Uncondamné à mort s'est échappé Pendant l’Occupation, un résistant brave sa condamnation à mort en échafaudant le plan d’une évasion Un film d’une sobriété captivante, l’un des plus grands succès de Robert Bresson, magnifique fable sur la puissance du libre-arbitre. Synopsis et Consensus de la critique Réalisé par Robert Bresson, Un condamné à mort s'est échappé est un drame poignant et réaliste, dans lequel on assiste à l'évasion et la traque du lieutenant Fontaine et du prisonnier Jost, alors qu'ils étaient conduits au fort de Montluc en pleine Seconde Guerre mondiale pour y être exécutés. 11 novembre 1956 / 1h41 De Robert Bresson Avec François Leterrier, Charles Le Clainche, Maurice Beerblock Nationalité Français Classements de films avec Un condamné à mort s'est échappé Genre Comédie dramatique Thématique Résistance , Évasion , Mort , Résistance française , Prison/Univers carcéral , Peine de mort , Seconde guerre mondiale Émotion Contemplatif , Triste Listes de films avec Un condamné à mort s'est échappé + de classements de films avec Un condamné à mort s'est échappé En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour améliorer le fonctionnement du site, vous proposer des publicités ciblées adaptées à vos centres d'intérêt et réaliser des statistiques de visites X Uncondamné à mort s'est échappé. Sous l'Occupation, le lieutenant Fontaine de l'Armée Secrète est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Dans sa cellule, il attend chaque jour son exécution. Son seul espoir, l'évasion. Commencent alors, dans l'angoisse, les minutieux préparatifs techniques. Il aiguise une cuillère, attaque
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 1418 Un condamné à mort s'est échappé est un film de Robert Bresson, sorti en 1956. Fontaine François Leterrier est un résistant français arrêté par les Allemands. Emmené à la prison de Montluc, il ne se fait aucune illusion sur son sort. Il élabore alors un plan pour s'échapper. Avec tout ce qu'il trouve autour de lui, il façonne une corde et des crochets. Son travail avance bien. Le jour où on lui notifie sa condamnation à mort, un autre prisonnier Charles Le Clainche est affecté à sa cellule. Fontaine s'interroge sur cette arrivée soudaine. Peut-il lui faire confiance? Doit-il le tuer, ou s'évader avec lui? Un condamné à mort s'est échappé est une adaptation cinématographique réalisée à partir des Mémoires d'André Devigny. Voici une analyse pertinente sur l'usage des sons dans le film "La majorité de l'action prend place dans une prison plutôt silencieuse, et où un certain nombre de bruits se détachent donc. Bresson en fait un usage esthétique important. C'est le cas notamment durant la longue scène de l'évasion, rythmée par un certain nombre de bruits extérieurs cloches d'une église voisine, passage de trains, sifflets de locomotive". Source wikipédia Un film sans fard, sobre et réussi. Oubliez la petite musique à suspense, les effets de caméra ou les dialogues à outrance. Les artifices habituellement utilisés pour les évasions sont tous laissés de côté. Seul le réalisme est à la fête, ainsi que nous l'indique la phrase d'ouverture "Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements" Robert Bresson. Fidèle à ses habitudes cf. Pickpocket Bresson nous livre une réalisation dépouillée à l'extrême, quasi monacale et qui, épurée de tout superflu, en déroutera certains. Pour ma part je trouve cette vision du cinéma très réussie, d'une authenticité rarement atteinte. Et pour cause dans Un condamné à mort s'est échappé, il s'agit moins de filmer une évasion que de se pencher sur la nature humaine. Bresson ouvre une vaste réflexion sur ce thème -et plus précisemment, sur le courage. Si le fil dramatique du film reste très classique, la vision du réalisateur contribue ainsi à en faire quelque chose d'assez unique. Note 16/20 Vision du cinéma par Robert Bresson
Réalisépar Robert Bresson. Casting Maurice Beerblock, François Leterrier, Roland Monod, Charles Le Clainche. Genre Drame (Tous publics) Durée 1 heure 35 minutes. En 1943. Après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, près de Lyon, où son exécution Posted on Streaming CompletUn condamné à mort s’est échappé Films VFUn condamné à mort s’est échappéUn Condamné à Mort S’est échappé 1956 Film VF Complet – Streaming avec sous-titres en FrançaisUn condamné à mort s’est échappéUn condamné à mort s’est échappé Streaming avec sous-titres en FrançaisTitre du film Popularité 99 MinutesSlogan Un condamné à mort s’est échappé streaming complet films vf avec sous-titres en français gratuitement. Regardez un film en ligne ou regardez les meilleures vidéos HD 1080p gratuites sur votre ordinateur de bureau, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus condamné à mort s’est échappé – Acteurs et actricesUn condamné à mort s’est échappé Bande annonceStreaming avec sous-titres en FrançaisFilm CompletUn condamné à mort s’est échappé sous-titré ou Le vent souffle où il veut est un film dramatique français écrit et réalisé par Robert Bresson, sorti en s’agit de l’adaptation du récit autobiographique éponyme d’André Devigny, paru dans la même année chez Gallimard. Synopsis. En 1943, un résistant, Fontaine François Leterrier, est arrêté par les Allemands et … Un Condamné à mort s’est échappé est un film réalisé par Robert Bresson avec François Leterrier, Charles Le