Max Diff. Start studying Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra- un rĂ©sumĂ© des Ch 6-10. Étrange toutes les issues de leur AchevĂ© d'imprimer 01-02-2022. - La mort rĂ©ussit Ă  s'infiltrer dans le chĂąteau. Ajouter Ă  ma liste de souhaits DisponibilitĂ© en succursale. Un jour, en l'honneur de nobles voisins, il organise un somptueux banquet. Il se ferme et s'exclame Oui, il est la vie elle-mĂȘme. siĂšcle ; ils explorent Ă©galement les questionnements de l’écrivaine sur le deuil, la souffrance et la mort dans le sillage des Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© sa vie entre 2000 et 2015. Le narrateur omniscient du rĂ©cit prĂ©sente l'arrivĂ©e de la Mort Rouge de façon impassible, comme une consĂ©quence logique de la dĂ©pravation morale. Le sang, mis en avant dans l'histoire Ă  travers la couleur rouge, reprĂ©sente Ă  la fois la vie et la mort. Traduite en français 
 cit.. 8. 4 Je m’intĂ©resse Ă  ces couleurs qui m’accompagnent, pour certaines depuis longtemps dĂ©jĂ . Cadeaux originaux t-shirts, masques, bodies et sweats Ă  capuche. RĂ©sumĂ© de La chute de la maison Usher d'Edgar Allan Poe Le personnage principal de l'histoire, qui en est le narrateur et dont le nom nous est inconnu, reçoit un jour une lettre d'un ami d'enfance, Roderick Usher. VĂȘtements de poupĂ©e. Un ho mme alcoolique est peu Ă  peu exaspĂ©rĂ© par la prĂ©sence de son chat. Nombre de pages 31. Un messager et le chƓur racontent ensuite qu’HĂ©mon s’est tuĂ©, que la reine est morte ; CrĂ©on se retrouve donc seul. Celui-ci lui demande de le retrouver dans sa demeure, qui est Ă©loignĂ©e et isolĂ©e du reste du monde. Traveling Light Droit d'auteur Robert Brasillach Ă©galement en apprenant la mort de son fils. Le masque que cachait le visage reprĂ©sentait si bien la physionomie d'un cadavre raidi, que l'analyse la plus minutieuse aurait difficilement dĂ©couvert l'artifice. € Ajouter au panier. Not Now. 1964 Le Masque de la Mort Rouge The Masque of the Red Death, film de Roger Corman. Son principal complice Ă©tait Langlais, qui avait fait croire au vol avec violence du dĂ©pĂŽt d'armes de la PJ. MĂȘlant habilement fiction et rĂ©alitĂ©, atmosphĂšres funestes et Ă©lans amoureux, Les nuits de la peste est un roman grave et tendre qui nous montre comment une situation de crise peut devenir le terreau d’une rĂ©volution politique. Dehors, la rĂ©volte gagne aussi la foule tandis qu’Antigone Ă©change quelques mots avec le garde qui l’a arrĂȘtĂ©e elle sera murĂ©e vivante. Yann est un Cavalier. ich mit den anderen wollen es dir auch zukĂŒnftig begĂŒnstigen deine Produkt-Erfahrungen mit anderen zu teilen, um 
 Double Assassinat dans la rue morgue 2016-08-18 Deux femmes sont retrouvĂ©es assassinĂ©es rue Morgue. Sign up. Le masque imaginĂ© est unique en son genre, provocatif, artificiel, signe de terreur cñ€™est-Ă -dire quñ€™on ne pourra en retrouver un autre Ă  mille lieues dñ€™ici. La maladie de Lyme se guĂ©rit habituellement efficacement Ă  l’aide d’antibiotiques. Une Ă©pidĂ©mie de mort rouge, une peste dñ€™une violence effroyable, frappe la contrĂ©e. QuantitĂ© . Prospero, un prince adorateur de Satan, a Ă©tendu son pouvoir sur toute une province, asservissant les ñ€© L'OMS a donnĂ© une confĂ©rence en voici le rĂ©sumĂ© - L'infection Ă  coronavirus ne provoque pas un rhume avec un grand nez mouillĂ© ou une toux avec un rhume, mais une toux sĂšche et 
 - Le prince Prospero invite ses amis a un grand bal masquĂ©. Une version rĂ©visĂ©e est parue le 19 juillet 1845 dans le Broadway Journal sous son titre dĂ©finitif. Question 1/7. Le Diable est dĂ©masquĂ© c'est Xavier Ballard, qui agissait par mĂ©galomanie et goĂ»t de l'argent. Le Masque de la mort rouge dñ€™Edgar Allan Poe. Nom de la release Dark Tales Le Masque de la mort Rouge par Edgar Allan Poe Edition Collector HURLUS January 12, 
 Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. RĂ©sumĂ© de La lettre volĂ©e. 6 Lñ€™ambivalence profonde du masque de la Mort Rouge ñ€© A ses cĂŽtĂ©s, sa maĂźtresse Julianna ainsi que la jeune Francesca dont il tient prisonnier le pĂšre et le fiancĂ©. Le masque de la mort rouge dñ€™Edgar Allan Poe. Personnages principaux Le prince Prospero. Le narrateur. Plus d'impression d'art de Aubrey 
 Log in. Athelstan aux prises avec une figure dĂ©moniaque qui oscille entre passĂ© et aoĂ»t 1361. VĂȘtements enfant et bĂ©bĂ© sur le thĂšme Visage De Rubis, personnalisĂ©s par des artistes. LE MASQUE DE LA MORT ROUGE RĂ©sumĂ© L'Italie, au XIIe siĂšcle. ; 2005 Le ñ€© Qualifizierte Bestellungen werden kostenlos geliefert. BildschĂ€rfe PERFEKT. Spell. Prospero, un prince dĂ©vot de Satan, se terre dans son chĂąteau contre la Mort Rouge, une peste qui dĂ©vaste le pays. Titre Le Masque de la mort rouge / The Masque of the Red Death. ñ€© Portrait devient brillante et pleine de vie, la femme du mĂȘme pĂąle et affaibli. RĂ©sumĂ©. 688 pages, 2 cartes, 150 x 215 mm. InvitĂ© Steve Villeneuve de Sur la route de l'horreur et Hail to the semaine, nous jasons d'un film qui a rĂ©volutionnĂ© le cinĂ©ma d'horreur Ă  sa sortie en 1981 ou en 1983.Steve Ă©tait l... – Listen to TSLP Ép. 6 Supernal, terme quñ€™affectionne Poe et qui apparaĂźt notamment dans The Poetic Principle, essai publ ; 7 James W. Gargano, op. Subjects. le premier garde, Externer Link, öffnet neuen Tab Twitter Lehrer-Online - Netzwerk und Informationsplattform fĂŒr Lehrerinnen und Lehrer von Schulen ans Netz "Le personnage Ă©tait grand et dĂ©charnĂ©, et enveloppĂ© d'un suaire de la tĂȘte aux pieds. Retrait en librairie possible sous 2h . d'Ă©pisodes 13 Chronologie Saison 2 modifier La troisiĂšme saison de Titans Titans, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e amĂ©ricaine , est constituĂ©e de treize Ă©pisodes et diffusĂ©e du 12 aoĂ»t 2021 au 21 octobre 2021 sur HBO Max , aux États-Unis. Produktionszeit 2-4 Werktage. Langue originale Anglais. Als er im selben Jahr das neue StĂŒck Edmond 
 Durant la RĂ©publique fasciste de SalĂČ, quatre seigneurs Ă©laborent un rĂšglement pervers auquel ils vont se conformer. Peut-ĂȘtre se le demandent-elles encore. L’OpĂ©ra de la terreur The Evil Dead 1981 by Terreur sur le Pod instantly on your tablet, phone or browser - no downloads needed. About See All. d'Ă©pisodes 13 Chronologie Saison 2 modifier La troisiĂšme saison de Titans Titans, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e amĂ©ricaine , est constituĂ©e de treize Ă©pisodes et diffusĂ©e du 12 aoĂ»t 2021 au 21 octobre 2021 sur HBO Max , aux États-Unis. ñ€© Resume Du Livre Le Masque De La Mort Rouge, Cause And Effect Essay Examples For College Pdf, Essay In In Modern Revival Series Social Sociology Theory, What Makes You Truly Happy Essay, Does 
 La Mort Rouge est le nom donnĂ© Ă  la peste. Le narrateur nous dĂ©crit ses effets. Le prince Prospero et un millier dñ€™amis sñ€™enferment alors dans une abbaye afin dù€™éviter la contagion. Ils ont tous les loisirs et lñ€™approvisionnement nĂ©cessaire pour survivre. Illustration de Harry Clarke en 1919. 2021, La Peste Ă©carlate suivi du Masque de la Mort rouge - Classiques et Contemporains, Philippe Tomblaine, Jack London, Edgar Allan Poe, Magnard. » Et soudain, il se rend compte que sa femme est morte, quand il a fait le dernier mouvement de la brosse. Sie finden Rezensionen und Details zu einer vielseitigen Blu-ray- ñ€© L'Ă©tranger qui a osĂ© porter le masque de la Mort rouge est condamnĂ© par le prince Ă  La fusillade La pendaison L'Ă©cartĂšlement. Le marchand de masques de Troyat. George Cooper . LE MASQUE DE LA MORT ROUGE, par Edgar ALLAN POE Traduction de Charles BAUDELAIRE La Mort Rouge avait pendant longtemps dĂ©peuplĂ© la contrĂ©e. LE MASQUE DE LA MORT ROUGE, par Edgar ALLAN POE Traduction de Charles BAUDELAIRE La Mort Rouge avait pendant longtemps dĂ©peuplĂ© la contrĂ©e. Alors que le cruel gĂ©nĂ©ral Gor dĂ©truit tout sur son passage pour retrouver le Masque de la Mort, Yann et son oiseau-flamme cherchent les autres BĂȘtes et leurs Cavaliers. Le test Elisa » est systĂ©matiquement utilisĂ© depuis 2006 pour dĂ©pister la maladie, en vertu d’un protocole Ă©tabli par les autoritĂ©s sanitaires. Le masque de la mort rouge L'auteur EDGAR ALLAN POE Edgar Allan Poe est un Ă©crivain amĂ©ricain nĂ© Ă  Boston le 19 janvier 1809 et mort Ă  Baltimore le 7 octobre 1849. Le masque de la mort rouge. Administrateur Collection de Texte 2018 collecte Ă©galement d'autres images liĂ©es le masque de la mort rouge texte en dessous de cela. Le masque de la mort rouge dñ€™Edgar Allan Poe Personnages principaux Le prince Prospero Le narrateur Lù€™étranger au masque RĂ©sumĂ© La Mort Rouge est le nom donnĂ© Ă  la peste. Trouver la miel aquarelle photo idĂ©ale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions d’images LD et DG abordables de haute qualitĂ©. Fiche de lecture Le masque de la mort rouge L'auteur EDGAR ALLAN POE Edgar Allan Poe est un Ă©crivain amĂ©ricain nĂ© Ă  Boston le 19 janvier 1809 et mort Ă  Baltimore le 7 octobre 1849. - Le thĂšme du ñ€© Auteur Edgar Allan Poe. daher möchten wir gerne deine Meinung zu unseren Produktempfehlungen erfahren. VĂȘtements enfant et bĂ©bĂ© sur le thĂšme Visage De Rubis, personnalisĂ©s par des artistes. See more of Le Masque de la Mort Rouge on Facebook. Le Journal d'Anne Frank de Frank. B. SĂ©rie TV The Following Saison 1 Episode 14/15 - Le masque de la mort rouge. Or, lors d'un bal masquĂ©, Satan s'inviteñ€© Une table des matiĂšres dynamique permet d'accĂ©der directement aux diffĂ©rentes sections. Nom de la release Dark Tales Le Masque de la mort Rouge par Edgar Allan Poe Edition Collector HURLUS January 12, 
 Au Moyen Âge, en Italie, le prince Prospero, seigneur des lieux humilie ses paysan Lisez« Le Masque de la Mort Rouge » de Edgar Allan Poe disponible chez Rakuten Kobo. Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) est une nouvelle d'Edgar Allan Poe publiĂ©e pour la premiĂšre foi
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LeMasque de la Mort Rouge La plupart de l'art choisi pour représenter les scÚnes sont historiquement inapproprié, manquant, ou trop limité pour marquer. Il est évident que l'étudiant n'a pas mis beaucoup de temps, d'effort et de créativité
InfosDiffusionsCastingRĂ©sumĂ©Au XIIe siĂšcle, l'Italie est en proie Ă  une Ă©pidĂ©mie de peste. Le prince Prospero, adorateur invĂ©tĂ©rĂ© de Satan, se retire dans son chĂąteau avec Juliana, sa maĂźtresse, et une jeune fille nommĂ©e Francesca dont il retient prisonniers le pĂšre et le fiancĂ©. Le chĂąteau rĂ©sonne d'inquiĂ©tants bruits d'orgies et de meurtres. Un jour arrive un mystĂ©rieux personnage, tout de rouge vĂȘtuGenreFilm - HorreurAnnĂ©e de sortie1964AvecVincent Price, Hazel Court, Jane Asher, David Weston, Paul Whitsun-Jones, Patrick Magee, Roger Corman, Edgar Allan Poe, R. Wright Campbell, Charles BeaumontInfos supplĂ©mentairesProgramme dĂ©conseillĂ© aux moins de 12 ansAvis des internautes 1Vous avez aimĂ© ce programme ? 142. S21, la machine de mort Khmere Rouge Bande-annonce VF. AllocinĂ©. 1:38. L'ImpĂ©ratrice rouge Bande-annonce VO. AllocinĂ©. 2:06. Les Lauriers-roses rouges Bande-annonce VO. AllocinĂ©. La Mort en pantalon rouge La Mort en pantalon rouge Auteur John Dickson Carr Pays États-Unis Genre Roman policier historique Version originale Langue Anglais Titre Scandal at High Chimneys Éditeur Harper Lieu de parution New York Date de parution 1959 Version française Traducteur Jean-AndrĂ© Rey et Claudine Rey Éditeur Librairie des Champs-ÉlysĂ©es Collection Le Masque no 1876 Lieu de parution Paris Date de parution 1987 Nombre de pages 221 ISBN 2-7024-1757-4 La Mort en pantalon rouge — Scandal at High Chimneys, dans l'Ă©dition originale — est un roman policier historique amĂ©ricain de John Dickson Carr publiĂ© en 1959. RĂ©sumĂ© À Londres, en 1865, Clive Strickland, un ancien avocat devenu romancier Ă©voque devant son ami Victor Damon la menace angoissant qui pĂšse sur ses sƓurs Kate et Celia qui rĂ©sident dans la demeure familiale victorienne de High Chimneys, dans le Berkshire. Peu aprĂšs, Clive, Victor, son pĂšre Matthew, ancien avocat de la Couronne et d'autres personnages, dont l'arrogant Albert Tressider, se trouvent rĂ©unis Ă  High Chimneys. Entre-temps un fantĂŽme, vĂȘtu d'une redingote et d'un pantalon rouge, vient hanter les lieux. La tension monte d'un cran lorsque Matthew Damon est assassinĂ© alors qu'il se trouve dans une chambre close. Le dĂ©tective privĂ© Jonathan Whicher, ancien inspecteur de Scotland Yard, est chargĂ© par Clive de rĂ©soudre l'affaire. Éditions Éditions originales en anglais en Carter Dickson, Scandal at High Chimneys, New York, Harper, 1959 — Ă©dition originale amĂ©ricaine. en Carter Dickson, Scandal at High Chimneys, Londres, Heinemann, 1959 — Ă©dition originale britannique. Éditions françaises fr John Dickson Carr auteur, Jean-AndrĂ© Rey traducteur et Claudine Rey traducteur, La Mort en pantalon rouge [ Scandal at High Chimneys »], Paris, Librairie des Champs-ÉlysĂ©es, coll. Le Masque. Les maĂźtres du roman policier no 1876 », 1987, 221 p. ISBN 2-7024-1757-4, BNF 36195999 fr John Dickson Carr auteur, Jean-AndrĂ© Rey traducteur et Claudine Rey traducteur trad. de l'anglais, La Mort en pantalon rouge [ Scandal at High Chimneys »], Paris, Librairie des Champs-ÉlysĂ©es, coll. Club des Masques no 618 », 1997, 221 p. ISBN 2-7024-2314-0, BNF 35525742 Source Roland Lacourbe, John Dickson Carr scribe du miracle. Inventaire d'une Ɠuvre, Amiens, Encrage, 1997, p. 116-177. John Dickson Carr SĂ©rie Henri Bencolin Le mariĂ© perd la tĂȘte ‱ La Mort sous un crĂąne ‱ Le Secret du gibet ‱ ClĂ©s d'argent et Figures de cire ‱ Le Retour de Bencolin SĂ©rie Dr Gideon Fell Le Gouffre aux sorciĂšres ‱ Le Chapelier fou ‱ Le Huit d'Ă©pĂ©es ‱ Le Barbier aveugle ‱ L'Arme Ă  gauche ‱ Trois cercueils se refermeront ‱ Le Meurtre des Mille et Une Nuits ‱ À rĂ©veiller les morts ‱ Le NaufragĂ© du Titanic ‱ Les Yeux en bandouliĂšre ‱ Meurtre aprĂšs la pluie ‱ Un fantĂŽme peut en cacher un autre ‱ Suicide Ă  l'Ă©cossaise ‱ Le juge Ireton est accusĂ© ‱ À la vie, Ă  la mort ‱ Celui qui murmure ‱ Le Sphinx endormi ‱ Satan vaut bien une messe ‱ Le mort frappe Ă  la porte ‱ En dĂ©pit du tonnerre ‱ Le Spectre au masque de soie ‱ Panique dans la baignoire ‱ Lune sombre SĂ©rie Sir Henry Merrivale La Maison de la peste ‱ La Mort dans le Miroir ‱ La Maison du Bourreau ‱ Les Meurtres de la licorne ‱ Arsenic et Boutons de manchette ‱ La police est invitĂ©e ‱ La FlĂšche peinte ‱ Ils Ă©taient quatre Ă  table ‱ Le lecteur est prĂ©venu ‱ Eh bien, tuez maintenant ! ‱ Impossible n'est pas anglais ‱ On n'en croit pas ses yeux ‱ L'Homme en or ‱ Je prĂ©fĂšre mourir ‱ Il n'aurait pas tuĂ© Patience ‱ L'habit fait le moine ‱ La Maison de la terreur ‱ Le Squelette dans l'horloge ‱ Passe-passe ‱ La Nuit de la Veuve ricanante ‱ Le Rideau cramoisi ‱ Le FantĂŽme du cavalier Autres romans policiers La Main de marbre ‱ La Chambre ardente ‱ Feu sur le juge ! ‱ Mort dans l'ascenseur ‱ Un coup sur la tabatiĂšre ‱ Les Neuf Mauvaises RĂ©ponses ‱ Patrick Butler Ă  la barre Romans policiers historiques Les Meurtres de Bowstring ‱ La FiancĂ©e du pendu ‱ Le Diable de velours ‱ Capitaine Coupe-Gorge ‱ À chacun sa peur ‱ Hier, vous tuerez ‱ La Mort en pantalon rouge ‱ La SorciĂšre du Jusant ‱ Les DĂ©moniaques ‱ Le Grand Secret ‱ Papa lĂ -bas ‱ The Ghost’s High Noon ‱ Les Nouveaux MystĂšres d'Udolpho Recueils de nouvelles Service des affaires inclassables ‱ Les Exploits de Sherlock Holmes ‱ L'Homme qui expliquait des miracles ‱ Grand Guignol Autres ouvrages The Murder of Sir Edmund Godfrey ‱ La Vie de Sir Arthur Conan Doyle CatĂ©gories Roman de John Dickson Carr prĂ©sentant une Ă©nigme en chambre closeRoman amĂ©ricain paru en 1959Roman policier amĂ©ricain1959 en littĂ©rature policiĂšreRoman de John Dickson CarrOuvrage publiĂ© dans la collection Le MasqueDerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 29/11/2020. Nouvellede l'Ă©crivain amĂ©ricain Edgar Allan Poe Pour d'autres utilisations, voir Le Masque de la Mort Rouge (homonymie). "Le Masque de la mort rouge"Illustration pour "Le masque de la mort rouge" par Harry Clarke, 1919AuteurEdgar Allan PoeTitre original"Le masque de la mort rouge: un fantasme"PaysÉtats UnisLangueAnglaisGenre (s)Fiction gothique,

1 Le titre de ce conte sera repris, tout au long de l’article, sous la forme abrĂ©gĂ©e de The Masque ... 2 Il s’agit des contes du Club de l’In-Folio publiĂ©s entre 1833 et 1835 et dont Henri Justin a donnĂ© ... 1Dans le corpus des contes de Poe, "The Masque of the Red Death"1 se prĂ©sente comme l’un des rĂ©cits les plus linĂ©aires dans toute l’acception du terme. DotĂ© d’une structure diĂ©gĂ©tique lisse, ce rĂ©cit relate une anecdote brĂšve et limpide dont le cadre historique indĂ©terminĂ© contribue Ă  renforcer, avec une grande efficacitĂ©, l’aspect allĂ©gorique du conte. Or, en matiĂšre d’allĂ©gorie, Poe n’en est pas ici Ă  son premier tableau. Parmi les onze contes du dĂ©but de la carriĂšre littĂ©raire de Poe2, il en est plusieurs qui ont Ă©tĂ© Ă©crits dans cette veine dont "King Pest" qui paraĂźt en 1835, soit sept ans avant "The Masque", avec le sous-titre "A Tale Containing an Allegory". 3 La peste – aussi appelĂ©e Yellow Jack – de mĂȘme que le cholĂ©ra firent des ravages surtout Ă  Baltimo ... 4 GĂ©rard Genette, Discours du rĂ©cit», Figures III 72. 2Certes, les deux contes s’inspirent directement des souvenirs de la peste qui sĂ©vissait encore au dĂ©but des annĂ©es 1830 sur la cĂŽte est des Etats-Unis3, mais c’est bien lĂ  l’unique facteur commun de ces deux rĂ©cits dont les visĂ©es profondes sont totalement divergentes. Aux attaques satiriques de "King Pest" dirigĂ©es contre Benjamin Disraeli et son roman Vivian Grey 1826 que Poe parodie Ă  outrance en recourant au burlesque le plus dĂ©bridĂ©, s’opposent, dans "The Masque", des considĂ©rations d’une tout autre portĂ©e, qui touchent Ă  des domaines aussi variĂ©s, et en apparence aussi Ă©loignĂ©s les uns des autres, que l’art, la temporalitĂ© et la cosmologie. Par ailleurs, si dans "King Pest" l’aspect allĂ©gorique se cantonne dans la sphĂšre de la fable morale, dans "The Masque", en revanche, il acquiert toute son envergure ; et si Poe Ă©prouve le besoin d’étaler la virulence de ses attaques sur une douzaine de pages dans le premier rĂ©cit, dans le second il ne lui en faut que six pour exprimer l’ensemble de ses soucis esthĂ©tiques et mĂ©taphysiques. C’est dire Ă  quel point l’allĂ©gorie se trouve condensĂ©e dans "The Masque" dont l’efficacitĂ© narratologique repose sur la parfaite coĂŻncidence entre rĂ©cit et histoire ou diĂ©gĂšse, selon la distinction Ă©tablie par Genette4. Les dĂ©tails symboliques de l’histoire narrĂ©e se conjuguent avec les deux paramĂštres essentiels du rĂ©cit que constituent le temps et l’espace pour donner Ă  la texture de "The Masque" une trame extrĂȘmement serrĂ©e sur le plan du signifiant, alors que sur celui du signifiĂ© elle est suffisamment lĂąche pour admettre une interprĂ©tation plurielle. "The Masque" se prĂȘte en effet Ă  deux niveaux de lecture essentiels, l’un en suivant l’axe syntagmatique du rĂ©cit et l’autre en s’élevant le long de l’axe paradigmatique. L’interaction constante de ces deux axes permet Ă  ce rĂ©cit, dont les vastes visĂ©es s’accommodent d’une rare laconicitĂ©, de couvrir trois domaines Ă  la fois le domaine de l’esthĂ©tique fourvoyĂ©e par l’interprĂ©tation perverse qu’en donne le hĂ©ros, le domaine existentiel sous-tendu par les rapports intimes qui lient entre eux les deux couples mort/vie et temps/espace, enfin, celui, Ă©minemment Ă©pistĂ©mique, de la cosmologie oĂč la rĂ©flexion poesque, telle un Ă©cho des affirmations d’Eureka, rejoint la pensĂ©e orientale, et notamment la tradition bouddhique, Ă  travers une eschatologie qui dĂ©bouche sur le centre vide ou le NĂ©ant de l’Absolu, terme incontournable du microcosme comme du macrocosme. Le bal masquĂ© une esthĂ©tique de la mort La thĂ©matique des masques 3"The Masque" se prĂ©sente sous la forme d’une cĂ©lĂ©bration festive qui n’est autre qu’une pĂ©rĂ©grination dans le temps et dans l’espace, au cours de laquelle le hĂ©ros, Prospero – prince au nom Ă©vocateur sur lequel nous reviendrons – et son entourage tentent par tous les moyens de bannir de leur vue et de leur vie toute idĂ©e de maladie, de souffrance et de mort, afin de jouir indĂ©finiment de leurs contraires. Dans le but d’échapper Ă  la peste qui sĂ©vit Ă  l’extĂ©rieur, Prospero crĂ©e un monde Ă  part et s’y enferme avec sa cour comme dans un vĂ©ritable microcosme qui n’en a pas moins conservĂ© du macrocosme ses deux paramĂštres essentiels, Ă  savoir le temps et l’espace. Dans cette oasis de paix Prospero s’ingĂ©nie Ă  organiser un bal masquĂ© d’une grande originalitĂ©, oĂč le bizarre le dispute au luxe cette assemblĂ©e privilĂ©giĂ©e Ă©volue, accompagnĂ©e des accords joyeux d’un orchestre mais aussi du sinistre carillon d’une horloge, Ă  travers une sĂ©rie de sept chambres tendues de couleurs diffĂ©rentes, et doit arborer des masques extravagants mais Ă©voquant uniquement le plaisir et la joie de vivre In truth the masquerade license of the night was nearly unlimited. » Mais voilĂ  que l’on s’aperçoit tout d’un coup de la prĂ©sence, parmi la foule, d’un masque hors norme, celui de la Mort, entachĂ© de sang et complĂ©tĂ© d’un linceul en guise d’accoutrement. La farandole se transforme dĂšs lors en une poursuite effrĂ©nĂ©e de la Mort Rouge talonnĂ©e par Prospero qui, parvenu dans la derniĂšre chambre tendue de noir, s’effondre foudroyĂ© par la vision rapprochĂ©e de la Mort, tandis que ses courtisans, accourus Ă  sa rescousse, succombent un Ă  un, face Ă  l’horreur de leur dĂ©couverte le masque de la Mort Rouge est un masque sans corps, sans support tangible, vide, untenanted by any tangible form ». 4Il est intĂ©ressant de noter, en tout premier lieu, la distinction qu’établit ici Poe entre masque et mask. Si le Webster’s International Dictionary dĂ©finit les deux termes masque et mask comme exprimant une danse, une mascarade, une farandole composĂ©e de personnages masquĂ©s, Poe semble n’accorder cette dĂ©finition qu’au seul terme masque, marquant ainsi une nette distinction entre "The Masque" et "The Mask" de la Mort Rouge, le second terme renvoyant uniquement Ă  l’idĂ©e de dĂ©guisement, d’accoutrement. La distinction est d’importance car la Mort Rouge se trouve ainsi doublement topicalisĂ©e elle mĂšne la danse autant qu’elle est masquĂ©e ; elle est, pour ainsi dire, juge et partie car elle participe autant aux rĂ©jouissances du moment qu’elle en sera victime, devant disparaĂźtre, elle aussi, au terme de la mascarade. La Mort Rouge prĂ©sente un double statut dont la signification est Ă©loquente passant du statut de l’intrus effacĂ© au dĂ©but des libations – He had come like a thief in the night » – Ă  celui de meneur dans la derniĂšre partie du rĂ©cit, elle dĂ©montre ainsi l’omniprĂ©sence et l’omnipotence du mal que l’on croyait avoir Ă©radiquĂ©. Le fait que Prospero est Ă©galement omniprĂ©sent dans le rĂ©cit signale une thĂ©matisation partagĂ©e la Mort Rouge et le Prince sont tous deux maĂźtres des lieux, tous deux protagonistes d’une mĂȘme piĂšce en sept tableaux, tous deux vouĂ©s Ă  disparaĂźtre presque simultanĂ©ment. La Mort Rouge, outre son double statut, aurait-elle un double en la personne de Prospero ? Prospero se serait-il confrontĂ© Ă  son propre double sous les traits de la MortalitĂ©, tel William Wilson, ce hĂ©ros Ă©ponyme de la nouvelle de Poe qui meurt Ă  la vie aprĂšs avoir tuĂ© son double ? OĂč l’on voit que la thĂ©matique des masques n’est pas aussi transparente qu’il y paraĂźt et que le masque, au sens large du terme, recouvre le concept d’illusion parce qu’il touche aux phĂ©nomĂšnes liĂ©s Ă  la perception et Ă  la conscience claire – ou entĂ©nĂ©brĂ©e – des choses, comme c’est le cas avec Prospero. Spectacle, spectre et spĂ©cularitĂ© 5 James W. Gargano, The Masquerade Vision in Poe’s Short-Stories.,Baltimore, 1977. 5La Mort en ce royaume est doublement choquante car, d’une part, elle est tout Ă  fait incongrue et, d’autre part, elle se donne en spectacle de façon scandaleuse “The whole company, indeed, seemed now deeply to feel that in the costume and bearing of the stranger neither wit nor propriety existed”. "The Masque" se donne Ă  lire comme le compte rendu d’une rĂ©jouissance qu’une mise en scĂšne insolite mais mĂ©ticuleuse transforme en spectacle d’abord original puis hallucinant au cƓur de l’étrange tourbillon des fĂȘtards la prĂ©sence de la Mort Rouge constitue une mise en abĂźme du spectacle en devenant la principale attraction du moment, en assumant le rĂŽle du masque le plus rĂ©pugnant mais aussi le plus fascinant qu’on ait pu imaginer. Figure emblĂ©matique d’une instance inconsistante, vide de nature propre, et qui participe de ce que James W. Gargano5 appelle un complot Ă  la fois cĂ©leste et infernal destinĂ© Ă  rĂ©duire l’humanitĂ© Ă  l’anonymat total, le masque s’érige ici en objet de toutes les focalisations, dotĂ© de multiples effets de sens. 6 Supernal, terme qu’affectionne Poe et qui apparaĂźt notamment dans The Poetic Principle, essai publ ... 7 James W. Gargano, op. cit. 8. 6L’ambivalence profonde du masque de la Mort Rouge est en partie due Ă  son aspect spectral son accoutrement Ă©voque jusque dans le moindre dĂ©tail le spectre de la Mort – The figure was tall and gaunt, and shrouded from head to foot in the habiliments of the grave. », The mask 
 was made so nearly to resemble the countenance of a stiffened corpse ». Par ailleurs, cette dimension spectrale de la Mort Rouge se vĂ©rifie Ă  la fin du rĂ©cit lorsque les courtisans de Prospero s’aperçoivent avec horreur qu’il n’y a personne derriĂšre le masque qui serait donc une apparition surnaturelle, an agent from the supernal6 », comme le dĂ©finit Gargano7. Mais le spectral Ă  lui seul ne peut expliquer l’omnipotence du masque et la fascination qu’il exerce sur le public. Face Ă  ce masque, Prospero et ses courtisans succombent, terrassĂ©s par une vision insupportable, mais si cette vision s’avĂšre aussi insupportable pour les protagonistes de la mascarade c’est sans doute parce que le masque de la Mort Rouge porte en lui l’image de leur propre mortalitĂ©. 7La mort de Prospero et des autres face Ă  l’image de leur propre destin traduit de façon elliptique l’accomplissement de la mission allĂ©gorique du rĂ©cit la mort qu’ils veulent fuir est non seulement parmi eux mais aussi en eux, et sa manifestation, visible mais impalpable, est l’incarnation d’un incube enfoui au plus profond d’eux-mĂȘmes. Cette part de rĂ©el de chacun, inspĂ©cularisable, s’actualise ici, de façon poĂ©tique, grĂące Ă  la prĂ©sence du masque. Telle une illusion, un leurre au symbolisme trop cru et trop cruel, ce masque est en fait un masque-reflet qui fonctionne sur le plan de la confrontation spĂ©culaire 8 RenĂ© Dubois, Edgar A. Poe et le Bouddhisme 233. 