Clainche. Synopsis Conduit en 1943 au fort de Montluc pour y être exécuté … Un film d’une sobriété captivante, l’un des plus grands succès de Robert Bresson, magnifique fable sur la puissance du libre-arbitre. Le replay Un condamné à mort s’est échappé est proposé en streaming gratuit pendant quelques jours après sa diffusion sur Arte. Un condamné à mort s’est échappé Un condamné à mort s’est échappé . Publié le 26/07/2022 à 0840 par cessenon Je ne suis pas cinéphile et je n’avais jamais vu ce film de Robert Bresson, sorti en 1956. J’en connaissais le titre et un peu le sujet, ce doit être tout. Je l’ai suivi sur Arte ce lundi 28 juillet. Il s’agit de l’adaptation cinématographique d’un récit … Il y a à vider le seau hygiénique, à faire une toilette sommaire, ce qui est l’occasion d’échanges entre prisonniers par le jeu en particulier de billets. Y participent un certain Orsini, un nommé Maurice, un pasteur… Il y a aussi le repas, livré dans une gamelle et qui nécessite une cuillère tant il est liquide. Mais Un condamné à mort s’est échappé fut un grand succès public, et c’est bien l’un des films les plus prenants et les plus bouleversants qui soient. Bresson s’y inspire du témoignage du … Un condamné à mort s’est échappé- Robert Bresson – critique Le 9 août 2022 Un résistant, incarcéré par les Allemands, passe tout son temps à chercher le moyen de s’évader. Un condamné à mort s’est échappé. Avis des internautes 1 4 étoiles sur 5. Infos; Diffusions; Casting ; Résumé. Lyon, 1943. Le lieutenant Fontaine est arrêté par l’armée allemande pour … En 1943, après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, où son exécution doit avoir lieu. Un condamné à mort s’est échappé Lyon, 1943. Le lieutenant Fontaine est arrêté par l’armée allemande pour des faits de résistance. Sur le chemin de la prison, il tente de s’évader …Les utilisateurs recherchent et regardent également des films après ces questions. 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J'ai pas le souvenir d'avoir été très angoissé non plus, d'ailleurs je ne pense pas que le but du film soit là, moi ce que je trouve très beau c'est le sang-froid et le calme du personnage, avec cette voix-off un peu monocorde mais en même temps très évocatrice, c'est avec le Journal d'un curé de campagne la quintessence de l'approche artistique de Bresson, je trouve. Les deux films se ressemblent beaucoup dans le portrait de la solitude et la débrouillardise je trouve. Rien que les 10-15 premières minutes avec les plans sur le visage ensanglanté de Fontaine, avec la caméra de Bresson c'est magnifique ; pas de pathos, pas d'effet de mise en scène, juste un visage Et sur la durée, cette épure apporte une forte tension émotionnelle je trouve 3è je trouve du paragraphe, et une certaine mélancolie, mais pas une tension propre au film d'évasion. Enfin je ne l'ai pas vraiment vu comme cela. bon, je retourne à mon film de Rohmer oh le vilain, il fait des pauses pendant les films Réalisépar Robert Bresson. Casting Roland Monod,François Leterrier,Maurice Beerblock,Charles Le Clainche. Genre Drame (Tous publics) Durée 1 heure 35 minutes. En 1943. Après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, près de Lyon, où son exécution Un Condamné à mort s'est échappé News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 4,2 653 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Un Condamné à mort s'est échappé ? 60 critiques spectateurs 5 19 critiques 4 21 critiques 3 15 critiques 2 3 critiques 1 2 critiques 0 0 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Ce qui est bien avec ce film c'est sa simplicité, dialogues réduits au minimum. Voix off sans émotion décrivant l'atmosphère intérieur du personnage. Peu de musique extra-diégétique si ce n'est à la fin pour surligner une forme de soulagement. Un noir et blanc épuré et magnifique sans jeu de est vrai que les circonstances dans lesquelles on le regarde jouent sur notre appréhension du film, il ne faut pas être fatigué en soirée ou les moments peuvent se transformer en heure avec votre forme du moment, je préconise de le voir bien reposé tout en s'étant informé sur le style de Bresson auparavant. Les acteurs sont non professionnel du coup ils ne surjouent pas, on assiste plus à une forme de retenue timide de leur part. Le film se déroule sous l'occupation allemande, des opposants de tout poil sont enfermés dans une prison et pour certains ils sont condamnés à le silence dégagé par le film peut avoir sur nous un double effet, soit c'est une forme de torpeur qui s'installe soit c'est une tension qui ne fait que monter va-t-il s'en sortir ?Ce film demeure la quête de liberté que tout homme a en lui face à l'oppression. Sous l'occupation nazie, le lieutenant Fontaine est fait prisonnier. Une seule motivation l'habite s'évader. Pendant une heure et demie, le spectateur va se trouver dans la tête du protagoniste, jusqu'à se poser les mêmes questions que lui, éprouver les mêmes peurs et les mêmes doutes, notamment au moment où Jost est incarcéré avec Fontaine. L'arrivée du jeune homme est-elle une stratégie des allemands pour connaître les motivations du protagoniste, ou bien est-elle sans liens avec ces dernières ? La réussite du processus d'identification est donc totale, rendue possible par l'utilisation d'une voix-off à la fois très littéraire et précise. Car Bresson a le sens du