 la mascarade 
 se trouve confrontĂ©e Ă  un masque qui est Ă  la fois le reflet d’elle-mĂȘme et son expression archĂ©typale de par l’omnipotence de sa fonction. Tout comme la mascarade est dĂ©pourvue de nature propre et vide par nature, son reflet est pure illusion qui se dissipe Ă  l’issue de sa mission dissolvante. Bien qu’illusoire, le masque-reflet est tout puissant car il est dotĂ© de pouvoirs malĂ©fiques comme de pouvoirs bĂ©nĂ©fiques 
. Le masque-reflet apparaĂźt alors non pas comme le double des masques mais leur archĂ©type dont la prĂ©sence, nĂ©cessaire et fatale, nourrit, avant de clore, la diĂ©gĂšse du 8Nul besoin pour le masque-reflet d’exercer une coercition quelconque sur les autres masques, ce qui n’est pas sans rappeler l’étrange mais non moins efficace passivitĂ© du double de William Wilson, le hĂ©ros Ă©ponyme. La mission de la Mort Rouge, Ă  l’instar de celle du double de William Wilson, doit s’accomplir selon une logique liĂ©e, nous le verrons, Ă  l’eschatologie cosmologique, sans aucune provocation dĂ©libĂ©rĂ©e ni aucune violence superflue. 9La spĂ©cularitĂ© qui caractĂ©rise les rapports entre la Mort Rouge et Prospero est marquĂ©e dans le texte par la prĂ©sence de certains dĂ©tails qui se font Ă©cho la couleur rouge du sang qui Ă©voque les hĂ©morragies causĂ©es par la peste, souille le masque ainsi que l’accoutrement de la Mort Rouge, et se dĂ©tecte Ă©galement sur le front exaspĂ©rĂ© du Prince. Par ailleurs, tel un rappel adressĂ© Ă  tous les protagonistes prĂ©sents concernant le symbole Ă  la fois de la vie et de la mort, le rouge flamboie en lueurs fulgurantes sur les draperies noires de la septiĂšme et derniĂšre chambre, Ă  travers les vitres rouge-sang de la fenĂȘtre. SpĂ©cularitĂ© entre spectre et spectateurs, entre extĂ©rieur ensanglantĂ© et intĂ©rieur rougeoyant, sĂ©grĂ©gation entre macrocosme au sang viciĂ© et microcosme au sang purifiĂ©, tout concourt Ă  l’expression d’une obsession, celle de la mort dont le sang serait l’auxiliaire, comme le perçoivent Prospero et son entourage. Et c’est en cela que rĂ©side toute la tragĂ©die du Prince si le masque de la Mort Rouge est un leurre, c’est aussi un avertissement car le Prince s’est leurrĂ© lui-mĂȘme sous la conduite d’une hubris suicidaire. Chronique d’une mort annoncĂ©e 9 Il s’agit tout particuliĂšrement de William Wilson », The Black Cat », The Tell-tale Heart », ... 10En digne hĂ©ros des temps mythiques relevant d’un passĂ© indĂ©terminĂ©, Prospero poursuit un rĂȘve chimĂ©rique qui le mĂšne, malgrĂ© lui, Ă  l’auto-destruction. "The Masque" est le rĂ©cit d’une mort annoncĂ©e dont la diĂ©gĂšse repose sur des supports temporels et gĂ©ographiques propres Ă  une thĂ©matique multiple celle de l’enfermement, celle de la rĂ©duction ou rĂ©gression, et celle de la dissolution, sur lesquelles nous reviendrons. En considĂ©rant ce rĂ©cit avec une certaine distance, et en gardant Ă  l’esprit le souvenir d’autres contes poesques de mĂȘme nature et aux visĂ©es similaires9, le lecteur averti aura dĂ©tectĂ© ici, comme ailleurs, l’aspect inĂ©luctable d’une marche vers l’anĂ©antissement de soi Ă  travers la nĂ©gation utopique d’une destinĂ©e humaine jugĂ©e par le narrateur/hĂ©ros comme trop indigne d’ĂȘtre vĂ©cue, trop en deçà de ses aspirations profondes qui peuvent ĂȘtre ici de nature hubristique, et lĂ  de nature nĂ©vrotique, ou encore les deux Ă  la fois. 11Ici comme ailleurs, il s’agit d’une dissidence, d’un Ă©tat de rĂ©bellion qui vise Ă  affranchir le sujet d’un certain asservissement physique, ou moral, devenu intolĂ©rable. De façon tout Ă  fait paradoxale, mais aussi profondĂ©ment poĂ©tique, le sujet poesque abandonne le carcan initial pour un autre en se rĂ©fugiant dans une sphĂšre aussi illusoire qu’alĂ©atoire. Mais l’important n’est pas lĂ  ; ce qui importe c’est qu’il a lui-mĂȘme créé cet enfermement et qu’il y a librement consenti. Une volontĂ© suicidaire prĂ©side au dĂ©veloppement de l’action comme Ă  ses consĂ©quences. De chambre en chambre, de couleur en couleur et d’heure en heure, Prospero mĂšne une danse qui s’avĂšre macabre non pas tant Ă  cause de la prĂ©sence du masque de la Mort Rouge qu’à cause de sa volontĂ© de rĂ©volte. Le bal masquĂ© de Prospero est une randonnĂ©e mortelle, une errance topographique et existentielle dont le terme est la dissolution totale. Le carillon de l’horloge rythme cette marche vers le point de non-retour tandis que la succession des chambres marque la distribution symbolique de l’espace qui sĂ©pare l’ĂȘtre du non-ĂȘtre et que Prospero s’est attribuĂ© comme territoire immuable, Ă  jamais soustrait Ă  l’empire et Ă  l’emprise de la mortalitĂ©. Aucun leurre n’aura Ă©tĂ© aussi fatal, Ă  l’exception, peut-ĂȘtre, de celui qui s’est emparĂ© du peintre dans "The Oval Portrait" oĂč l’on peut voir l’hubris de nouveau Ă  l’Ɠuvre et menant inĂ©luctablement Ă  la mort de toutes les illusions. Ici, comme dans les autres contes de la mĂȘme veine, la dimension poĂ©tique du rĂ©cit s’articule autour de l’idĂ©e de dĂ©sir contraire Ă  la norme, de normalitĂ© contrecarrĂ©e, de fuite centrifuge, et s’appuie sur des modalitĂ©s d’accomplissement qui obĂ©issent aux canons artistiques de Poe. La perversion de l’esthĂ©tique 12PlacĂ©e sous le signe de la rĂ©gression, la diĂ©gĂšse de "The Masque" s’appuie sur des composantes d’une efficacitĂ© remarquable mais dont la signification profonde fait apparaĂźtre une perversion de l’esthĂ©tique doublĂ©e d’une perversion Ă©thique que l’on examinera en derniĂšre partie. Les auxiliaires de la rĂ©gression festive 10 Marie Bonaparte, Ă©lĂšve et amie de Freud, dans Edgar Poe, sa vie-son Ɠuvre 1958, dĂ©crit la Mort R ... 13Architecture et alchimie semblent Ă  l’origine de l’assise esthĂ©tique de "The Masque". On aura dĂ©jĂ  remarquĂ© une grande similitude architecturale entre les divers intĂ©rieurs poesques de la maison des Usher aux caves de MontrĂ©sor dans "The Cask of Amontillado" en passant par l’école du RĂ©vĂ©rend Bransby dans "William Wilson", ce n’est qu’enfilades de chambres et dĂ©dales de couloirs et d’escaliers sombres et tortueux, reprĂ©sentatifs d’une architecture que d’aucuns considĂšreront comme l’équivalent symbolique d’un cheminement freudien vers quelque matrice obsessionnelle10. La disposition sinueuse des chambres dans "The Masque", cependant, semble devoir se prĂȘter Ă  une analyse portant essentiellement sur les valeurs esthĂ©tiques de Poe plutĂŽt qu’à une quelconque interprĂ©tation psychanalytique. En effet, et si l’on en croit John T. Irwin, le penchant de Poe pour les arabesques architecturales ne serait pas Ă©tranger Ă  son admiration pour le peintre anglais Hogarth dont la pensĂ©e artistique consignĂ©e dans The Analysis of Beauty, publiĂ© en 1753, considĂšre que la ligne serpentine est l’une des deux formes – l’autre Ă©tant celle du D – les plus reprĂ©sentatives, non seulement de la beautĂ© et de la grĂące, mais aussi de la totalitĂ© de l’ordre formel 11 John T. Irwin, The Mystery to a Solution 408-409. And certainly if Poe knew Hogarth’s work, he would have known of his association with the serpentine line. For as Hogarth himself points out in the preface to The Analysis of Beauty, the self-portrait published as a frontispiece to his engraved works showed “a serpentine line, lying on a painter’s pallet”, and beneath it the words “THE LINE OF BEAUTY”. Finally, it seems hard to believe that anyone as interested as Poe was in questions of analysis and in the subject of the sublime and beautiful would not have made it a point to read a work entitled The Analysis of Beauty, particularly if it had been written by an artist whose work he 14La sinuositĂ© architecturale dans The Masque, comme dans les autres contes oĂč elle figure, reflĂšte Ă  la fois les mĂ©andres enchevĂȘtrĂ©s d’un parcours topographique qui relĂšve, nous le verrons, du parcours mandalaĂŻque, et la complexitĂ© psychologique du sujet, en l’occurrence le Prince Prospero. Chez ce dernier, le goĂ»t pour le bizarre – The duke’s love of the bizarre » – se traduit Ă©galement Ă  travers l’alchimie des couleurs qui n’est pas sans rappeler l’alchimie tantrique. Les couleurs diffĂ©rentes des sept chambres s’animent sous l’effet quasi magique du feu provenant des trĂ©pieds disposĂ©s de l’autre cĂŽtĂ© des vitres teintĂ©es qui illuminent les piĂšces. Cet Ă©clairage indirect mais pas moins efficace pour autant, filtrĂ© et colorĂ© de la plus vive façon, vient renforcer la tonalitĂ© de la fĂȘte Ă©trange celle-ci est Ă  la fois rĂ©jouissance et initiation, comparable en cela Ă  l’expĂ©rience holistique du Tantrisme qui englobe Ă  la fois le plan physique et le plan psychologique. Couleurs successives et mouvantes dont l’effet est rĂ©gi par une source lumineuse vacillante, feux magiques autant que purificateurs fonctionnant comme agents de mĂ©tamorphoses, se conjuguent pour confĂ©rer aux personnages leur aspect de rĂȘve fantomatique To and fro in the seven chambers there stalked, in fact, a multitude of dreams. And these – the dreams – writhed in and about, taking hue from the rooms, and causing the wild music of the orchestra to seem as the echo of their steps. 12 Plusieurs critiques l’affirment, comme Jean-Louis Grillou qui, dans son article Death in Venice,... 13 L’alchimie poesque prĂ©sente - et en cela rejoint l’alchimie tantrique - une dimension sotĂ©riologiq ... 15MĂ©tamorphoses physiques et psychologiques, visĂ©es communes de toute alchimie, se retrouvent au cƓur des alchimies poesque et tantrique. Poe connaissait l’alchimie12 mais n’a pas Ă©crit des nouvelles alchimiques pour autant le discours alchimique chez Poe n’est pas une fin en soi, pas plus que la pratique alchimique ne l’est chez l’initiĂ© tantrique. Sans doute Poe avait-il compris tout le parti qu’il pouvait tirer de l’alchimie pour vĂ©hiculer certaines de ses convictions dans ses Ă©crits de fiction. L’alchimie apparaĂźt dans "The Masque" comme un moyen Ă  la fois poĂ©tique et sotĂ©riologique13 permettant de rendre compte du rituel esthĂ©tique qui sous-tend le passage du temps et donc de la vie. L’allĂ©gorie se dĂ©ploie ici dans toute son envergure en recouvrant le souci existentiel du voile poĂ©tique d’une reprĂ©sentation festive dont la nature est Ă©minemment rĂ©gressive. L’architecture serpentine, le chatoiement des couleurs, la fulgurance des feux, ainsi que les accords hystĂ©riques de l’orchestre, convergent, tous, vers le lieu de leur propre anĂ©antissement, c’est-Ă -dire la derniĂšre chambre ou chambre-sĂ©pulture oĂč la vie sous toutes ses formes s’éteint malgrĂ© toute l Ă©nergie dĂ©ployĂ©e par Prospero et les siens. Par ailleurs, le nombre sept,Ă  l’instar des couleurs, participe de ce parcours rĂ©gressif Ă  travers l’allusion aux sept Ăąges de l’homme dont parle Jaques dans As You Like It. Le septiĂšme Ăąge, tel que le dĂ©crit Jaques, offre un Ă©cho saisissant de la clĂŽture de "The Masque" marquĂ©e par la nĂ©gativitĂ© totale 14 As You Like It, Act II, scene VII. Last scene of all,That ends this strange eventful history,Is second childishness, and mere oblivion;Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans every 15 Poe expose clairement ces critĂšres dans son compte rendu des Twice-told Tales 1842 de Hawthorne ... 16 Roger Bozzetto, “La recherche de l’émerveillement et de la sidĂ©ration”. Europe, n°868-869 140. 16La thĂ©matique de la rĂ©gression, exprimĂ©e sur le mode poĂ©tique, vise, selon des critĂšres artistiques bien dĂ©finis15, l’unitĂ© d’effet qui exige, selon Poe, que tous les dĂ©tails du rĂ©cit convergent vers un seul et mĂȘme effet amenĂ© comme un point d’orgue qui, tout en clĂŽturant le conte, laisse hĂ©ros et lecteurs sous le choc d’un vĂ©ritable coup de théùtre. C’est en ce nƓud Ă  la fois poĂ©tique et thĂ©matique que la couleur rouge acquiert toute son importance elle apparaĂźt comme emblĂ©matique d’un effet de fascination – ou de sidĂ©ration, pour reprendre lemot de Roger Bozzetto- dont l’emprise sur Prospero et ses courtisans est totale. La Mort Rouge, en traversant les salles du chĂąteau, telle une figure de proue fascinante, davantage suivie que poursuivie, rĂ©alise ainsi l’unitĂ© d’effet du rĂ©cit, et fait Ă©cho Ă  l’idĂ©e que Poe inaugure dans l’art de la nouvelle une esthĂ©tique de l’effet qui court comme un fil rouge dans toute son Ɠuvre. »16 Une esthĂ©tique de l’excĂšs 17De façon quelque peu paradoxale, et ceci se vĂ©rifie Ă©galement dans d’autres contes tels que "Ligeia", l’esthĂ©tique de "The Masque" apparaĂźt comme un mĂ©lange impur, empreint d’ambiguĂŻtĂ©, qui se situe Ă  la frontiĂšre du Beau et du Laid, du Sublime et de l’Horreur, entre l’attraction et la rĂ©pulsion, s’érigeant ainsi en mĂ©taphore poĂ©tique du processus cosmologique qui sous-tend ce rĂ©cit. Par le biais d’affirmations maintes fois rĂ©itĂ©rĂ©es, Poe opĂšre la mutation de l’esthĂ©tique de Prospero en une inesthĂ©tique » qui prĂ©figure toute l’horreur de la situation tout en exprimant une rĂ©gression par rapport aux canons esthĂ©tiques de l’auteur dont le narrateur dans ce rĂ©cit se fait le porte-parole. Poe prend soin d’indiquer qu’en matiĂšre d’esthĂ©tique, les goĂ»ts de Prospero s’avĂšrent fort douteux – “The duke’s love of the bizarre”, “The tastes of the duke were peculiar ” – s’ils ne relĂšvent pas directement de la folie “There were delirious fancies such as the madman fashions ”. L’abondante prĂ©sence d’oxymores – “his conceptions glowed with barbaric lustre”, “arabesque figures with unsuited limbs and appointments”, “there was much of the beautiful, there was much of the wanton”, “the prince’s indefinite decorum” – rĂ©vĂšle l’écart qui sĂ©pare le vrai sens du goĂ»t chez Poe, liĂ© Ă  l’imagination, et les dĂ©lires esthĂ©tiques de Prospero, liĂ©s Ă  la fancy. Enfin, la norme en matiĂšre de goĂ»t telle que Poe l’exprime dans The Philosophy of Furniture 1840 s’oppose ouvertement au manque de goĂ»t flagrant chez Prospero Ă  travers l’usage d’un lexique ou d’expressions Ă  connotation fortement pĂ©jorative si l’on garde en mĂ©moire les recommandations consignĂ©es dans cet essai bizarre, profusion of golden ornaments, glaringly illumined, gaudy, fantastic, glitter, phantasms. Contrairement au Prospero shakespearien qui, en vrai magicien, parvient Ă  instaurer un semblant d’ordre et d’harmonie dans son Ăźle au lendemain d’une tempĂȘte mĂ©morable, le Prospero de Poe rĂ©tablit dans la sienne un certain dĂ©sordre sous le couvert d’une esthĂ©tique douteuse. Nous avons affaire ici Ă  une thĂ©matique de l’excĂšs que l’apparition de la Mort Rouge traduit de façon symbolique mais aussi singuliĂšrement ironique “ the figure in question had out-Heroded Herod, and gone beyond the bounds of even the prince’s indefinite decorum ”. Tous les Ă©lĂ©ments du conte, y compris l’architecture serpentine et l’alchimie des couleurs, contribuent Ă  mettre en exergue la notion de subversion qui est au cƓur du contexte Ă©pistĂ©mique de "The Masque". 18A la perversion esthĂ©tique, liĂ©e Ă  la linĂ©aritĂ© de l’axe syntagmatique du rĂ©cit et se traduisant par la distorsion du goĂ»t , s’oppose la perversion Ă©thique, liĂ©e Ă  l’axe paradigmatique et dont le mode d’expression est la subversion. Et c’est le long de l’axe paradigmatique que se rencontrent les Ă©chos d’Eureka qui font de "The Masque" le rĂ©cit d’une eschatologie dont la proximitĂ© avec l’eschatologie orientale demeure troublante. Une Ă©criture Ă  rĂ©sonance orientale vers une eschatologie bouddhico-poesque. La proximitĂ© orientale du rĂ©cit poesque le mandala pervers de Prospero 19Comme c’est le cas dans la plupart des contes de Poe, l’impact d’Eureka sur "The Masque"est si profond que l’on peut considĂ©rer ce rĂ©cit comme une illustration, parmi tant d’autres,de l’essai mĂ©taphysique, une mise en abyme autant qu’une mise en pratique du souci cosmologique eurĂ©kĂ©en dans un contexte de fiction. Un rĂ©sumĂ© concis de la thĂšse d’Eureka permettra d’établir sa parentĂ© avec "The Masque" et de dĂ©gager la tonalitĂ© orientale – bouddhique, essentiellement – de ce rĂ©cit. 17 En particulier les Sutras du Tripitaka ou Bible » bouddhique composĂ©e de trois ensembles de Text ... 18 Le MahĂąyĂąna est la tradition des Ă©coles bouddhiques du Nord dont le souci sotĂ©riologique primordia ... 20Eureka ou Essai sur l’univers matĂ©riel et spirituel, publiĂ© en 1848 et que Poe qualifie de poĂšme en prose et de livre des vĂ©ritĂ©s, stipule que l’univers sensible s’est créé Ă  la suite du dĂ©sir divin de s’incarner en une particule mĂšre qui, en se divisant de façon quasi infinie, donne naissance Ă  un nombre incalculable mais fini d’atomes. Au terme du dĂ©sir divin de diffusion dans l’espace ainsi créé, le mouvement de retour des atomes dispersĂ©s vers la particule originelle s’amorce et se traduit par la formation des corps cĂ©lestes, ou ensemble de galaxies, qui constituent l’univers. A la fin des temps, la contraction totale de l’univers entraĂźnera sa disparition en mĂȘme temps que disparaĂźtra la particule originelle qui, s’incarnant de nouveau sous l’impulsion d’une nouvelle volition divine, donnera lieu Ă  un nouveau cycle d’expansion et de contraction, et cela tant que Dieu Ă©prouvera le dĂ©sir de s’incarner. L’unitĂ©, point de dĂ©part et finalitĂ© du monde, constitue donc son principe unificateur ; mais le monde, en soi, fait obstacle au retour vers l’unicitĂ© originelle car, par dĂ©finition, il incarne le multiple qui, Ă  son tour, manifeste un dĂ©sir d’existence qui lui est propre. C’est ce mĂȘme vouloir-vivre, Ă  la racine du monde phĂ©nomĂ©nal, que Schopenhauer analyse, quelques dĂ©cennies avant Poe, dans Le Monde comme VolontĂ© et comme ReprĂ©sentation 1818. Or, on peut lire dans tous les textes sacrĂ©s du Bouddhisme17, que, du moindre grain de sable – la mĂ©taphore de l’atome – Ă  l’agrĂ©gat le plus complexe, l’univers entier manifeste le dĂ©sir d’ĂȘtre tout en s’acheminant vers le NirvĂąna, sa destination ultime Ă  la fin des temps. PensĂ©e poesque et tradition bouddhique mahĂąyĂąniste18 se rejoignent pour affirmer que cette volontĂ© d’existence se traduit par les cycles de renaissances successifs que Poe appelle aussi mĂ©tamorphoses ». Ce constat commun de Poe et des MahĂąyĂąnistes en entraĂźne d’autres d’égale importance et notamment les affirmations suivantes la matiĂšre, et donc l’existence, sont le produit de l’attraction et de la rĂ©pulsion ; en tant que telle, la matiĂšre dont l’existence est soumise Ă  un jeu de forces, Ă  la combinaison d’énergies, est contingente et par suite impermanente ; enfin, la vocation de la matiĂšre, identique Ă  celle de tout dĂ©sir d’incarnation – aussi divin soit-il – est l’intĂ©gration du NĂ©ant/NirvĂąna, cette vacuitĂ© centrale oĂč se rĂ©solvent toutes les antinomies et dichotomies de la multiplicitĂ©. 21Le monde, rĂ©gi par les forces de l’attraction et de la rĂ©pulsion, apparaĂźt donc comme une entitĂ© illusoire et alĂ©atoire. Il n’en demeure pas moins qu’en tant que multiplicitĂ© manifestĂ©e, il incarne une rĂ©sistance, une rĂ©action opposĂ©e Ă  la marche vers l’intĂ©gration de l’unicitĂ©. Le monde sensible est emblĂ©matique de la contradiction car il est rĂ©pulsion pure, incarnation de la force contraire Ă  l’attraction, et sa volontĂ© d’existence contrecarre celle-ci et retarde ses effets. Cet attachement Ă  l’existence constitue le karma du monde dont l’errance dans le SamsĂąra se traduit par le nombre incalculable mais non infini des cycles de renaissances l’errance samsĂąrique a un terme, tout comme elle a une origine, ce dont pensĂ©e poesque et tradition bouddhique conviennent sans divergence aucune. 22A la lumiĂšre des considĂ©rations eschatologiques communes Ă  ces deux instances, "The Masque", dans son contexte Ă©pistĂ©mique, se donne Ă  lire, comme une allĂ©gorie liĂ©e Ă  l’ontologie bouddhico-poesque. La farandole des protagonistes dans ce rĂ©cit est une dramatisation de l’errance samsĂąrique dont le terme cosmologique est le trou noir de l’ultime chambre. La septiĂšme chambre tendue de noir signale la fin d’un cycle de mĂ©tamorphoses qui a commencĂ© dans la chambre orientale tendue de bleu. Elle reprĂ©sente un lieu de non-retour temporaire, dans l’attente d’un nouveau cycle sous l’impulsion d’un nouveau dĂ©sir d’existence, et c’est en son centre vide que se rĂ©sorbent toutes les fulgurances artistiques ainsi que toutes les extravagances centrifuges d’un microcosme dont le destin ne peut Ă©chapper au devenir du macrocosme qui l’englobe. 23L’univers de Prospero, issu d’une volontĂ© contraire Ă  la force d’attraction, est une contradiction vouĂ©e Ă  disparaĂźtre. C’est en ce sens que l’on peut considĂ©rer "The Masque" comme la chronique d’une mort annoncĂ©e. Et c’est en ce nƓud bouddhico-poesque que la figure de la Mort Rouge acquiert toute sa signification ontologique elle n’incarne pas le mal, comme le pense Prospero, mais la force d’attraction dont la mission est de vaincre la rĂ©pulsion qu’incarnent Prospero et sa crĂ©ation. 24Le microcosme de Prospero n’est donc qu’un accident de parcours, et vue sous cet angle, la pĂ©rĂ©grination du prince Ă  travers les sept mĂ©tamorphoses symbolisĂ©es par les sept chambres correspond Ă  une progression mandalaĂŻque erronĂ©e. Contrairement au mandala sotĂ©riologique oĂč le sujet, en parvenant au centre de la cosmogonie, rejoint le niveau divin et rĂ©alise l’expĂ©rience Ă©piphanique d’une illumination et d’une dĂ©livrance salutaires, dans le mandala perverti de Prospero, Ă  aucun moment, le prince ou ses courtisans, n’osent s’aventurer dans la chambre de non-retour, l’équivalent du centre vide de l’ultime cercles d’un mandala encore trop ancrĂ© dans la multiplicitĂ©. C’est ici que Poe renforce le caractĂšre allĂ©gorique du rĂ©cit avec une habiletĂ© remarquable en passant trĂšs subrepticement du parfait au prĂ©sent de narration la deuxiĂšme moitiĂ© du sixiĂšme paragraphe du texte, consacrĂ©e aux Ă©volutions des protagonistes de chambre en chambre, rythmĂ©es par la musique d’un orchestre dont les accords sont interrompus Ă  chaque heure par le carillon de l’horloge, est entiĂšrement rendue au prĂ©sent de narration. Ce changement de temps indique le passage d’une occurrence diĂ©gĂ©tique particuliĂšre vers l’atemporalitĂ© d’une affirmation d’ordre gĂ©nĂ©ral le prĂ©sent de narration octroie au mandala de Prospero une dimension archĂ©typale en en faisant le prototype de tous les mandala de cette nature. 25Enflure intempestive, voire incongrue car gĂ©nĂ©rĂ©e par la fancy de son auteur, le microcosme de Prospero apparaĂźt comme une inflation cosmologique hubristique qui n’aurait pas dĂ» ĂȘtre, et dont l’existence, sous-tendue par l’espace et le temps, est vouĂ©e Ă  disparaĂźtre avec la disparition de ces deux paramĂštres cosmologiques. Le degrĂ© zĂ©ro du temps et de l’espace 26On ne saurait passer sous silence le fait que Poe accorde dans ce rĂ©cit une importance capitale au couple temps/espace. Par ailleurs, l’abolition du monde Ă  travers l’abolition de ses paramĂštres, telle qu’elle se prĂ©sente dans "The Masque", fait Ă©cho aux visions apocalyptiques d’Eureka et d’autres rĂ©cits tels que The Conversation of Eiros and Charmion. D’une façon gĂ©nĂ©rale, la thĂ©matique poesque de la nĂ©gation du monde – ou d’un monde – se prĂ©sente comme un rituel eschatologique qui peut dĂ©boucher sur une disparition soudaine et quasi magique de l’environnement, comme c’est le cas ici, ou sur la variante que reprĂ©sente l’évanouissement du sujet pour qui le monde n’existe plus, comme dans le cas de "The Pit and the Pendulum". Dans tous ces Ă©crits la fin du monde coĂŻncide avec la disparition simultanĂ©e du temps et de l’espace. Qu’y a-t-il d’étonnant Ă  cela puisque Poe est convaincu, dans Eureka, de l’identitĂ© du temps et de l’espace Space and Duration are one. Il serait utile de se rĂ©fĂ©rer, de nouveau ici, Ă  la sphĂšre bouddhico-poesque pour rendre compte de l’importance de ces deux paramĂštres dans "The Masque" 19 RenĂ© Dubois, “Temps et espace dans l’Eureka de Poe et dans la tradition bouddhique”. Mythes, Croya ... Tout comme dans la tradition bouddhique, l’Absolu chez Poe est un Absolu aspatial et atemporel, au sein duquel l’espace et le temps sont abolis, chacun Ă  sa façon le premier par contraction ad infinitum, devient inexistant et rejoint l’inexistence du temps qui s’est figĂ© au degrĂ© zĂ©ro, c’est-Ă -dire, non pas dans l’éternitĂ© liĂ©e au phĂ©nomĂ©nal, mais dans le hors-temps, le non-temps, autrement dit, l’atemporalitĂ© de l’inconditionnĂ© ou du 27C’est prĂ©cisĂ©ment ce qui se passe dans "The Masque", rĂ©cit Ă©minemment sous-tendu par ces deux paramĂštres qui fondent l’univers l’espace implose dans la derniĂšre chambre oĂč tout disparaĂźt dans les tĂ©nĂšbres d’un vĂ©ritable trou noir tandis que le temps s’est arrĂȘtĂ© au dernier coup de minuit. Cependant, tout au long du parcours circonscrit par les chambres, chaque heure que sonne l’horloge est un rappel des incontournables rĂ©alitĂ©s ontologiques que les protagonistes refusent d’intĂ©grer, non sans une angoisse grandissante au fur et Ă  mesure que le temps avance, angoisse que le narrateur ne manque pas de souligner There are chords in the hearts of the most reckless which cannot be touched without emotion ». Ce processus d’actions balisĂ©es par des jalons temporels, qui indique que la mesure du temps est liĂ©e Ă  l’existence en sursis, se retrouve dans "The Tell-Tale Heart", notamment, oĂč les faits et gestes du hĂ©ros-narrateur sont ponctuĂ©s de rĂ©fĂ©rences au temps, rĂ©currentes et prĂ©cises. L’existence se dĂ©ploie donc dans un espace et une temporalitĂ© bornĂ©s, Ă  l’instar du chĂąteau-microcosme, de l’exil-prison de Prospero oĂč rien ne peut entrer ni sortir, mais oĂč tout se trouve dĂ©jĂ . 28La contradiction que reprĂ©sente ce microcosme et qui se traduit par une subversion Ă  tous les niveaux du rĂ©cit, concerne Ă©galement le temps. En se retranchant de l’entropie environnante, la nĂ©guentropie de Prospero n’en a pas moins conservĂ© les paramĂštres temporel et spatial, mais de mĂȘme que l’espace mandalaĂŻque du prince s’avĂšre une cosmogonie perverse, de mĂȘme, la temporalitĂ© de son enclave se veut contraire Ă  celle du macrocosme Ă  laquelle il lui faut correspondre. Mais comment Ă©chapper Ă  l’emprise du temps ? Comment se soustraire Ă  la temporalitĂ©, aux cycles des renaissances, Ă  l’inĂ©luctabilitĂ© du destin que symbolise la Mort Rouge ? Prospero rĂ©sout toutes ces questions par le recours Ă  un stratagĂšme technique - le bal - un stratagĂšme par ailleurs Ă©minemment esthĂ©tique car il s’agit d’un bal masquĂ© oĂč se retrouvent tous les goĂ»ts, le meilleur comme le pire. La farandole reprĂ©sente l’espoir fou de Prospero de s’affranchir de la cyclicitĂ© du temps ; elle traduit, de façon symbolique, l’acte sexuel qui fonde la vie et s’oppose ainsi Ă  la mort, car 20 Gilbert Durand, Les Structures anthropologiques de l’imaginaire 388. [
] toute chorĂ©graphie rythmique est une Ă©rotique. Erotique non seulement en ce sens que de nombreuses danses sont directement un prĂ©paration ou un substitut de l’acte d’amour, mais encore parce que la danse rituelle joue toujours un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les cĂ©rĂ©monies solennelles et cycliques qui ont pour but d’assurer la fĂ©conditĂ© et surtout la pĂ©rennitĂ© du groupe social dans le temps. 20 29La danse, dans ce rĂ©cit, n’apparaĂźt macabre qu’à cause de la prĂ©sence du masque de la Mort ; elle est, en fait, l’expression d’un suprĂȘme dĂ©sir de vivre, d’une pulsion de vie rythmĂ©e par la musique de l’orchestre et le carillon de l’horloge “[
] in them beat feverishly the heart of life.” La rythmique sexuelle du bal masquĂ©, en s’émancipant du rythme temporel naturel, vise Ă  atteindre l’intemporalitĂ©, et donc la sphĂšre du mythique, tout en demeurant au cƓur du temps qui s’écoule inexorablement vers son propre Ă©puisement 21 Gilbert Durand, op. cit 387-388. La musique constitue bien elle aussi une maĂźtrise du temps comme l’a vu un des plus perspicaces musicologues qui Ă©crit En admettant que la musique organise effectivement le temps, quel est donc le caractĂšre spĂ©cifique de cette opĂ©ration ?