détail, comme en atteste un rythme lent et des plans brillamment composés qui permettent un réalisme psychologique d'abord impressionnant avant de devenir oppressant dans une partie finale au suspense implacable. "Un Condamné à mort s'est échappé" traite du courage, de la confiance ou encore de la détermination, mais demeure avant tout un film magistral sur l'espoir et l'instinct de survie. Après 60 ans comme spectateur de cinéma, je me demande si ce n’est pas le plus grand film du monde dans sa catégorie. Tout y est sur le plan formel un suspense à couper le souffle, des prises de vue magistrales, un montage parfait, un bande son totalement innovante qui veille à ne jamais faire pléonasme avec l’image. Tout y est quant à l’esprit et cela sans lourdeur l’esprit de sacrifice, le goût du combat pour la liberté, l’espérance et même la rédemption pour le jeune dévoyé. Tout est suggéré par l’image en mouvement, des dialogues réduits à l’essentiel, un bruitage parfait, des acteurs sobres et hiératiques comme des icônes slaves. Vu quand j’étais jeune au cinéclub, je ne ma lasse pas de le revoir. Bresson a porté le classicisme cinématographique français Dreyer, Epstein à des sommets inégalés. Du grand Bresson exceptionnel, original et terriblement attachant. Robert Bresson délivre ici une épure totale qui parvient à rivaliser avec les meilleurs films de prison et ceci sans recourir aux canons habituels du genre trafic en tout genre, matons pervers, rivalités entre clans,.... Il se concentre sur son héros et sa minutie à préparer sa sortie, fruit de sa détermination à ne pas subir le sort qui lui est réservé. Bresson se plait à nous décrire la monomanie de la vie en prison, propice à partir d'une étude en règle des habitudes, à l'échafaudage de tous les plans. "Si la patience est de votre côté, les conditions de votre réussite finiront par se présenter" telle est la leçon à retenir. Les paroles sont réduites au minimum et c'est par l'image rendue par un objectif unique se rapprochant de la vision humaine 50 mm que Bresson transmet son message. Seule la voix off nous renseigne sur le ressenti du héros, celle-ci disparaissant dès que Fontaine se voit adjoindre un camarade de cellule dont il se méfiera dans un premier temps, finissant par comprendre que c'est à deux que les meilleures chances s'offriront à lui. Les bonus du DVD expliquent fort bien les motivations du réalisateur et sa manière de travailler. On apprend notamment que Bresson était un réalisateur catholique, ce qui explique la position de prière extatique de Fontaine devant le vitrail de la prison lors de ses escapades nocturnes dans les couloirs pour découvrir son environnement. Par une belle leçon de cinéma Bresson nous propose en 1956 son film le plus accessible. Comme à son habitude, Robert Bresson signe là une référence en matière de sobriété, peut-être même la plus aboutie de sa filmographie qui, par la suite, sombrera dans une austérité artistique très lymphatique. Un condamné à mort s’est échappé est un film intense de par la place centrale que prend son personnage aussi bien dans les décors épurés que dans la narration linéaire donnant une importante capitale à la voix-off didactique. Cette façon de nous faire suivre minutieusement l’évasion de sa cellule par un prisonnier de guerre en faisant abstraction de tout élément scénaristique superficiel est certes très loin de la conception survitaminée du cinéma que nous en donnent les productions actuelles mais reste une leçon pour tout réalisateur désireux d’installer une empathie et un suspense efficaces sans avoir à déployer des moyens colossaux. Ce film, réalisé par Robert Bresson et sorti en 1956, n'est pas mal mais sans plus. Je ne vais effectivement, je pense, pas vraiment aller dans le sens des avis généraux qui encensent le film, ce que je ne critique d'ailleurs pas du tout. Le film est l'adaptation du récit autobiographique d'André Devigny mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrais pas le comparer au film. C'est en tout cas ici l'histoire d'un résistant qui est fait prisonnier et qui cherche par tous les moyens à s'échapper. Bon, je ne vais pas aller dans le sens des critiques car je n'ai pas vraiment apprécié le film enfin plutôt l'intrigue pour être plus précis, tout simplement, je ne suis que très peu rentré dedans, notamment au début, mais je me suis ensuite très vite lassé. Bon, cependant, ce n'est pas parque ce n'est pas mon type de film que ce dernier en est raté pour autant, loin de là ! Même si je n'ai pas attaché une grande importance à l'histoire, j'ai beaucoup apprécié la façon dont celle-ci a été traitée, et notamment au niveau du son. Bresson fait en effet un travail étonnant au niveau de la bande-son et de la voix off, assez étonnant. Étant donné que nous n'avons pas vraiment d'action visuelle, tout se passe au niveau de l'écoute, ce que nous avons d'ailleurs tendance à négliger inconsciemment au cinéma mais qui est pourtant un facteur très important. On peut en effet se rendre compte avec ce film que la bande-sonore au cinéma est très importante et que, sans cette dernière, le film et l'image perdraient énormément de choses et de sens. Même si je ne suis pas rentré dans le film, j'ai tout de même été à fond dans certaines scènes, dans le sens où j'angoissais en même temps que le personnage principal, notamment lorsque ce dernier enlève les planches de sa porte, qui sont des scènes très oppressantes. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons en particulier François Leterrier qui joue très bien. "Un Condamné à mort s'est échappé" ne m'a donc personnellement pas plus passionné que ça mais je reconnais qu'il reste techniquement un film très intéressant. Film fort, ici pas d'ellipses étranges qui auraient pu faciliter le récit, on a tout les détails, le film n'est pas manichéen, ce film ne fait pas dans l'excès, pas de tire larme, juste un grand film. J'ai beaucoup entendu parler de la méthode de Bresson pour faire des films, j'étais curieux de voir ce que cela donne en pratique... Et il faut bien le dire c'est épuré, mesuré, efficace ! Je crois que si cette mise en scène particulière fonctionne autant, c'est en partie grâce à l'histoire qui est racontée. N'importe quel effet aurait contribué à renforcer l'aspect désespéré de la situation du lieutenant Fontaine, apportant un misérabilisme qui n'a pas sa place ici. La violence est donc atténuée, quand elle n'est pas dissimulée avec pudeur. Il en va de même avec les nazis, dont les apparitions à l'écran se font rares. Bien souvent, ils sont réduits à une voix provenant du hors champ. Cela met le héros face à une menace omniprésente mais invisible, ce que j'aime beaucoup. Par ailleurs, la narration du film est excellente. L'histoire est très linéaire et Bresson nous enlève le suspens de la fin, pourtant l'ensemble est prenant. J'en veux pour preuve le long moment où le héros lime la porte de sa cellule dans le but de la démonter. Le réalisateur arrive à capter la détermination du détenu. De ce fait le voir progresser est très intéressant. Mais de manière générale la voix intérieure du personnage principal pousse le spectateur à partager ses doutes et ses peurs. Son cheminement de pensée très logique est agréable à suivre, d'autant plus que sa voix douce chasse le silence pesant le film ne comporte qu'un seul morceau de musique qui revient trois fois. Un condamné à mort s'est échappé, c'est donc une histoire simple magnifiée par une mise en scène adéquate, qui fait passer beaucoup d'émotions malgré le refus d'employer des effets trop marqués. Bien que son rythme soit posé, le long-métrage ne perd jamais en intérêt et se termine sur un plan débordant d'énergie contenue, qui mérite d'être vu. Bresson analyse ici une évasion, il raconte chaque plan et dévoile tout haut les pensées de son héros. C'est un mélange de Truffaut et de Montecristo. C'est assez ennuyeux. Il y a des films d'auteur, d'art et d'essai plus palpitants. Certains parlent de la musique....... Il n'y en a presque pas à part la grande messe de Mozart. Je ne comprends pas ce qu'elle fait là. Disons le tout de suite Un condamné à mort s’est échappé », même s’il a inspiré Le trou » de Jacques Becker, ne l’égale pas, et cela sur plusieurs points. En premier, la direction d’acteur de Bresson n’étant clairement pas son point fort comme il s’intéressait peu à eux, ses acteurs amateurs font amateurs, en particulier Charles Le Clainche assez médiocre, et aucun n’égale Jean Keraudy un vrai taulard, lui. La densité et la tension générée est peu homogène, si bien qu’à part l’évasion proprement dite, le film n’offre guère de suspens et semble plus près d’un documentaire pendant plus d’une heure, avec une voix off parfois redondante vis à vis des images. Ainsi le côté concentrationnaire et suffocant du film de Becker n’est que tièdement exprimé ici. La quasi absence de tout visage des tortionnaires qui beuglent des ordres en allemand, donne une valence kafkaïenne sans doute involontaire car hors sujet. Reste une pellicule remarquablement travaillée, l’habituelle précision de la mise en scène de Bresson, une évasion irrespirable, sans jamais céder à la moindre esbroufe, et un choix musical du minimum, du minimum, oui mais du Mozart ! Becker décidera carrément se passer de toute musique. Après Le journal d’un curé de campagne », Robert Bresson confirme de nouveau que la maîtrise du visuel permet parfois de faire plus avec moins. Film narré de manière très soft et simpliste, donne tout le caractère de ce film. Meme si le rythme du film n'est pas hyper soutenue mais c'est logique au vue de la minutie de l'évasion,, on est réellement pris par l'histoire. Laissant de côté le film poétique dramatique, Bresson se tourne vers le thriller historique, portant sur la Résistance. Il fonde son histoire d'après des faits réels et construit sur le seul point de vue du héros ce moyen narratif et la voix-off permettent de rattacher le spectateur à ce personnage et à ne pas le négliger. Le cinéaste réussit donc à créer un suspense, donnant sur une fin toutefois superficielle. Il met aussi en valeur le hors-champ, se concentrant sur le son la fameuse séquence où le héros assomme un garde au moment où un train passe. Et pour une fois, les "modèles" de chez Bresson semblent jouer juste. Peut-être un des meilleurs du cinéaste. Je ne suis pas un inconditionnel du dépouillement du style de Bresson qui me paraît souvent artificiel, affecté. Mais il fonctionne parfaitement avec Un condamné à mort s’est échappé ». Le sens du détail, la précision, l’atonie et la monotonie, une certaine opacité aussi, sot parfaitement en symbiose avec le sujet, la vie en prison, les préparatifs de l’évasion, le suspens pendant son déroulement. Le film gagne