le compositeur produit dans le temps une chose qui en son unitĂ©, en tant qu’ayant un sens, est intemporelle
 »21 22 Cette derniĂšre caractĂ©ristique de l’horloge est tout Ă  fait Ă©vocatrice de celle de l’étang, lieu d ... 30Toutefois, Poe a pris soin de souligner la nature Ă©trangement ambiguĂ«, et donc inquiĂ©tante, du carillon de l’horloge prĂ©sentĂ©e tantĂŽt comme profondĂ©ment musicale, tantĂŽt comme menaçante, la tonalitĂ© de la mĂ©canique vient assombrir les rĂ©jouissances, et les heures qu’elle Ă©grĂšne apparaissent comme autant de coups de frein Ă  la frĂ©nĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Le rĂŽle de l’horloge s’avĂšre en fait bivalent elle impulse la danse autant qu’elle la dĂ©truit ; elle rythme la chorĂ©graphie autant qu’elle scande l’approche de la mort. Par cette double fonction, l’horloge fusionne deux symboliques elle est d’une part l’outil diĂ©gĂ©tique qui traduit le passage du temps ainsi que la progression narrative, et d’autre part un auxiliaire eschatologique Ă©minemment poĂ©tique, Ă  la fois hĂ©raut et victime de l’apocalypse universelle22. 31La double contradiction de Prospero, Ă  la fois spatiale et temporelle, vĂ©ritable effort dĂ©sespĂ©rĂ© de s’affranchir de la mortalitĂ©, s’achĂšve dans une dissolution totale qui se traduit par le degrĂ© zĂ©ro du temps et de l’espace. L’analyse de "The Masque" demeurerait, cependant, incomplĂšte si elle ne rendait pas compte des Ă©chos dissolvants que renferme l’écriture de ce rĂ©cit oĂč la forme semble Ă©pouser au plus prĂšs les contours du fond. L’écriture apophatique comme mĂ©taphore de la rĂ©intĂ©gration du NĂ©ant-NirvĂąna 23 Edgar Allan Poe Poetry and Tales 1348 32"The Masque" est l’histoire d’une aventure qui s’abĂźme dans l’au-delĂ  de la vie et de la mort, et la rĂ©gression en est le terme clĂ© car elle se vĂ©rifie Ă  tous les niveaux. La structure mĂȘme du rĂ©cit en est affectĂ©e l’écriture de "The Masque" reproduit la rĂ©gression cosmologique dont parle Eureka, par le recours Ă  l’itĂ©ration des situations qui se dĂ©gradent au fur et Ă  mesure que le terme de la diĂ©gĂšse approche. A l’instar de l’effondrement progressif de l’univers tel que le dĂ©crit Eureka – “If the propositions of this Discourse are tenable, “the state of progressive collapse” is precisely that state in which alone we are warranted in considering All Things”23 – "The Masque" se donne Ă  lire comme une succession de phases dont l’amplitude, large dans la premiĂšre moitiĂ© du rĂ©cit, diminue avec l’accĂ©lĂ©ration du rythme des Ă©vĂ©nements dans la deuxiĂšme moitiĂ©, pour enfin retrouver l’envergure que requiert le compte rendu de l’apogĂ©e apocalyptique du conte. De phase en phase, comme de chambre en chambre, le rĂ©cit s’achemine vers sa conclusion qui, dans un treiziĂšme et dernier paragraphe, rĂ©sume tout le processus annihilateur de l’eschatologie eurĂ©kĂ©enne. L’itĂ©ration descriptive des situations, outre le fait qu’elle reflĂšte, sur le plan syntagmatique, le rythme chorĂ©graphique de la fĂȘte, vise Ă  reproduire, sur le plan paradigmatique, l’effet de tautologie inhĂ©rent Ă  la cyclicitĂ© cosmologique qui pose que les Ăąges se succĂšdent jusqu’à leur terme. 33ParallĂšlement Ă  la dissolution de l’univers lors de son implosion et de son intĂ©gration du NĂ©ant, nous assistons, au niveau du conte, Ă  la dissolution d’une Ă©criture qui s’abolit dans le degrĂ© zĂ©ro d’un discours caractĂ©risĂ© jusque lĂ  par une certaine flamboyance, Ă  l’image de la fulgurance Ă©phĂ©mĂšre du monde de Prospero. Progressivement mais inĂ©luctablement, la fonction de l’écriture change de statut Ă  la fonction phatique, destinĂ©e Ă  la prĂ©sentation et au dĂ©veloppement de l’histoire narrĂ©e, succĂšde la fonction apophatique dans la clĂŽture du rĂ©cit. VĂ©ritable mĂ©taphore de l’intĂ©gration du NĂ©ant/NirvĂąna, la conclusion de "The Masque" n’en conserve pas moins, jusque dans les soubresauts de l’agonie, des traces Ă©loquentes de la nostalgie du SamsĂąra, d’un vouloir-vivre contraire Ă  la rĂ©sorption finale, Ă  travers la conjonction and, rĂ©itĂ©rĂ©e pas moins de huit fois en quelques lignes. Des pans entiers de vie et de vitalitĂ©, emblĂ©matiques d’une rĂ©pulsion rebelle aux visĂ©es d’éternitĂ© impossibles, sombrent les uns aprĂšs les autres, Ă  l’instar de l’effondrement progressif des mondes eurĂ©kĂ©ens dans le processus du retour d’abord vers l’Un, puis vers l’Absolu. Sur le plan de l’écriture, ces effondrements successifs, liĂ©s les uns aux autres par la conjonction and, traduisent une contiguĂŻtĂ© syntagmatique dont l’épuisement coĂŻncide parfaitement avec la mĂ©taphore paradigmatique de la dĂ©sintĂ©gration finale du monde de Prospero et de son intĂ©gration de l’Absolu. 24 Dans d’autres contes tels que A Descent into the Maelström », The Pit and the Pendulum », Li ... 34L’apophatisme de la clĂŽture reprĂ©sente le point de non-retour d’une Ă©criture rĂ©gressive dont le discours n’a plus d’objet car il a atteint la limite du vide, l’aporie d’une expĂ©rience de l’extrĂȘme qui dĂ©bouche sur l’impossible Ă  dire. Cette forme d’écriture qui se nie elle-mĂȘme tout en contribuant Ă  l’effet de sidĂ©ration, relĂšve d’une technique narrative chĂšre Ă  Poe. L’auteur y recourt dans plusieurs de ses contes et notamment dans "The Narrative of Arthur Gordon Pym" oĂč elle se dĂ©ploie dans toute son envergure, avec cette diffĂ©rence que, dans "The Masque", le narrateur demeure le tĂ©moin extradiĂ©gĂ©tique de l’uniformitĂ© entĂ©nĂ©brĂ©e de l’Absolu, alors que, dans "The Narrative", le narrateur intradiĂ©gĂ©tique disparaĂźt dans l’Absolu d’une uniforme blancheur. Dans les deux cas, ainsi que dans tous les contes de mĂȘme nature, l’écriture se clĂŽt sur cette vacuitĂ© qui est au cƓur des processus eschatologiques poesque et bouddhique24. 25 Edgar Allan Poe Essays and Reviews 600. 35A maintes reprises Poe s’est Ă©levĂ© contre l’usage abusif et incongru de l’allĂ©gorie dans tout rĂ©cit de fiction. Ainsi, dans son compte rendu des poĂšmes de Henry B. Hirst, l’auteur affirme que all allegories are contemptible »25, et, dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, dans son essai critique sur les Twice-Told Tales de Hawthorne, il Ă©crit 26 Op. Cit. 582. In defence of allegory, however, or for whatever object, employed there is scarcely one respectable word to be said. Its best appeals are made to the fancy – that is to say, to our sense of adaptation, not of matters proper, but of matters improper for the purpose, of the real with the unreal; having never more of intelligible connection than has something with nothing, never half so much of effective affinity as has the substance for the 36Cependant, au terme de notre analyse, il apparaĂźt que "The Masque" rĂ©pond parfaitement aux exigences trĂšs particuliĂšres de Poe concernant l’allĂ©gorie, telles qu’il les Ă©nonce dans ce mĂȘme essai sur Hawthorne 27 Op. Cit. 582-583 One thing is clear, that if allegory ever establishes a fact, it is by dint of over-turning a fiction. Where the suggested meaning runs through the obvious one in a very profound undercurrent, so as never to interfere with the upper one without our own volition, so as never to show itself unless called to the surface, there only, for the proper uses of fictitious narrative, is it available at all. Under the best circumstances, it must always interfere with that unity of effect which, to the artist, is worth all the allegory in the 37Le souci esthĂ©tique, qui engendre l’unitĂ© de l’effet, est au cƓur d’un rĂ©cit oĂč le narrateur, Ă  aucun moment ne permet Ă  l’allĂ©gorie d’éclipser l’intĂ©rĂȘt diĂ©gĂ©tique. Nous retrouvons ici, Ă  l’instar du poĂšme en prose » que constitue Eureka, cette obsession poesque pour l’unitĂ© poĂ©tique dans toute Ɠuvre de fiction. Tout didactisme et, avec lui, toute allĂ©gorie affichĂ©e doivent ĂȘtre bannis du rĂ©cit de fiction. "The Masque" apparaĂźt ainsi comme une vĂ©ritable mascarade dans tous les sens du terme si le sens premier et le sens cachĂ© coĂŻncident aussi parfaitement, si l’obvie et l’obtus se superposent avec autant d’exactitude, c’est bien parce que le propos Ă©pistĂ©mique – l’eschatologie bouddhico-poesque – est habilement masquĂ© dans sa totalitĂ© par la fiction de surface. Nous pouvons y dĂ©celer un Ă©cho supplĂ©mentaire d’Eureka, Ɠuvre dans laquelle Poe affirme maintes fois que The Body and the Soul walk hand in hand ». Et si ce conte marque autant l’imagination du lecteur c’est bien parce que celui-ci trouve dans l’hubris pathĂ©tique de Prospero le reflet de son propre dĂ©sir d’éternitĂ© dont la perversion lui Ă©chappe, Ă  lui autant qu’à Prospero, car nous dit Eureka, la conscience humaine n'est pas encore prĂȘte pour l'intĂ©gration de la conscience divine qui l'englobe, et la rĂ©sorbera Ă  la fin des temps, dans le vide d'une centralitĂ© nirvĂąnĂ©e.

Enrésumé. Ce masque est le plus célÚbre de tous les objets découverts dans la tombe de Toutankhamon. Il a fallu plus de 10 kg d'or pour le réaliser.

Accueil > Fantastique > Le masque de la mort rouge et autres histoires extraordinaires Infos dĂ©taillĂ©es RĂ©sumĂ© Acheter Le masque de la mort rouge et autres histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe d'occasion. chez Milan Genre Fantastique SĂ©rie Frissons 144 pages Paru en 2000 dans cette collection EAN 9782841139910 Dans ce recueil de nouvelles fantastiques des plus inquiĂ©tantes, Edgar Poe entretient un diabolique mĂ©lange d’horreur et de passion. Source Milan Le masque de la mort rouge et autres histoires extraordinaires Sleeve High Neck Bodycon Dress Voir toutes les variantes 123 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam fringilla augue nec est tristique auctor. Donec non est at libero.
LeMasque de la mort rouge. 1h 29min. De Roger Corman. Avec Vincent Price , Hazel Court , Jane Asher , David Weston , Skip Martin. Spectateurs.

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Lemasque de la mort rouge. 1964 Grande-Bretagne - Etats-Unis Réalisé par Roger Corman 1h29 avec Vincent Price, Hazel Court, Jane Asher. Film fantastique. Sortie le

Poe, Lorrain et le spectre de la variole Catriona Seth RĂ©sumĂ© L’article tente de montrer, Ă  partir d’une cĂ©lĂšbre nouvelle de Poe, comment Jean Lorrain rĂ©investit un topos littĂ©raire bien connu pour le renouveler. Dans La Vengeance du masque, l’auteur normand se sert du dĂ©guisement carnavalesque pour montrer une mort qui arrive de maniĂšre subreptice, comme une subtile vengeance sans appel. Avec la figure de l’étranger qui contamine de la petite vĂ©role, il se situe dans la reprĂ©sentation de hantises qui n’ont pas disparu de nos jours. Taking a famous short story by Poe as its starting point, the article attempts to show how Jean Lorrain renews a well-known literary topos. In La Vengeance du masque, the Normand author uses carnival disguises to show death arriving surreptitiously like a subtle and unavoidable vengeance. With the figure of a stranger who communicates smallpox, he takes his place in a tradition of the representation of fears which still have currency nowadays. Texte intĂ©gral 1 Pierre Fauchery, La DestinĂ©e fĂ©minine dans le roman europĂ©en du XVIIIe siĂšcle 1713-1807. Essai de ... La petite vĂ©role [
] est une affection de grande utilitĂ© – et de grande tradition – romanesque. Et l’on serait presque tentĂ© de plaindre les romanciers de l’ñge futur, que la gĂ©nĂ©ralisation du vaccin allait priver d’une ressource aussi assurĂ©e. Cette infortune est une des voies royales du destin1. 2 Rappelons que petite vĂ©role » et variole » dĂ©signent la mĂȘme maladie, le premier terme Ă©tant p ... 3 Toutes nos citations du Masque de la mort rouge proviennent de la traduction par Baudelaire Edga ... 4 La mort rouge telle que la dĂ©crit Poe semble ĂȘtre une sorte de peste sanglante. La variole est par ... 5 Voir en particulier ses Histoires de masques ou un chapitre de Phocas. 1Pierre Fauchery, dans son ouvrage sur La destinĂ©e fĂ©minine au XVIIIe siĂšcle, est l’auteur de ces quelques lignes plaisantes et Ă©rudites. Ne lui en dĂ©plaise, l’arrivĂ©e du vaccin, dans la foulĂ©e des travaux de Jenner, au tournant des XVIIIe et XIXe siĂšcles, ne suffit pas Ă  mettre un terme Ă  des contagions littĂ©raires et la variole est restĂ©e un thĂšme trĂšs riche pour les romanciers et nouvellistes2. Poe se souvient de l’horreur inspirĂ©e par l’apparence des malades lorsqu’il imagine une Ă©pidĂ©mie terrible qui fait le fonds du Masque de la mort rouge3. Le prince Prospero s’y barricade dans un palais magnifique avec ses courtisans pour Ă©chapper Ă  la pandĂ©mie. La Mort rouge4 frappe lors d’un bal masquĂ©. Chez Jean Lorrain, grand amateur de masques, auxquels il consacre plusieurs Ă©crits5, La vengeance du masque rĂ©investit le thĂšme de la variole. Je souhaiterais, en croisant ces nouvelles, examiner les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments topiques de l’imaginaire de la variole tels qu’ils sont utilisĂ©s par les deux Ă©crivains et renouvelĂ©s par Lorrain. 6 Jean Lorrain, La Vengeance du masque, Le Crime des riches, Paris, Pierre Douville, 1905, p. 211-22 ... 2Observons tout d’abord quelques faits autour de La vengeance du masque. Le texte figure au sein du Crime des riches et le titre du recueil pourrait Ă©galement s’appliquer Ă  la nouvelle. Rappelons de quoi il s’agit. Maxence de Mergy raconte Ă  des amis une histoire de masques qui s’est dĂ©roulĂ©e dans le dĂ©cor le plus gai et le plus banal, le plus remuant et le plus ensoleillĂ© qui soit au monde ; dans la ville mĂȘme de la folie et de l’opĂ©ra bouffe en plein carnaval de Nice »6. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le narrateur a suivi, parmi la foule, M. et Mme Campalou, des commerçants enrichis qui ont fait fortune dans la passementerie, et qui sont descendus dans le mĂȘme hĂŽtel que lui. Il les dĂ©crit ainsi 7 Ibid., p. 215. [
] un mĂ©nage toulousain et pas tout jeune ; car madame frisait bien la quarantaine, bonne grosse commĂšre rĂ©jouie avec, sur la lĂšvre, un soupçon de moustache, l’Ɠil vif, le cortĂšge en bastion, une vraie dĂ©lurĂ©e de Toulouse venue exprĂšs pour les fĂȘtes, et qui n’entendait pas chĂŽmer Ă  ce carnaval. Le mari, guĂšre plus ĂągĂ©, avec un beau profil classique un peu empĂątĂ© par la vie de province, quoique encore solide et l’air d’un luron, Ă©tait d’aspect plus calme7. 8 Ibid., p. 218. 3EnchantĂ©e de l’ambiance, Eudoxie Campalou, charmante par son entrain et son exubĂ©rance », a prĂ©venu qu’elle ne supporterait pas d’ĂȘtre l’objet des attouchements de quelque fĂȘtard dĂ©lurĂ©. Or cela ne manque pas d’arriver, ce qui dĂ©clenche la furie de la dame Ă  l’encontre de son agresseur – Cochon, salop ! hurlait-elle, depuis une heure que vous me pelotez ! »8 Elle tente alors d’arracher le masque d’un grand domino de satin noir et y arrive enfin L’homme dĂ©masquĂ© avait poussĂ© un effroyable cri. Le treillage de fer, en se dĂ©chirant, lui avait labourĂ© le visage. Une rigole rouge coulait de l’Ɠil gauche ; le nez, le front n’étaient qu’une Ă©raflure, l’homme avait toute la face en sang. 9 Moi, la vision m’obsĂ©dait de cet homme dĂ©figurĂ© et sanglant. Sa derniĂšre recommandation Ă  son co ... 4L’homme est un AmĂ©ricain. Mergy apprend qu’on craint pour son Ɠil gauche9. 5On observe que le point de non-retour est celui lors duquel le masque est arrachĂ© Ă  l’inconnu. Mergy avait rappelĂ© Ă  son auditoire qu’il s’agissait lĂ  d’une transgression inacceptable car le carnaval a ses rĂšgles. Malheur Ă  celui – ou Ă  celle – qui les oublie 10 Ibid., p. 213-214. Par une convention tacite et acceptĂ©e de tous le masque seul est respectĂ© ce jour-lĂ . Sous aucun prĂ©texte on n’a le droit de l’enlever au domino ou au clown qui vous attaque et vous houspille. C’est ce masque inviolable et prĂ©servateur qui fait la gaietĂ© de la rue, les jours de corso10. 6Chez Poe, le prince Prospero a souhaitĂ© voir ses convives masquĂ©s mais, apercevant dans son palais un inconnu travesti en mort, il commence par exiger qu’on lui enlĂšve son dĂ©guisement Emparez-vous de lui, et dĂ©masquez-le. » LĂ  encore, une convention semble avoir Ă©tĂ© bafouĂ©e. On dĂ©couvrira que sous le linceul et le masque cadavĂ©reux [
] ne logeait aucune forme humaine. » 11 Ibid., p. 221. 7Une annĂ©e aprĂšs l’altercation entre Eudoxie et l’inconnu devant la pharmacie de l’avenue de la Gare, Mergy retrouve le mĂ©nage Campalou. L’épouse paraĂźt moins enthousiasmĂ©e que lors du prĂ©cĂ©dent carnaval. Son entrain a disparu et, surtout, les bruits d’épidĂ©mie, qu’une presse malveillante s’obstinait Ă  faire courir sur Nice, ne laissaient pas d’inquiĂ©ter la grosse dame. [
] Eudoxie Campalou craignait pour son joli physique. »11 Une famille amĂ©ricaine – et Ă©tant donnĂ©e la nationalitĂ© de l’indiscret qui avait pelotĂ© » la Toulousaine l’annĂ©e d’avant, il n’est pas surprenant que la famille soit originaire du nouveau monde – vient de quitter l’hĂŽtel. Le soir mĂȘme, deux autres AmĂ©ricains y descendent 12 Ibid., p. 221. On leur donnait justement deux chambres voisines de celles des Campalou. C’étaient deux grands jeunes gens de vingt-cinq Ă  trente ans, Ă  la face rasĂ©e et singuliĂšrement Ă©nergique ; des traits accusĂ©s et modelĂ©s dans le genre de ceux d’Iwing, l’acteur anglais. Tous deux trĂšs graves et trĂšs froids, avec, chez le plus jeune, une Ă©trange fixitĂ© des yeux. D’ailleurs, nous ne les vĂźmes pas longtemps car, trois jours aprĂšs leur arrivĂ©e, le plus jeune tombait malade. Il s’alitait et bientĂŽt l’autre cessa de prendre ses repas Ă  la table d’hĂŽte l’état de son ami empirait. C’étaient de perpĂ©tuelles allĂ©es et venues de mĂ©decins et de garçons de pharmacie le maĂźtre de l’hĂŽtel interrogĂ© rĂ©pondait que c’était une fiĂšvre, mais Ă  son air embarrassĂ©, Mme Campalou ne douta plus que ce ne fĂ»t la variole12. 13 Ibid. 8OĂč fuir, si c’était le cas ? Aucune chambre n’est libre dans la ville en pĂ©riode de carnaval. Et puis l’épidĂ©mie Ă©tait partout ; c’était ces sacrĂ©s Anglais qui l’avaient apportĂ©e »13. Il est de tradition d’incriminer un Ă©tranger lorsque frappe une pandĂ©mie. Le marin dĂ©barquĂ©, le voyageur de commerce, le touriste, apportant l’infection dans une ville, sont Ă  l’image du germe Ă©tranger s’infiltrant dans le corps. Le mal vient d’ailleurs. Anglais ou AmĂ©ricains deviennent les porteurs d’une corruption invisible. 14 Chez Lorrain, qui donne un cadre rĂ©aliste, celui de cette CĂŽte d’Azur qui lui Ă©tait si chĂšre, l’ho ... 9On n’échappe pas Ă  la petite vĂ©role, les deux Ă©crivains l’assurent14. Le prince Prospero a beau avoir construit une forteresse imprenable, rien n’y fera C’était un vaste et magnifique bĂątiment, une crĂ©ation du prince, d’un goĂ»t excentrique et cependant grandiose. Un mur Ă©pais et haut lui faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les courtisans, une fois entrĂ©s, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils rĂ©solurent de se barricader contre les impulsions soudaines du dĂ©sespoir extĂ©rieur et de fermer toute issue aux frĂ©nĂ©sies du dedans. L’abbaye fut largement approvisionnĂ©e. GrĂące Ă  ces prĂ©cautions, les courtisans pouvaient jeter le dĂ©fi Ă  la contagion. Le monde extĂ©rieur s’arrangerait comme il pourrait. En attendant, c’était folie de s’affliger ou de penser. Le prince avait pourvu Ă  tous les moyens de plaisir. Il y avait des bouffons, il y avait des improvisateurs, des danseurs, des musiciens, il y avait le beau sous toutes ses formes, il y avait le vin. En dedans, il y avait toutes ces belles choses et la sĂ©curitĂ©. Au-dehors, la Mort rouge. 15 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 222. 10Dans Nice contaminĂ©e, la maladie du jeune homme n’est peut-ĂȘtre pas celle que l’on croit. Le nom mĂȘme de variole dĂ©signe, Ă©tymologiquement, la variĂ©tĂ©. Elle a des formes multiples et l’on peine parfois Ă  la distinguer d’autres pathologies semblables comme la rougeole. Surtout, elle partage traditionnellement son nom avec un mal moins grave mais plus honteux. À la petite vĂ©role ou variole rĂ©pond sa grande sƓur, la vĂ©role tout court ou la grosse ou grande vĂ©role la syphilis. Lorsque Louis xv meurt, en 1774, de la petite vĂ©role, un bon mot court dans les salons parisiens Il n’est rien de petit chez les rois. La mĂȘme idĂ©e est reprise par Lorrain. La nature de la fiĂšvre du jeune homme inquiĂšte Eudoxie Campalou qui interroge l’hĂŽtelier ne serait-ce pas la petite vĂ©role ? – Non, c’est l’autre
 » La rĂ©ponse clou [e] le bec Ă  la dame de Toulouse »15 et la rassure du mĂȘme coup. La fĂȘte peut continuer. 16 Ibid., p. 220. 11Les univers de nos deux Ă©crivains semblent marquĂ©s par une insouciance criminelle. La mort rĂŽde alentour. Le prince Prospero organise son bal pendant que le flĂ©au sĂ©vissait au-dehors avec le plus de rage ». Chez Lorrain, les Histoires de masques sont souvent l’occasion de mettre en scĂšne des jalousies, des crimes, des assassinats. Dans la nouvelle qui nous intĂ©resse, au moment du carnaval, les bruits d’épidĂ©mie font fuir les touristes C’étaient tous les jours des dĂ©parts d’hiverneurs pour le Caire ou l’Italie. La saison Ă©tait menacĂ©e. »16 Une angoisse sourde Ă©treint la dame toulousaine. Chez l’auteur amĂ©ricain, le temps – emblĂ©matisĂ© par la pendule qui sonne les heures – introduit un malaise chez les danseurs et les membres de l’orchestre, convertissant leur sentiment de bonheur en une hilaritĂ© lĂ©gĂšre et mal contenue », un peu comme chez Lorrain oĂč la conscience d’une Ă©pidĂ©mie paraĂźt hanter l’environnement. 17 Je souligne. 12MalgrĂ© ce climat dĂ©lĂ©tĂšre, les masques s’en donnent Ă  cƓur joie. Dans le palais du prince, marquĂ© par une licence carnavalesque »17, les dĂ©guisements sont surprenants et bigarrĂ©s Il y avait des figures vraiment grotesques, absurdement Ă©quipĂ©es, incongrĂ»ment bĂąties ; des fantaisies monstrueuses comme la folie ; il y avait du beau, du licencieux, du bizarre en quantitĂ©, tant soit peu de terrible, et du dĂ©goĂ»tant Ă  foison. Bref, c’était comme une multitude de rĂȘves qui se pavanaient çà et lĂ  dans les sept salons. 18 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 221. 13À Nice, Mergy et ses amis toulousains rejoignent les foules harnachĂ©s de dominos et affublĂ©s de masques de combat »18 au milieu d’une bataille de confetti. Le narrateur a rappelĂ© Ă  ses auditeurs, au dĂ©but de l’histoire, ce qu’est le climat particulier de cette pĂ©riode de fĂȘte 19 Ibid., p. 212. Vous connaissez tous, n’est-ce pas, le carnaval de la Riviera ? Trois jours entiers, la joie de sauter et de se dĂ©hancher tient tous les quartiers. Nice est une ville de possĂ©dĂ©s ; une folie de mascarade est dĂ©chaĂźnĂ©e du Vieux-Port aux Baumettes. C’est un cauchemar de farandoles et de carmagnoles, un hourivari de bonds, d’entrechats, de pirouettes et de cris. Il y a des rondes d’alpins et d’artilleurs de forteresse, pĂȘle-mĂȘle avec des pierrots de satinette, des clowns de percale rose et des dominos de serge verte19. 20 Ibid., p. 222. 21 Lawrence Durrell, Mountolive, Le Quatuor d’Alexandrie, Paris, Librairie gĂ©nĂ©rale française, La Po ... 14Sur le lieu mĂȘme oĂč, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, elle a Ă©tĂ© victime d’attouchements et s’est vengĂ©e en arrachant le masque de son agresseur, Mme Campalou aura Ă  subir un nouvel affront. Aux deux masques noirs du carnaval antĂ©rieur ont succĂ©dĂ© deux pĂ©nitents rouges ». Ils ont la couleur de la variole. L’un d’entre eux palpe la Toulousaine d’une main indiscrĂšte ». EffarĂ©e la femme voit l’un des deux pĂ©nitents se dĂ©masquer Une face purulente, toute de croĂ»tes et de sanies, avec Ă  la place de l’Ɠil, un trou rouge et saigneux, se penchait sur elle. »20 La description rappelle celle de nombreux malades de la petite vĂ©role, le visage Ă©raillĂ©, un Ɠil perdu, les traits dĂ©formĂ©s au point d’ĂȘtre devenus mĂ©connaissables Ă  eux-mĂȘmes. Un personnage fictif du XXe siĂšcle, victime de la variole, la LĂ©ila de Lawrence Durrell, dĂ©crit ainsi l’étrange expĂ©rience de voir son propre visage criblĂ© de petits cratĂšres, ses traits boursouflĂ©s – comme un paysage familier ravagĂ© par une explosion »21. L’abbĂ© Roman, quant Ă  lui, auteur, en 1773, d’un poĂšme de quatre chants en alexandrins sur L’inoculation, dĂ©diĂ© Ă  l’impĂ©ratrice de toutes les Russies, brosse un tableau des traces cutanĂ©es de la variole 22 [Jean-Joseph-ThĂ©rĂšse Roman], L’Inoculation, poĂšme en quatre chants par M. L. R., Paris, Lacombe, 1 ... Mais dĂ©jĂ  sur la peau le mal s’ouvre un passage,D’innombrables boutons aplatis, entassĂ©s,De leur masque hideux couvrent un beau l’épiderme enflĂ©, rĂ©unis et pressĂ©s,Ils forment une Ă©caille et luisante et blanchĂątre,Qui se brise bientĂŽt et change de couleur ;Enfin le masque tombe, ĂŽ surprise ! ĂŽ douleur !Est-ce donc lĂ  ce teint d’incarnat et d’albĂątre,Cette bouche de rose et ce regard vainqueur ?Je ne vois qu’une peau sillonnĂ©e et rougeĂątre,Que des yeux Ă©raillĂ©s dont le regard fait peur22. 15MarquĂ© par de tels stigmates, l’homme au visage dĂ©formĂ©, affreuse vision en plein carnaval, remet dans la main d’Eudoxie Campalou un Ɠil de verre et lui dit La petite vĂ©role noire, madame, la variole en personne. Vous l’avez. » L’Ɠil en verre rappelle celui qui manque Ă  l’homme mystĂ©rieux et semble ĂȘtre un don par anticipation, avertissant la destinatrice qu’elle risque elle-mĂȘme les pires effets de la maladie, la variole entraĂźnant souvent, parmi ses effets, la perte d’un Ɠil. Par ailleurs, le propos de l’inconnu est ambigu. Il avertit MmeCampalou de sa contamination mais les termes choisis font qu’il devient lui-mĂȘme non seulement mĂ©tonymie de la contagion, mais encore personnification du mal. Cet homme s’est prĂ©sentĂ© en pĂ©nitent rouge mais reprĂ©sente la variole purulente et noire aux plaies non encore cicatrisĂ©es. Il me semble ĂȘtre le double inversĂ© du masque qui s’introduit, chez Poe, dans le chĂąteau du prince. Le futur assassin est dĂ©crit ainsi par l’auteur amĂ©ricain Le personnage en question avait dĂ©passĂ© l’extravagance d’un HĂ©rode, et franchi les bornes, cependant complaisantes, du dĂ©corum imposĂ© par le prince. Il y a dans les cƓurs des plus insouciants des cordes qui ne se laissent pas toucher sans Ă©motion. MĂȘme chez les plus dĂ©pravĂ©s, chez ceux pour qui la vie et la mort sont Ă©galement un jeu, il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas jouer. [
] Le personnage Ă©tait grand et dĂ©charnĂ©, et enveloppĂ© d’un suaire de la tĂȘte aux pieds. Le masque qui cachait le visage reprĂ©sentait si bien la physionomie d’un cadavre raidi, que l’analyse la plus minutieuse aurait difficilement dĂ©couvert l’artifice. Et cependant, tous ces fous joyeux auraient peut-ĂȘtre supportĂ©, sinon approuvĂ©, cette laide plaisanterie. Mais le masque avait Ă©tĂ© jusqu’à adopter le type de la Mort rouge. Son vĂȘtement Ă©tait barbouillĂ© de sang, et son large front, ainsi que tous les traits de sa face, Ă©taient aspergĂ©s de l’épouvantable Ă©carlate. 23 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 223. 16Chez Lorrain, Le pĂ©nitent rouge dĂ©couvre son vrai visage et tue presque sur-le-champ Mme Campalou s’effondrait comme une masse ; Ă  son tour on la portait chez le pharmacien » – celui-lĂ  mĂȘme qui avait prodiguĂ© les premiers secours au domino Ă  l’Ɠil Ă©raillĂ© une annĂ©e plus tĂŽt. L’ancienne commerçante mourut le soir mĂȘme, sans avoir repris connaissance, stupide et muette, d’une congestion au cerveau ».23 De la mĂȘme façon, le seigneur du Masque de la mort rouge pĂ©rit instantanĂ©ment. À la suite du prince Prospero, ses invitĂ©s pĂ©rissent tous les convives tombĂšrent un Ă  un dans les salles de l’orgie inondĂ©es d’une rose sanglante, et chacun mourut dans la posture dĂ©sespĂ©rĂ©e de sa chute. » La mort foudroyante n’est pas due directement Ă  la pathologie dans le sens oĂč nous n’assistons pas aux diffĂ©rents stades de l’évolution de la maladie. Il n’empĂȘche que Prospero et Eudoxie sont tous les deux victimes de la petite vĂ©role. La Mort rouge de Poe est un spectre et son dĂ©guisement apparent ne cache aucune forme humaine. Lorsque l’on enquĂȘte, chez Lorrain, sur les deux jeunes AmĂ©ricains, on trouve leurs valises ; les noms sous lesquels ils se sont inscrits ne sont pas les leurs. 17Le masque est costume mais aussi absence d’identitĂ©, d’état-civil, plus encore que volontĂ© de feindre. Les individus deviennent la maladie pour mieux achever leurs victimes. L’on pourrait appliquer aux deux histoires le propos de Maxime de Mergy Ă  la fin de sa narration N’est-ce pas une belle vengeance de masque ? » Chez Lorrain, la petite vĂ©role est celle qui s’est dissimulĂ©e, la maladie invisible qui circulait dans la foule sous l’apparence d’un pĂ©nitent. Chez Poe, au contraire, la petite vĂ©role devient dĂ©guisement sous lequel ne rĂŽde que la Mort. La fĂȘte se mue en danse macabre. 18Dans les deux cas, la vengeance est un plat qui se mange froid. La petite vĂ©role noire frappe la Toulousaine un an aprĂšs l’agression de l’avenue de la Gare. La Mort Rouge s’insinue dans les salons du prince vers la fin du cinquiĂšme ou sixiĂšme mois de sa retraite. » Le palais du seigneur est la conversion de l’une de ses abbayes fortifiĂ©es ». Les agresseurs d’Eudoxie Campalou sont dĂ©guisĂ©s en pĂ©nitents rouges. Chez Poe, la mort s’abat au milieu d’un bal masquĂ© de la plus insolite magnificence » dans une piĂšce marquĂ©e Ă  ses couleurs les murs, rideaux et tapis sont noirs, les carreaux Ă©carlates. Seule des sept qui s’enchaĂźnent en enfilade, la salle rouge et noire du palais du prince Prospero est marquĂ©e par le temps et lorsque l’heure sonne, elle paralyse les musiciens et arrĂȘte les valseurs. 19Le lien entre petite vĂ©role et masque est souvent mis en Ă©vidence dans la littĂ©rature. On semble vouloir conjurer le mal en cachant ses traits sous un loup de satin ou un Ă©chafaudage de papier mĂąchĂ©. Si la maladie frappe, on risque de se voir affubler, Ă  vie, de ce qui paraĂźt ĂȘtre un masque dĂ©formant. Du symbole de la fĂȘte et de l’oubli de la mortalitĂ©, les deux auteurs font un emblĂšme au mieux d’équivoque, au pire d’une perversitĂ© macabre. 24 24 fĂ©vrier 1765. Isabelle de CharriĂšre, Une liaison dangereuse correspondance avec Constant d’He ... 25 On ne m’en voudra pas de citer une comparaison proposĂ©e par Flaubert et ses amis entre le visage d ... 26 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 212. 