à être vu à proximité de Le trou » de Jacques, qui, pour traiter un sujet semblable, à quelques années d’intervalle, utilise des moyens et un style similaires. Bresson va peut-être plus loin dans la rigueur et l’absence de spectaculaire, il montre aussi un sens de l’intériorité qui lui est spécifique, ce qui est peut-être à son avantage. Inspiré d'une histoire vraie celle d'André Devigny, ce film constitue le premier succès public de Robert Bresson. Il marque aussi une étape importante dans l'évolution du style du cinéaste. Une évolution qui a déjà été amorcée dans sa précédente réalisation, Le Journal d'un curé de campagne, et qui sera confirmée dans la suivante, Pickpocket. Bresson s'éloigne de l'esthétique dominante de l'après-guerre dialogues littéraires, musique lyrique, éclairages très travaillés... comme on pouvait en trouver dans Les Anges du péché ou Les Dames du bois de Boulogne, ses deux premiers long-métrages pour aller vers plus de dépouillement, d'ascèse. La voix off est encore présente, les dialogues sont très écrits, mais le réalisateur commence à cultiver une atonalité qu'il accentuera par la suite. L'accompagnement musical est par ailleurs limité quelques notes de Mozart. Et surtout, Bresson épure sa mise en scène, focalise sur des gestes et des sons d'une importance capitale pour le héros du film avec une précision extrême qui aboutira à une forme d'abstraction dans Pickpocket. Le résultat est sec mais intense. Le suspense fonctionne, malgré un titre qui donne l'issue du drame... Se dégage de ce récit une authenticité sans fard, une austérité qui traduit peut-être à la fois un désir de neutralité factuelle comme en témoigne le titre et une inspiration religieuse le sous-titre, "Le Vent souffle où il veut", est une citation de l'Évangile selon saint Jean. Certains ont vu dans ce film de Bresson, cinéaste chrétien janséniste, une métaphore de la grâce. Sur un plan cinématographique, c'était pour Truffaut, en 1956, "le film le plus décisif de ces dix dernières années". Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse Uncondamné à mort s’est échappé : un film splendide de Robert Bresson. Chaque fois que je le regarde, je sens bien qu’il ne s’agit pas d’une histoire lointaine, d’un vieux film en noir et blanc. Mystérieusement, c’est bien de moi qu’il est question dans ce récit, de chacun de nous, même ! Comme l’homme emprisonné du
A Lyon, en 1943. Condamné à mort par les nazis pour acte de sabotage, un résistant ne pense qu'à s'évader de la prison où il a été incarcéré. Un jour, on place dans sa cellule un autre prisonnier. S'agit-il d'un mouton ?Mis à jour le 11 juin 2020, publié le 3 juin 2020
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Casting complet et fiche techniqueEn 1943. Après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, près de Lyon, où son exécution doit avoir lieu. Refusant de sombrer dans le désespoir, il organise patiemment son évasion. La mise en scène et les comediens sont exemplaires, la tension qui en découle assez passionnante. Je suis plus sceptique quant au scénario bien que...Mes respects à Sir Roger Norrington qui cite Bresson dès les 5 premières minutes de répétition de la Messe en ut. Souriant et cultivé, si c'est pas...8guynessCritique positive la plus appréciéeBresson s'est fait labelLe miracle de ce film tient en un mot simplicité. Une simplicité marque de fabrique de son auteur. Mieux, un label de qualité ! Simplicité du fil narratif. Réalisé par tout autre ou à un autre...Lire la critique5"The Wind Bloweth Where It Listeth"...enfin y film qui mêle à la fois une extrême lenteur d'exécution et des non-dits qui donnent un sentiment plus que mitigé. Le huis-clos se passe dans une prison militaire ? pendant l'Occupation. Fontaine...Lire la critique9Grande messe pour une évasionUn condamné à mort s'est échappé est le quatrième long-métrage de Bresson mais seulement son premier succès commercial. C'est aussi son plus symptomatique, puisqu'il porte en lui tout le sel, toute...Lire la critique10Critique de par RozbaumNotes sur le cinématographe est un petit livre bâti de courtes phrases qu'on peut appeler "sentences" parce qu'elles sont autant l'énonciation d'une vérité irréfutable, qu'une une décapitation...Lire la critique9Le chef-d'œuvre de BressonRéalisé par Robert Bresson en 1956, Un condamné à mort s'est échappé est basé sur l'histoire vraie d'André Devigny emprisonné par la Gestapo pour ses activités avec la Résistance française durant...Lire la critique6La petite évasionUn condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut a de quoi se vanter d'avoir l'un des plus beaux titres et sous-titres du cinéma français. Une titraille à la hauteur de sa réputation,...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes
FilmFrankenstein s'est échappé. Genre : Science-fiction Durée : 80 minutes Réalisateur : Terence Fisher Avec Peter Cushing, Christopher Lee, Hazel Court, Robert Urquhart, Valérie Gaunt, Paul Hardtmuth, Hugh Dempster, Melvyn Hayes, Noël Hood, Marjorie Hume Nationalité : Angleterre Année : 1957. Résumé. Dans sa cellule de condamné à mort, le