20Vers la fin du XVIIIe siĂšcle, Constant d’Hermenches Ă©crit Ă  Isabelle de Zuylen, la future Mme de CharriĂšre, que la marquise de SĂ©gur, ĂągĂ©e de trente ans et mĂšre de deux enfants, est plongĂ©e dans les horreurs d’une affreuse petite vĂ©role. » Huit jours plus tĂŽt, rapporte-t-il, nous Ă©tions dans les dĂ©lices d’un bal masquĂ© dont elle faisait l’ornement et le charme, et peut-ĂȘtre n’allons-nous plus voir qu’un cadavre ou qu’un monstre »24. L’inversion tragique fait qu’un masque dĂ©formant pourrait altĂ©rer Ă  jamais les jolis traits de la marquise cachĂ©s une semaine plus tĂŽt sous un loup. Les flĂ©trissures de la variole dĂ©shumanisent25 et rendent mĂ©connaissable. Le lien trouble entre dĂ©guisement et maladie s’esquisse chez Constant d’Hermenches comme chez les auteurs de fiction. La marquise de SĂ©gur paraĂźt avoir Ă©tĂ© frappĂ©e lors d’une soirĂ©e mondaine. C’est ce que laisse croire le raccourci de l’épistolier. Lorrain, quant Ă  lui, semble conscient de choisir un lieu inhabituel pour le dĂ©nouement de sa tragĂ©die. Maxime de Mergy rĂ©pond aux ricanements de Jacques Baudran, son seul auditeur nommĂ© Oh ! ce n’est pas une intrigue de bal masquĂ©, c’est une aventure de plein air ! »26 En effet, elle se dĂ©roule, on l’a vu, sous le soleil du carnaval niçois. En cela, en effet, la nouvelle de Lorrain renouvelle la tradition tout en gardant le topos du dĂ©guisement et en plaçant la contamination d’Eudoxie Campalou au printemps, l’un des moments oĂč les Ă©pidĂ©mies sont au plus fort. 21Il convient peut-ĂȘtre de rĂ©flĂ©chir aux raisons du succĂšs d’un tel thĂšme. Dans les discours des spĂ©cialistes comme du commun des mortels revient l’idĂ©e que la contagion invisible devrait pouvoir ĂȘtre matĂ©rialisĂ©e. Or le malade de la petite vĂ©role est en incubation avant mĂȘme que son physique l’indique. Au-delĂ , l’aspect de l’individu atteint de la variole effraie. Certains craignent la simple vue des varioleux qui serait suffisante, pensent-ils, pour infecter immĂ©diatement le spectateur. Nous retrouvons les anciennes superstitions auxquelles la peste a donnĂ© naissance. Sous l’Ancien RĂ©gime, les bals masquĂ©s sont de hauts lieux de contagion. Le comte de Cheverny Ă©voque les rĂ©ticences de son Ă©pouse 27 Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, MĂ©moires du comte Dufort de Cheverny introducteur des ambassadeur ... Ma femme allait avec rĂ©pugnance dans les lieux publics ou s’en privait. La vue d’une personne encore rouge de cette maladie [la petite vĂ©role] la troublait singuliĂšrement, et les automnes et les printemps Ă©taient des moments de deuil pour elle, Ă  cause de la mort subite de plusieurs personnes mourant de cette maladie27. 28 De Saint, Lettre Ă  M.*** contre l’inoculation, qui combat le MĂ©moire historique de M. de la Condam ... 22Les traits bouffis des anciens malades, les traces des boutons, inspirent l’effroi et pourraient dĂ©clencher des rĂ©actions extrĂȘmes si nous en croyons certains Ă©crivains. Pour le mystĂ©rieux de Saint, auteur, au milieu du XVIIIe siĂšcle, d’un ouvrage contre l’inoculation, la mĂ©thode prophylactique antĂ©rieure Ă  la vaccination et par laquelle l’on communiquait la maladie mĂȘme au patient, si dans le temps que l’épidĂ©mie rĂšgne, on prĂ©sentait Ă  une personne dont le sang serait disposĂ© Ă  recevoir ce venin et le manifester, un homme factice, dont le visage aurait l’apparence d’ĂȘtre plein de boutons virulents », l’effet serait certain l’effroi, sans doute, que lui causerait ce spectacle hideux, ferait, qu’en frĂ©missant d’horreur et de crainte, une attraction virulente concentrerait en elle l’esprit venimeux rĂ©pandu dans l’air ; ce qui lui causerait la petite vĂ©role. »28 Nous ne sommes pas loin des crĂ©atures mythologiques, comme le basilic ou la mĂ©duse, qui pouvaient tuer d’un seul regard. Poe et Lorrain – dont on peut rappeler qu’il signe du pseudonyme Le Cadavre des articles presque contemporains de la publication du Crime des riches – revisitent un thĂšme romanesque et offrent, l’un comme l’autre, une exploration individuelle d’un thĂšme qui plonge ses racines au plus profond de l’imaginaire humain. Ils nous rappellent ainsi, par leurs nouvelles, la fragilitĂ© de la vie humaine face Ă  des Ă©pidĂ©mies sur lesquelles nous pourrions, de nos jours, mettre d’autres noms pour exprimer les mĂȘmes angoisses. Notes 1 Pierre Fauchery, La DestinĂ©e fĂ©minine dans le roman europĂ©en du XVIIIe siĂšcle 1713-1807. Essai de gynĂ©comythie romanesque, Paris, Colin, 1972, p. 201. 2 Rappelons que petite vĂ©role » et variole » dĂ©signent la mĂȘme maladie, le premier terme Ă©tant plus habituel Ă  l’époque classique. 3 Toutes nos citations du Masque de la mort rouge proviennent de la traduction par Baudelaire Edgar A. Poe, ƒuvres en prose, texte Ă©tabli et annotĂ© par Le Dantec, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1951, p. 392-398. 4 La mort rouge telle que la dĂ©crit Poe semble ĂȘtre une sorte de peste sanglante. La variole est parfois dĂ©signĂ©e sous le vocable de Mort rouge. Le nouvelliste amĂ©ricain est moins intĂ©ressĂ© par la nature mĂȘme de la maladie qu’il Ă©voque que par ses effets dont bon nombre sont empruntĂ©s aux discours sur la petite vĂ©role. 5 Voir en particulier ses Histoires de masques ou un chapitre de Phocas. 6 Jean Lorrain, La Vengeance du masque, Le Crime des riches, Paris, Pierre Douville, 1905, p. 211-223, ici p. 211. 7 Ibid., p. 215. 8 Ibid., p. 218. 9 Moi, la vision m’obsĂ©dait de cet homme dĂ©figurĂ© et sanglant. Sa derniĂšre recommandation Ă  son compagnon m’inquiĂ©tait surtout. Dans la soirĂ©e, l’effervescence de la fĂȘte un peu calmĂ©e, j’entrais dans la pharmacie oĂč les premiers soins avaient Ă©tĂ© donnĂ©s au blessĂ©. Je m’informais de la gravitĂ© des plaies et cherchais en mĂȘme temps Ă  savoir le nom. “C’est un AmĂ©ricain de l’hĂŽtel West End. On a dĂ» attendre la fin du corso pour le reconduire chez lui, le cas est trĂšs grave, on craint beaucoup pour l’Ɠil gauche. La sclĂ©rotique est atteinte ; ils repartent tous les deux, ce soir, pour Paris. – Tous les deux ? – Oui, il y a un autre AmĂ©ricain avec lui. Une consultation chez un grand oculiste s’impose.” », ibid., p. 219-220. 10 Ibid., p. 213-214. 11 Ibid., p. 221. 12 Ibid., p. 221. 13 Ibid. 14 Chez Lorrain, qui donne un cadre rĂ©aliste, celui de cette CĂŽte d’Azur qui lui Ă©tait si chĂšre, l’homme attaquĂ© par Mme Campalou rĂąle, dĂ©formĂ© par la douleur Le nom, l’adresse de cette femme, [
] laissez-moi, Tomy, attachez-vous Ă  ces gens » dit-il Ă  son compagnon. 15 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 222. 16 Ibid., p. 220. 17 Je souligne. 18 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 221. 19 Ibid., p. 212. 20 Ibid., p. 222. 21 Lawrence Durrell, Mountolive, Le Quatuor d’Alexandrie, Paris, Librairie gĂ©nĂ©rale française, La PochothĂšque, 1992, p. 494. 22 [Jean-Joseph-ThĂ©rĂšse Roman], L’Inoculation, poĂšme en quatre chants par M. L. R., Paris, Lacombe, 1773, p. 14. 23 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 223. 24 24 fĂ©vrier 1765. Isabelle de CharriĂšre, Une liaison dangereuse correspondance avec Constant d’Hermenches 1760-1776, Paris, Ă©ditions La DiffĂ©rence, 1991, p. 269. 25 On ne m’en voudra pas de citer une comparaison proposĂ©e par Flaubert et ses amis entre le visage dĂ©formĂ© et une Ă©cumoire De la vierge, par lui [le mal], j’ai vu le doux visage/Horrible dĂ©sormais, nous prĂ©senter l’image / De ce meuble vulgaire, en mille endroits percĂ© / Dont se sert la matrone, en son zĂšle empressĂ© / Quand aux bords onctueux de l’argile Ă©cumante, / FrĂ©mit le suc des chairs, en mousse bouillonnante », Louis Bouilhet, Maxime Du Camp et Gustave Flaubert, La DĂ©couverte de la vaccine. TragĂ©die en cinq actes et en vers, dans Gustave Flaubert, ƒuvres complĂštes, Paris, Club de l’HonnĂȘte Homme, 1972, t. VII, p. 380. 26 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 212. 27 Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, MĂ©moires du comte Dufort de Cheverny introducteur des ambassadeurs lieutenant gĂ©nĂ©ral du blaisois, introduction et notes par Robert de CrĂšvecƓur, 4e Ă©dition, Paris, Plon, 1909, p. 290. Cheverny ajoute que lors de l’inoculation de son fils, il n’a gardĂ© auprĂšs de lui que les domestiques qui avaient eu la maladie Le premier devoir Ă©tant de ne faire courir aucun risque Ă  ceux qui vous entourent. » 28 De Saint, Lettre Ă  M.*** contre l’inoculation, qui combat le MĂ©moire historique de M. de la Condamine, lu Ă  l’AcadĂ©mie royale des sciences, sur l’insertion de la petite vĂ©role, dans laquelle sont insĂ©rĂ©s des principes pour la connoissance et guĂ©rison de cette maladie, Paris, Valleyre fils, 1763, p. 80-81. Le catalogue de la BnF ne donne ni prĂ©nom ni dates pour cet auteur. Auteur Membre associĂ©e du CÉRÉDIProfesseur de littĂ©rature française du XVIIIe siĂšcle Ă  l’universitĂ© de Nancy. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur la poĂ©sie et le roman des LumiĂšres Anthologie de la poĂ©sie française, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 2000 – en collaboration ; AndrĂ© ChĂ©nier. Le miracle du siĂšcle, Paris, Presses de l’universitĂ© de Paris-Sorbonne, 2005, etc.. Également spĂ©cialiste de l’histoire des idĂ©es, elle a beaucoup travaillĂ© sur l’inoculation et son imaginaire. Elle a dirigĂ© plusieurs ouvrages collectifs dont Destins romanesques de l’émigration Paris, DesjonquĂšres, 2007 – avec Claire Jaquier et Florence Lotterie. Son volume intitulĂ© Marie-Antoinette. Anthologie et dictionnaire a paru aux Ă©ditions Robert Laffont, dans la collection Bouquins », en 2006. Du mĂȘme auteur De l’éducation des princesses in Femmes Ă©ducatrices au siĂšcle des LumiĂšres, Presses universitaires de Rennes, 2007 La plume ou l’épĂ©e. RĂ©flexions sur quelques mĂ©morialistes in Les noblesses françaises dans l'Europe de la RĂ©volution, Presses universitaires de Rennes, 2010 GinguenĂ© et Parny in GinguenĂ© 1748-1816, Presses universitaires de Rennes, 1995 Tous les textes

RĂ©sumé« Le masque de la mort rouge » (« The Masque of the Red death ») est un conte d'Edgar Allan Poeparu en 1842 dans le Graham's Lady's and Gentleman's Magazine. C'est une nouvelle oĂč Poe s'exerce magistralement au genre gothique. CaractĂ©ristiques Voir tout Date de parution juillet 2019 Editeur Auto-Édition Format ebook (ePub) Type de DRM En guise de supplĂ©ment une courte prĂ©sentation plutĂŽt rapide mais apprĂ©ciable ainsi qu'un documentaire sur Roger Corman qui plaira beaucoup aux nĂ©ophytes mais n'apprendra que peu de choses aux amateurs Ă©clairĂ©s du cinĂ©aste. Le travail de Sidonis sur les films qu'ils Ă©ditent est souvent excellent mais lĂ  il atteint un degrĂš d'excellence rare. La restauration effectuĂ©e est Ă©poustouflante. Les couleurs sont chaudes Ă  souhait et parfaitement restituĂ©es avec un rouge Ă©clatant. La dĂ©finition gĂ©nĂ©rale est magnifique et offre des conditions de visionnage excellentes. Le film est proposĂ© en DD mono en VF et en VO. La piste française est plutot bonne mĂȘme si elle n'a pas la qualitĂ© de la version originale. Une fois encore le travai de restauration est Ă  la hauteur et il offre un panel sonore de bonne qualitĂ© avec des voix claires et une musique brillante. Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Lhistoire se situe dans une abbaye fortifiĂ©e, dans laquelle le prince Prospero s'est enfermĂ©, avec mille de ses courtisans, afin de fuir l' Ă©pidĂ©mie foudroyante Auteur Daniel Clowes Editeur Editions CornĂ©lius Date de parution 25 mars 2010 BrochĂ© ISBN 2915492891 Acheter sur RĂ©sumĂ© Andy est un garçon solitaire, sans famille ni copains, un tantinet misanthrope. AccablĂ© par la mĂ©diocritĂ© mĂȘlĂ©e d'arrogance de ses contemporains et hantĂ© par un terrible dĂ©sir de vengeance, il se rĂȘve une destinĂ©e exceptionnelle. Las d'une adolescence qui s'Ă©ternise, indiffĂ©rent au monde qui l'entoure, il passe le plus clair de son temps avec Louie, son meilleur - et unique - ami. Tous deux coulent une jeunesse mĂ©lancolique dans une banlieue ordinaire, jusqu'au jour oĂč Louie entraĂźne Andy dans ses frasques, l'initiant au Punk Rock et... aux cigarettes. Surprise, le tabac semble avoir sur Andy un effet inĂ©dit, le dotant soudain d'une force extraordinaire et de pouvoirs mystĂ©rieux. Le voilĂ  dĂ©sormais dans la peau d'un super-hĂ©ros. Les super-mĂ©chants n'ont plus qu'Ă  bien se tenir. Mais oĂč les trouver dans une ville sans histoire et sans ambition...? Savant mĂ©lange d'Ă©lĂ©gance, d'aliĂ©nation et de dĂ©construction des genres, Le rayon de la mort est le dernier opus d'Eightball, le comic book dans lequel Daniel Clowes crĂ©a les classiques que sont devenus Ghost World, David Boring et Comme un gant de velours pris dans la fonte. En racontant l'histoire d'un criminel avec les artifices du rĂ©cit de super-hĂ©ros, Clowes revisite les codes esthĂ©tiques de la culture populaire pour en exposer le versant le plus trouble. Hommage et rĂ©flexion critique, Le Rayon de la mort met une nouvelle fois en scĂšne l'attachement teintĂ© d'ironie que Clowes porte aux adolescents et Ă  la bande dessinĂ©e, fascination synthĂ©tisĂ©e ici dans une construction parfaite. A l'heure oĂč les bons sentiments sont valorisĂ©s sur tous les fronts, cette pĂ©pite Ă©clatante de misanthropie viendra rassurer profitablement le sociopathe qui sommeille en tout un chacun. L'avis du ELLE PubliĂ© le 11 aoĂ»t 2010 Ă  17h23 Coquin clopantChaque fois que le cultissime Daniel Clowes dĂ©gaine son crayon, c’est pour mieux dĂ©gommer les codes des comics » amĂ©ricains. Dans Le Rayon de la mort », il suffit d’une cigarette fumĂ©e en cachette pour que son ado d’antihĂ©ros se mue en Superman des banlieues, dotĂ© d’une force herculĂ©enne et d’un pistolet qui Ă©limine tout ce qui bouge ! Dans le petit monde d’Andy le maigrichon, on se rĂȘve vengeur masquĂ©, mais on finit psychopathe. Car, derriĂšre la comĂ©die potache et les saynĂštes jubilatoires, il y a en creux toute la mĂ©diocritĂ© de l’AmĂ©rique des annĂ©es 90. Le conformisme, le politiquement correct, l’ennui et le mal-ĂȘtre que l’auteur de Ghost World » dessine et assassine Ă  coups de Click », Pop », Boom » ! Le Rayon de la mort », de Daniel Clowes CornĂ©lius. Lemasque de la mort rouge; Retour Ă  la liste. La peste Ă©carlate. Le masque de la mort rouge Auteur(s) : Poe, Edgar Allan (1809-1849) London, Jack (1876-1916) Éditeur : Magnard. Parution : 06 - 2021 Format : Livre BrochĂ© Nombre de pages : 122 EAN : 9782210770683 6.50 CHF. RĂ©sumĂ© du livre. La peste Ă©carlate suivi du Masque de la mort rouge. Dans l'AmĂ©rique de Le comĂ©dien Serge Djen lit trois nouvelles d'Edgar Allan Poe - Le Masque de la Mort Rouge - Le DĂ©mon de la PerversitĂ© - Hop Frog DurĂ©e ... Lire la suite 8,00 € E-book - Multi-format Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Le comĂ©dien Serge Djen lit trois nouvelles d'Edgar Allan Poe - Le Masque de la Mort Rouge - Le DĂ©mon de la PerversitĂ© - Hop Frog DurĂ©e 1h00 "La Mort Rouge avait pendant longtemps dĂ©peuplĂ© la contrĂ©e. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c'Ă©tait le sang, la rougeur et la hideur du sang. C'Ă©taient des douleurs aiguĂ«s, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'ĂȘtre. Des taches pourpres sur le corps, et spĂ©cialement sur le visage de la victime, la mettaient au ban de l'humanitĂ©, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. L'invasion, le rĂ©sultat de la maladie, tout cela Ă©tait l'affaire d'une demi-heure." C'est ici dans la fĂȘte, la farce et la mascarade qu'Edgar Allan Poe fait naĂźtre ses histoires. Et quand arrive le moment, la plainsanterie devient terriblement macabre. Le comĂ©dien Serge Djen se sert de tout son art pour nous conter ces trois histoires extraordinaires. Date de parution 01/12/2008 Editeur ISBN 978-2-917860-12-0 EAN 9782917860120 Format Multi-format CaractĂ©ristiques du format MP3 Protection num. pas de protection Néà Paris en 1821, Charles Baudelaire publie ses premiers poĂšmes intitulĂ©s Les Fleurs du Mal en 1855 dans la Revue des Deux Mondes. C'est en 1857 que paraĂźt le volume. La mĂȘme annĂ©e l'auteur et son Ă©diteur sont condamnĂ©s Ă  des amendes et Ă  la suppression de six poĂšmes. La deuxiĂšme Ă©dition ne paraĂźtra qu'en 1861, six ans avant la mort du poĂšte.