Ce classique de Robert Bresson 1957 revient sur Arte. Un condamné à mort s’est échappé, de Robert Bresson, est programmé à 20h50 sur Arte. Une expérience inoubliable pour Première. Voici notre critique. Le film de prison est un genre en soi. Avec son Condamné à mort s’est échappé sous-titré magnifiquement le vent souffle où il veut », Robert Bresson a poussé l’exercice plus loin que les autres. Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est. Sans ornements. » disait l’intéressé. Ce sont les derniers mots qui importent ici. Chez le cinéaste de Pickpoket, pas d’emphase, ni d’effet censé appâter le chaland, mais au contraire un dénuement chirurgical, une épure quasi-mystique. Cet aspect glacial, s’il peut surprendre, finit par combler même le plus rétif des spectateurs. La voix-off du prisonnier envahit tout l’espace et chacun des gestes du malheureux héros crée une mécanique qui force l’identification. Lui » devient un peu nous ». Imaginez l’astronaute de 2001 l’Odyssée de l’espace de Kubrick flottant dans la galaxie avec sa respiration en guise de métronome. Le condamné à mort lui ne flotte pas, il reste face à ses barreaux, mais sa présence devient elle-aussi omnisciente par la grâce d’une mise en scène supérieure. L’action se passe sous l’Occupation, le lieutenant Fontaine va payer de sa vie son appartenance à l’Armée secrète. Angoissé, il prépare minutieusement son évasion. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1957, ce film transcendantal ne vous lâchera plus. Echappez-vous tant qu’il est encore possible. ARTEdiffuse Un condamné à mort s’est échappé lundi 25 juillet à 20h50. Ce film, réalisé en 1956, obtint dès sa sortie un immense succès à la fois public et critique, consacrant Robert Bresson comme l’un des plus grands auteurs français. Cinq ans après Journal d’un curé de campagne, Un condamné à mort s’est échappé
Ajouter à ma sélection En Compétition - Longs Métrages Réalisé par Robert BRESSON Pays FRANCE Prix du meilleur metteur en scène , 1957 Synopsis Un résistant surnommé Lieutenant Fontaine est amené au Fort de Montluc près de Lyon en 1945. Il se sait sous le coup d'une condamnation à mort en suspens. Il fait connaissance -pendant la toilette- de ses co-détenus dont certains ont des moyens de communiquer avec l'extérieur. Il prépare fiévreusement une évasion jugée impossible par ses camarades de souffrance. Il arrivera à confectionner cordes, crampons destinés à franchir les trois hauts murs, et à ouvrir les panneaux de sa porte qu'il remet pour les inspections. La veille du jour où il doit être exécuté, il emmène avec lui son nouveau compagnon de cellule, Jost, épave de la Grâce à l'adolescent, il réussit à fuir. Crédits & Casting Photos En Compétition - Longs Métrages 74 éditions La sélection 1957 En Compétition - Longs Métrages UN CONDAMNÉ À MORT S'EST ÉCHAPPÉ Haut de la page
Photogrammedu film de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé, 1956. MENU. Photogramme du film de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé, 1956. Soumis par eric.brossard le 5 Avril, 2013 - 12:39. Axe parent: La mémoire de la répression depuis la Libération. Contexte . Référence: 1195. Année: 2011.
Un Condamné à mort s'est échappé News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Un Condamné à mort s'est échappé" et de son tournage ! Authenticité ! Robert Bresson voulait que Un Condamné à mort s'est échappé soit le plus authentique possible. L'auteur du livre dont le film est adapté, André Devigny, était ainsi présent en tant que conseiller pendant le tournage. De plus, le long métrage a été tourné dans la même prison que celle où Devigny était incarcéré La prison Montluc, située dans le 3 arrondissement de Lyon, obligeant les détenus à migrer dans d'autres quartiers pendant deux semaines. L'écrivain a également prêté à Bresson les cordes et les crochets qu'il avait utilisés lors de son évasion. Prestigieuse récompense Robert Bresson a obtenu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1957. Evolutions propres aux films de prisons Si la représentation carcérale a été remise au goût du jour avec les succès de Prison Break Orange Is The New Black ou encore d'Un prophète, le film de prison est un genre spécifique très ancien, prenant son origine dans les années 1930 avec des titres incontournables comme The Big House 1930, Je suis un évadé 1932, Le Code criminel 1932 ou encore Le Révolté 1937. Dans les années 1940 jusqu'aux années 1970, les films de prison obéissent ainsi aux mêmes constantes, puisqu'il est souvent question d'un personnage qui va tenter de faire un "pied de nez" à la tyrannique institution pénitentiaire en cherchant à s'évader. Les exemples appuyant ce schéma sont nombreux on peut citer Les Démons de la liberté1947, Les Revoltés de la cellule 11 1954, Le Trou 1960, Luke la main froide 1967, L' Evadé d'Alcatraz 1979 et bien sûr Un condamné à mort s'est échappé. Dans ces films, le héros est la plupart du temps à la fois viril et rebelle Paul Newman dans Luke la main froide, Clint Eastwood dans L' Evadé d'Alcatraz, etc., tandis que les membres de l'administration pénitentiaire apparaissent souvent comme des êtres cruels, abjects et avides de pouvoir Hume Cronyn dans Les Démons de la liberté, Eddie Albert dans Plein la gueule, etc.. Les choses sont bien différentes dans les représentations carcérales les plus récentes, puisque les thématiques de l'évasion, de l'arbitraire des matons et du héros sûr de lui sont des constantes qui tendent à perdre de leur importance. Les films de prison des années 1990 et 2000, centrés sur des prisonniers en guerre permanente les uns avec les autres, en sont révélateurs Sans remission, Les Princes de la ville, Slam, Un Seul deviendra invincible, Carandiru, Felon, Un prophète, etc. pour le héros effectuant ses premiers pas dans l'institution, la priorité n'est plus de s'évader mais de parvenir à survivre dans un univers régit par la loi du plus fort. Dog pound appartient clairement à cette catégorie fini les représentations stéréotypées de surveillants sadiques et de la joyeuse entraide entre détenus pour se "faire la malle". Désormais, l'accent est mis sur la violence du milieu carcéral, et plus particulièrement sur les rapports de force entre détenus. Les héros discrets de Délit d'innocence 1989, Zonzon 1998, Animal Factory 2000, Un prophète 2009 et Shot Caller 2017 témoignent de ce changement ce ne sont plus des "gros durs" façon Steve McQueendans Papillon 1973, mais des individus davantage vulnérables, propulsés dans un monde qui leur est au départ étranger, au sein duquel seul les "forts" ont une chance de survivre. Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours Bullet Train 2022 Nope 2022 One Piece Film - Red 2022 Vesper Chronicles 2022 De l'autre côté du ciel 2020 La Nuit du 12 2022 L'Année du requin 2022 As bestas 2022 Krypto et les Super-Animaux 2022 Top Gun Maverick 2022 Thor Love And Thunder 2022 La très très grande classe 2020 Là où chantent les écrevisses 2022 Prey 2022 Esther 2 Les Origines 2022 Les Minions 2 Il était une fois Gru 2020 Elvis 2022 Menteur 2022 Sundown 2021 Ducobu Président ! 2021
Votresoirée Classic ciné vous propose de revoir un très bon film du réalisateur Robert Bresson. Sorti en 1956, “Un condamné à mort s’est échappé” bouscule les codes du cinéma et

s Bravo Critique par Frédéric Strauss Publié le 25/05/2007 Film de Robert Bresson France, 1956. Scénario R. Bresson. Image Léonce-Henri Burel. Musique Mozart. 95 mn. NB. Avec François Leterrier Fontaine. Charles Le Clainche Jost. Maurice Beerblock Blanchet. Roland Monod le très grande rigueur du cinéma de Bresson, devenue vaguement synonyme de sécheresse, est souvent jugée élitiste. Mais Un condamné à mort s'est échappé fut un grand succès public, et c'est bien l'un des films les plus prenants et les plus bouleversants qui soient. Bresson s'y inspire du témoignage du commandant André Devigny paru dans Le Figaro littéraire, en 1954. Alors jeune lieutenant, arrêté par la Gestapo, Devigny avait été condamné à mort. Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements », avertit Bresson en ouverture. L'univers de la prison, facilement pittoresque au cinéma, est représenté, ici, avec un dépouillement qui en accentue la pesanteur tragique. Mais chaque geste du jeune lieutenant Fontaine pour lutter contre ces murs n'en a que plus de grandeur. Patiemment, le condamné met au point son évasion et construit les instruments crochets, cordes de sa liberté. Cette description très concrète et fascinante recrée un véritable suspense que le titre aurait pu empêcher. Mais Bresson montre aussi la résistance de l'esprit humain, les forces d'un mystère qui s'appelle peut-être la foi, comme le suggère le sous-titre qu'il a donné au film, une phrase du Christ à Nicodème Le vent souffle où il veut. » L'ampleur donnée à cette histoire est en tout cas magnifique. Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis En 1943, après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, où son exécution doit avoir lieu. Le lieutenant organise patiemment son évasion. Il entreprend de démonter la porte de sa cellule au moyen d'une petite cuillère... Les films du même genre r Très Bien Requiem pour un massacre Elem Klimov q Bien Quand les aigles attaquent Brian G Hutton p Bof Stalingrad Jean-Jacques Annaud q Bien Le train John Frankenheimer q Bien Week-end à Zuydcoote Henri Verneuil Voir les films Résumé du casting Réalisateur Robert Bresson Acteurs François Leterrier Charles Le Clainche Maurice Beerblock Jacques Ertaud Roland Monod Jean-Paul Delhumeau Roger Treherne Jean-Philippe Delamarre César Gattegno Roger Planchon Jacques Oerlemans Klaus Detlef Grevenhorst le lieutenant Fontaine Jost monsieur Blanchet Orsini le pasteur Hebrard Terry un prisonnier le prisonnier X le garde à vélo le gardien l'officier de L'Abwehr Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner

Synopsis Sous l'Occupation, le lieutenant Fontaine de l'Armée Secrète est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Dans sa cellule, il attend chaque jour son exécution. Son seul espoir, l'évasion. Commencent alors dans l'angoisse, les minutieux préparatifs techniques. Il aiguise une cuiller, attaque la porte, confectionne des
Drame 1956 1 h 40 min iTunes Disponible sur MUBI, Prime Video, iTunes Sous l'Occupation, le lieutenant Fontaine de l'Armée Secrète est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Dans sa cellule, il attend chaque jour son exécution. Son seul espoir, l'évasion. Commencent alors, dans l'angoisse, les minutieux préparatifs techniques. Il aiguise une cuillère, attaque la porte, confectionne des cordes, des crochets. L'action se précipite. Enfin, il réussit à s'évader entraînant avec lui son nouveau compagnon de cellule. Un chef-d'oeuvre signé Robert Bresson. Drame 1956 1 h 40 min iTunes Tout public En vedette François Leterrier, Charles Le Clainche, Maurice Beerblock Réalisation Robert Bresson