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LeMasque de la Mort Rouge EDGAR ALLAN POE. De edgar allan poe . 13,95 $ Feuilleter. En stock : Expédié en 48 heures. Quantité . Ajouter à ma liste de souhaits: Disponibilité en succursale. EN SAVOIR PLUS. Détails. Prix : 13,95 $ Catégorie : Science-fiction & Fantastique | folio science-fiction. Auteur : edgar allan poe. EDGAR ALLAN POE: Titre : Le Masque de la
Le DĂ©mon de la perversitĂ© » Cette petite nouvelle illustre le concept de la perversitĂ© », qui serait une impulsion Ă  faire le mal y compris envers soi-mĂȘme en dĂ©pit de tout bon sens. La nouvelle est racontĂ©e du point de vue d’un meurtrier qui explique avoir tuĂ© sous l’influence de cette perversitĂ© et s’ĂȘtre ensuite dĂ©noncĂ© pour la mĂȘme raison, aboutissant ainsi Ă  sa condamnation Ă  mort. Le Chat noir » Le narrateur adore les chats mais, son alcoolisme empirant, il devient violent et tue son chat Pluton. La nuit suivante, la maison prend feu et il s’enfuit avec sa femme. En revenant, il voit l’image du chat imprimĂ©e sur les murs calcinĂ©s. Plus tard, se sentant coupable, il recueille un chat qui ressemble Ă  Pluton exceptĂ©e une tache blanche sur la poitrine. En descendant visiter la cave de leur nouvelle maison, le narrateur trĂ©buche sur le chat et tombe dans l’escalier. Furieux, il tente de le tuer, mais lorsque sa femme cherche Ă  l’en empĂȘcher, le narrateur perd le contrĂŽle et l’assassine d’un coup de hache. Il dissimule son corps dans un mur. Les voisins, qui ont entendu des cris, appellent la police. Celle-ci ne trouve rien, mais au moment oĂč les policiers s’apprĂȘtent Ă  partir, ils entendent des bruits Ă©tranges provenant du mur. Ils dĂ©couvrent alors le cadavre de la femme que le narrateur avait emmurĂ© avec le chat par mĂ©garde. William Wilson » William Wilson, le narrateur relate sa rencontre, dans sa jeunesse, avec un jeune homme lui ressemblant en tous points et portant le mĂȘme nom que lui. Celui-ci devient vite son grand rival. AprĂšs l’école, ils se perdent de vue pour se retrouver Ă  l’universitĂ©. Le double du narrateur dĂ©nonce alors sa tricherie aux jeux d’argent. RenvoyĂ© de l’universitĂ©, William Wilson s’enfuit en Europe, mais retrouve son rival Ă  Rome. Il le tue d’un coup d’épĂ©e mais se retrouve face Ă  un miroir le double lui explique alors qu’il vient de s’assassiner lui-mĂȘme. L’Homme des foules » Dans cette nouvelle, le narrateur observe les gens passer depuis la terrasse d’un cafĂ© londonien. Il repĂšre un vieil homme dont l’expression l’intrigue et dĂ©cide de le suivre. AprĂšs l’avoir traquĂ© dans tout Londres, il finit par se placer en face du vieil homme et le regarder dans les yeux, mais l’homme le ne voit pas. Le narrateur le laisse alors tranquille, en concluant que c’est un homme des foules », terrifiĂ© par la solitude. Le CƓur rĂ©vĂ©lateur » Cette histoire a une intrigue assez similaire Ă  celle du Chat noir ». Le narrateur, obsĂ©dĂ© par l’Ɠil Ă©trange un Ɠil de vautour » de son colocataire, dĂ©cide un soir de le tuer. Tout au long du texte, il insiste pour convaincre le lecteur qu’il n’est pas fou mais qu’il est rongĂ© d’un mal Ă©trange qui aiguise ses sens ». AprĂšs le meurtre, il dissimule le corps sous le plancher. Quand la police, alertĂ©e par un voisin, fouille l’appartement, elle ne trouve rien. Mais le narrateur se persuade petit Ă  petit qu’on peut entendre les battements du cƓur du vieil homme sous le plancher, sans comprendre qu’il s’agit seulement de ses propres pulsations cardiaques. Soumis Ă  une pression impossible, il craque et rĂ©vĂšle le meurtre aux policiers. BĂ©rĂ©nice » Une nouvelle fois, ce texte est narrĂ© Ă  la premiĂšre personne par un personnage Egaeus atteint d’une forme de folie. Ici, c’est ce qu’il appelle la monomanie », une forme d’obsession qui s’attache Ă  certains objets de façon apparemment alĂ©atoire. Egaeus Ă©pouse sa cousine BĂ©rĂ©nice qui tombe rapidement malade. Au cours de sa maladie, le narrateur, qui voit dĂ©sormais sa femme comme une idĂ©e, une abstraction, commence Ă  ĂȘtre obsĂ©dĂ© par ses dents. BĂ©rĂ©nice finit par dĂ©cĂ©der et est aussitĂŽt mise en biĂšre. Mais la nuit suivante, un domestique vient rĂ©veiller le narrateur, lui expliquant qu’ils ont trouvĂ© BĂ©rĂ©nice, blessĂ©e mais vivante, dans son cercueil ouvert. Le narrateur rĂ©alise alors qu’il est couvert de sang, et il dĂ©couvre prĂšs de lui des outils de dentistes et une boĂźte contenant des dents. La Chute de la maison Usher » Le narrateur rend visite Ă  son ami Roderick Usher,qui est malade. Son hĂŽte lui explique alors que sa maison est vivante. Peu aprĂšs, Roderick lui annonce que sa sƓur jumelle, Madeline, qui Ă©tait Ă©galement malade, est dĂ©cĂ©dĂ©e et qu’il souhaite conserver son corps dans un caveau pendant 15 jours avant les funĂ©railles. Une semaine plus tard, Roderick lui rend visite, trĂšs agitĂ©. Dans la soirĂ©e, il confie au narrateur qu’il a compris quelques jours auparavant que sa sƓur a Ă©tĂ© enterrĂ©e vivante. Il est persuadĂ© qu’elle est sortie de son tombeau. C’est alors que la porte s’ouvre sur Madeline, dans son suaire. Elle rend son dernier souffle dans les bras de son frĂšre, qui en meurt d’épouvante. Le narrateur s’enfuit et en se retournant, voit une immense fissure parcourir le mur. La maison finit par s’effondrer dans l’étang voisin. Le Puits et le pendule » Le narrateur est condamnĂ© Ă  mort par l’Inquisition espagnole. EmprisonnĂ© dans un cachot obscur, il dĂ©couvre un large puits dans le sol. Il s’évanouit et se rĂ©veille Ă©troitement ligotĂ©, allongĂ© sur le dos. Au-dessus de lui, un pendule composĂ© d’une lame tranchante oscille en descendant trĂšs doucement. Il parvient Ă  se libĂ©rer en dĂ©posant de la nourriture sur ses liens pour que les rats les rongent. C’est alors que les murs s’illuminent, chauffĂ©s Ă  blanc, et se mettent Ă  bouger, le forçant Ă  se rapprocher du puits. Il est finalement sauvĂ© Ă  la derniĂšre minute par un gĂ©nĂ©ral dont l’armĂ©e vient de conquĂ©rir la ville. Hop-Frog » Hop-Frog, un nain boiteux, est enlevĂ© pour devenir le bouffon du roi. Il s’éprend d’une naine, Tripetta. Un jour, le roi le fait boire contre sa volontĂ©. Lorsque Tripetta intervient, il la frappe et l’humilie devant ses conseillers. Hop-Frog suggĂšre alors que pour le prochain bal, le roi et ses conseillers se dĂ©guisent en orangs-outans enchaĂźnĂ©s les uns aux autres. AmusĂ© Ă  l’idĂ©e de faire peur Ă  ses invitĂ©s, le roi accepte. Lors de la fĂȘte, le nain se dĂ©brouille pour accrocher leurs chaĂźnes au lustre, puis les soulĂšve avec un systĂšme de poulie avant de mettre le feu Ă  leur costume. Hop-Frog s’échappe ensuite avec Tripetta, non sans avoir rĂ©vĂ©lĂ© aux invitĂ©s les raisons de son action. La Barrique d’amontillado » Le narrateur, Montresor, raconte sa vengeance contre son ennemi, un noble nommĂ© Fortunato. Un soir, il le rencontre au carnaval et lui propose de goĂ»ter un tonneau d’amontillado qu’il a reçu afin de s’assurer de sa provenance. Fortunato accepte et le suit dans sa cave, oĂč Montresor parvient Ă  l’enchaĂźner. Il commence alors Ă  l’emmurer, puis jette sa torche dans l’ouverture restante. Le motif du meurtre n’est jamais rĂ©ellement expliquĂ©. Le Masque de la mort rouge » Lors d’une Ă©pidĂ©mie de Mort Rouge, une maladie qui ravage le pays, le prince Prospero et ses courtisans se rĂ©fugient dans une abbaye fortifiĂ©e et y mĂšnent une vie de plaisirs. Un soir, Prospero organise un bal et dĂ©core sept piĂšces avec sept couleurs diffĂ©rentes. La derniĂšre, peinte en noir et Ă©clairĂ©e par une lumiĂšre rouge, effraie les invitĂ©s. Une horloge y sonne toute les heures, provoquant le silence dans le bal. Dans la soirĂ©e, Prospero voit un invitĂ© vĂȘtu d’un linceul et portant un masque reprĂ©sentant une victime de la Mort Rouge. OffensĂ©, il poursuit l’inconnu jusqu’à la derniĂšre piĂšce mais lorsque celui-ci se retourne vers lui, Prospero tombe raide mort. Les invitĂ©s arrachent alors son masque Ă  l’inconnu et dĂ©couvrent qu’il n’y a personne en-dessous. C’est la Mort Rouge elle-mĂȘme qui est venue les poursuivre. L’horloge s’arrĂȘte tandis que le sol se recouvre du sang des courtisans. Le Roi Peste » En Angleterre, Ă  l’époque d’Édouard III, deux matelots, Legs et Hugh Tarpaulin, s’enivrent dans une taverne. Sans le sou, ils s’enfuient de la taverne car ils n’ont pas de quoi payer. Ils arrivent jusqu’à un quartier pauvre condamnĂ© par le roi Ă  cause de la peste et se cachent dans un atelier de pompes funĂšbres. Ils y rencontrent un Ă©trange groupe de nobles se donnant des titres relatifs Ă  la peste, comme le Roi Pest 1er, le duc Pest-Ilentiel, ou encore le duc Tem-Pestueux. Ils sont invitĂ©s Ă  se joindre Ă  la fĂȘte, mais leur grossiĂšretĂ© manque de les faire tuer par leurs hĂŽtes outrĂ©s. Les deux compĂšres parviennent de justesse Ă  s’échapper. Le Diable dans le beffroi » Dans un Ă©trange village d’habitants ponctuels et obsĂ©dĂ©s par les horloges, la tranquillitĂ© est troublĂ©e par un dĂ©mon qui joue du violon. Le dĂ©mon se prĂ©cipite dans le beffroi, attaque le sonneur de coche et fait sonner treize coups, effrayant les habitants. Lionnerie » Il s’agit d’un court texte satirique dans lequel le personnage principal a un nez exceptionnel et consacre sa vie Ă  la nosologie », ou l’étude des nez. Il devient cĂ©lĂšbre et rĂ©clamĂ© par toute la bonne sociĂ©tĂ© en raison de son nez jusqu’à ce qu’un gentilhomme l’insulte. En duel, le narrateur lui coupe le nez. Cela est perçu comme une grave offense car dans cette sociĂ©tĂ©, le mĂ©rite se mesure au nez. Quatre bĂȘtes en une » Il s’agit Ă  nouveau d’un rĂ©cit satirique, situĂ© dans la citĂ© d’Antioche, une ville antique de Syrie. Deux personnages s’y promĂšnent, l’un servant de guide Ă  l’autre. Ils assistent au dĂ©filĂ© du roi qui parade en ville. Le roi est un camĂ©lĂ©opard », un assemblage hybride et grotesque de plusieurs animaux et la foule le vĂ©nĂšre comme un dieu. Petite discussion avec une momie » Le narrateur est invitĂ© par le docteur Ponnonner Ă  admirer une momie rĂ©cemment dĂ©couverte. AprĂšs avoir enlevĂ© les bandelettes, les deux hommes sont surpris de trouver la momie pratiquement intacte. Ils lui donnent un choc Ă©lectrique et la momie se rĂ©veille. Il s’agit d’un ancien Ă©gyptien, Allamistakeo, qui leur explique que son peuple vivait trĂšs longtemps et pouvait prĂ©server les corps Ă  travers les Ăąges. AprĂšs avoir discutĂ© de religions selon Allamistakeo, les dieux paĂŻens reprĂ©sentent les diffĂ©rents aspects d’un dieu unique et comparĂ© l’Égypte antique et l’AmĂ©rique moderne, la momie avoue son ignorance sur l’origine du monde et des hommes et la discussion se clĂŽt. Puissance de la parole » Il s’agit d’un dialogue philosophique entre deux personnages dans l’au-delĂ , Agathos et Oinos, qui discutent de la connaissance en tant que bien dĂ©sirable mĂȘme si tout connaĂźtre serait une malĂ©diction, puis Ă©voquent la puissance de la parole qui aurait le pouvoir de crĂ©er. Colloque entre Monos et Una » Avec de nouveaux personnages, cette nouvelle reprend la forme du dialogue entre deux Ăąmes dans l’au-delĂ  qui s’interrogent cette fois au sujet de la mort. Conversation d’Eiros avec Charmion » TroisiĂšme dialogue dans l’au-delĂ . Cette fois, Eiros explique Ă  Charmion comment s’est produit l’apocalypse une comĂšte, en s’approchant de la terre, provoque un changement de la composition de l’atmosphĂšre, ne laissant que de l’oxygĂšne qui s’enflamme lorsque la comĂšte passe Ă  cĂŽtĂ© de la Terre. Ombre » Dans cette nouvelle, toujours sur le thĂšme de l’au-delĂ , Oinos s’adresse au lecteur et fait le rĂ©cit d’un Ă©pisode de sa vie peut-ĂȘtre celui qui prĂ©cĂšde sa mort, Ă  l’époque de la GrĂšce antique. AprĂšs une annĂ©e de mauvais prĂ©sages, lui et ses amis s’enivrent, angoissĂ©s, au fond de leur palais. Au cours de la soirĂ©e, une ombre apparaĂźt, terrifiant les convives parce que sa voix est faite de mille voix, la voix des innombrables morts. Silence » Il s’agit de nouveau d’un rĂ©cit symbolique, oĂč un dĂ©mon essaie de perturber la mĂ©ditation d’un homme assis sur un rocher oĂč est gravĂ© le mot dĂ©solation ». N’y parvenant pas, il finit par maudire la contrĂ©e en la rendant entiĂšrement silencieuse. Le mot silence » s’imprime alors sur le rocher, et l’homme, qui n’avait pas Ă©tĂ© troublĂ© jusque-lĂ , s’enfuit terrifiĂ©. L’Île de la fĂ©e » Dans cette autre nouvelle allĂ©gorique, le narrateur dĂ©couvre une Ăźle dont la moitiĂ© est plongĂ©e dans l’ombre et l’autre dans la lumiĂšre. Il observe une fĂ©e qui fait le tour de l’üle dans une barque, paraissant plus fatiguĂ©e et triste Ă  chaque tour, jusqu’à ce qu’elle entre dans les tĂ©nĂšbres pour ne plus en ressortir. Le Portrait ovale » Le narrateur passe la nuit dans un chĂąteau dans lequel il trouve le portrait d’une jeune fille. FascinĂ©, il lit l’analyse du tableau dans un recueil qu’il a trouvĂ© sur son oreiller. Il dĂ©couvre alors que l’auteur du tableau a peint son Ă©pouse, qui s’étiolait Ă  mesure qu’il progressait vers la fin de son Ɠuvre. En l’achevant, sa femme dĂ©cĂšde, et l’artiste imagine qu’il a peint la vie elle-mĂȘme, le tableau se nourrissant de la vitalitĂ© de sa femme.
LeMasque de la mort rouge est un film rĂ©alisĂ© par Roger Corman avec Vincent Price, Hazel Court. Synopsis : Un pince cruel et adorateur de Satan invite des amis et des paysans Ă  InfosDiffusionsCastingRĂ©sumĂ©Ryan tente d'arrĂȘter Carroll. Ce dernier, qui retient Claire prisonniĂšre, quitte la bateau avec elle et l'emmĂšne dans un phareGenreSĂ©rie - PolicierAnnĂ©e de sortie2013AvecKevin Bacon, James Purefoy, Natalie Zea, Shawn Ashmore, Valorie Curry, Annie Parisse, Joshua Butler, Adam Armus, Nora Kay FosterInfos supplĂ©mentairesProgramme dĂ©conseillĂ© aux moins de 12 ansAvis des internautes 1Vous avez aimĂ© ce programme ? The FollowingThe Following - Saison 315 Ă©pisodesThe Following - Saison 215 Ă©pisodesThe Following - Saison 115 Ă©pisodes
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Vengenacecircassienne. Dans une explosion de couleurs Roger Corman livre avec Le Masque de la mort rouge un classique du fantastique des annĂ©es 60 et l’une des meilleures adaptations d’ Edgar Allan Poe au cinĂ©ma. T itre originale ï»żLe masque de la mort rouge d’Edgar Allan Poe Personnages principaux Le prince Prospero Le narrateur L’étranger au masque RĂ©sumĂ© La Mort Rouge est le nom donnĂ© Ă  la peste. Le narrateur nous dĂ©crit ses effets. Le prince Prospero et un millier d’amis s’enferment alors dans une abbaye afin d’éviter la contagion. Ils ont tous les loisirs et l’approvisionnement nĂ©cessaire pour survivre. Au bout de six mois, le prince organise un bal masquĂ©. Le bal a lieu dans sept salles, chacune dĂ©diĂ©e Ă  une couleur. La septiĂšme salle est Ă©trange, mĂȘme les danseurs hĂ©sitent Ă  y pĂ©nĂ©trer. L’horloge dĂ©crite provoque un effet Ă©trange sur les personnes prĂ©sentes chaque sonnerie les fait trembler et frissonner. MalgrĂ© tout la soirĂ©e est excellente. C’est le prince lui-mĂȘme qui a prĂ©sidĂ© Ă  la dĂ©coration des salles. Celle-ci est surprenante par le mĂ©lange des genres. La derniĂšre salle est toujours inoccupĂ©e, cela est dĂ» Ă  ses couleurs et Ă  l’horloge qui y est prĂ©sente. A minuit, l’horloge dont le son effraye provoque un silence anxieux. C’est le moment oĂč les danseurs s’aperçoivent de la prĂ©sence d’un masque qui les horrifie et les dĂ©goute. Tous dĂ©sapprouvent le costume de l’étranger qui est habillĂ© avec un masque reprĂ©sentant le Mort rouge. Le prince demande Ă  ce qu’on se saisisse de lui, qu’on rĂ©vĂšle son identitĂ© afin de pouvoir le pendre. Personne n’ose l’approcher c’est ainsi, qu’il passe Ă  cĂŽtĂ© du prince et se rend dans la chambre violette sans rencontrer le moindre obstacle. Le prince Prospero se lance alors sur l’étranger, poignard Ă  la main, au moment de le frapper il tombe raide mort. Les spectateurs de ce sinistre Ă©vĂ©nement se jettent alors sur l’étranger et se rendent compte qu’il n’y a aucune forme humaine sous le masque. La Mort Rouge s’est invitĂ©e dans ce havre de paix ». Ils meurent tous les uns aprĂšs les autres. svw77.
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