Uncondamné à mort s'est échappé présente donc une ressemblance de surface avec les films relevant du genre de l'évasion : ici aussi, c'est d'abord un problème pratique et matériel qui est représenté (par quels moyens s'échapper ?), et tous les détails concrets des préparatifs sont montrés (démontage de la porte en bois, fabrication d'une corde et
Ce lundi 25 juillet 2022 à 20h55, Arte diffusera Un condamné à mort s’est échappé. Le film, réalisé en 1956 par Robert Bresson, a été inspiré par la véritable histoire du lieutenant André Devigny, un résistant arrêté par la Gestapo en semaine après avoir misé sur Fatale, Arte continuera de parier sur du cinéma ce lundi 25 juillet 2022 pour occuper ses téléspectateurs en première partie de soirée. Dès 20h55, la chaîne franco-allemande diffusera Un condamné à mort s’est échappé . L’histoire se base à Lyon. En pleine Seconde Guerre mondiale, le lieutenant Fontaine François Leterrier est arrêté par l’armée allemande pour des faits de résistance. Sur le chemin de la prison, il tente de s’évader, mais il n’y parvient pas. Après avoir été battu, le lieutenant Fontaine est incarcéré au fort de Montluc. Le lieutenant Fontaine reste au fort de Montluc jusqu’à la confirmation de sa condamnation à mort. Du fond de sa cellule, il forge une volonté farouche de s’échapper à nouveau. Jour après jour, il échafaude un plan. Pour parvenir à ses fins, il démonte les planches les plus fragiles de la porte de sa cellule au moyen d’une cuillère à soupe en fer qu’il a patiemment aiguisée… Un condamné à mort un succès au box-office Un condamné à mort s’est échappé est sorti au cinéma en 1956. Il y a été vu par près de millions de Français, lui permettant de se classer comme le vingt-neuvième plus grand succès de l’année. Le film, réalisé par Robert Bresson, a été adapté d’une histoire vraie. Celle du lieutenant André Devigny. En décembre 1939, le lieutenant André Devigny a permis à l’armée française d’infliger à l’Allemagne de lourdes pertes, ce qui lui a valu de recevoir la première Légion d’honneur de la guerre à l’âge de seulement 23 ans. Quelques mois plus tard, il s’est attelé à rejoindre la Résistance. Il se voit confier notamment la préparation du débarquement en Provence. L’évasion décisive du lieutenant André Devigny Le lieutenant André Devigny est arrêté par la Gestapo en avril 1943. Il est interné à la prison Montluc, située au 4 rue Jeanne Hachette dans le troisième arrondissement de Lyon. Après avoir été notamment torturé par Klaus Barbie, il entreprend de s’évader, mais son plan échoue. Il ne s’en désarme pas pour autant. Alors que sa condamnation à mort vient d’être prononcée, le lieutenant s’évade de nouveau et son plan a cette fois-ci le succès escompté. Le lieutenant André Devigny trouve refuge chez une famille lyonnaise, avant de gagner la Suisse, l’Espagne et l’Afrique du Nord sous une fausse identité. Il participe au débarquement en Provence en 1944 et remonte vers l’Allemagne avec les armées alliées. Après la guerre, André Devigny occupe une série de hautes fonctions au sein de l’armée. Il est décédé en 1999 à l’âge de 82 ans. Un condamné à mort s’est échappé sera diffusé par Arte ce lundi 25 juillet 2022 à 20h55. La chaîne franco-allemande poursuivra sa soirée avec le film Topkapi à 22h30.
Synopsis- Un condamné à mort s'est échappé. Condamné à mort par les nazis, un résistant ne pense qu'à s'évader de la prison où il a été incarcéré. Un jour, on place dans sa cellule un autre prisonnier
Cinéma Écrans & TV Article réservé aux abonnés 1 minute à lire Publié le 25/03/21 Partager Affiche du film Inspiré d’une histoire vraie, “Un condamné à mort s’est échappé”, disponible sur LaCinetek, demeure l’un des films les plus bouleversants de Bresson, et fut un succès public indéniable lors de sa sortie en 1956. Notre critique de “Un condamné à mort s’est échappé” La rigueur du cinéma de Bresson, devenue vaguement synonyme de sécheresse, est souvent jugée élitiste. Mais Un condamné à mort s’est échappé fut un grand succès public, et c’est bien l’un des films les plus prenants et les plus bouleversants qui soient. Bresson s’y inspire du témoignage du commandant André Devigny paru dans Le Figaro littéraire, en 1954. Alors jeune lieutenant, arrêté par la Gestapo, Devigny avait été condamné à mort. Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements », avertit Bresson en ouverture. L’univers de la prison, facilement pittoresque au cinéma, est représenté, ici, avec un dépouillement qui en accentue la pesanteur tragique. Mais chaque geste du jeune lieutenant Fontaine pour lutter contre ces murs n’en a que plus de grandeur. Patiemment, le condamné met au point son évasion et construit les instruments crochets, cordes de sa liberté. Cette description très concrète et fascinante recrée un véritable suspense que le titre aurait pu empêcher. Mais Bresson montre aussi la résistance de l’esprit humain, les forces d’un mystère qui s’appelle peut-être la foi, comme le suggère le sous-titre qu’il a donné au film, une phrase du Christ à Nicodème Le vent souffle où il veut. » L’ampleur donnée à cette histoire est en tout cas magnifique. – Frédéric Strauss Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Un condamné à mort s’est échappé est disponible depuis le 24 mars sur LaCinetek LaCinetek Robert Bresson Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner viXzFJ.
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