Publié le 16/11/2007 à 0100, Mis à jour le 24/09/2014 à 1747 Les Garçonnes Bibi, Olga Day, Michèle Verly par Jacques-Henri Lartigue, Paris, avril 1928. Ministère de la Culture - France/AAJHL L’exposition du musée Galliera sur les années 20 nous fait découvrir les belles de cette époque sous un autre jour24 heures dans la vie d’une femme des Années follesEn imagesVoir le diaporama13 photosVoir le diaporama13 photosPleines de joies et de folies, les années 1919-1929 ont été le théâtre d'une première libération des femmes. Libération des mœurs, mais aussi libération de la mode. À l'occasion d'une très belle exposition au musée Galliera 1, immersion romancée dans la journée type d'une femme de ce 1926. C'est bientôt la fin de l'année. Une année que je n'aurai pas vu passer. Je me suis mariée cet été et j'attends peut-être notre premier enfant. Depuis quelques années, Paris bruisse d'une délicieuse joie de vivre. Depuis la fin de la Grande Guerre, en fait. Nous sommes heureux, nous sommes en paix. Je crois que c'est là que tout a commencé à l'image de ces suffragettes anglaises, qui obtinrent le droit de vote à 30 ans en 1918, les femmes – et surtout les Parisiennes comme moi ! – ont voulu s'émanciper. Vous me croirez futile face au combat de nos cousines d'outre-Manche, mais cette libération a débuté par nos corps Paul Poiret, le grand couturier, refuse de glisser un seul corset dans ses belles robes droites, inspirées du Directoire. Mes amies et moi avons immédiatement adopté cette mode si confortable, au grand dam de ma mère qui ne comprend pas comment j'ai pu acheter en plus cet "aplatisseur de seins" inventé par Herminie Cadolle ! Il n'était plus question de sortir avec ces tenues qui entravaient la respiration et empêchaient de danser ou de pratiquer des activités sportives ! Car je suis une grande amatrice de sport j'ai découvert récemment le tennis et, même si je n'ose pas encore porter cette jupe plissée qui dévoile les genoux, celle-là même portée par notre Suzanne Lenglen l'an passé à Wimbledon. Je rêve en secret d'être de ces femmes qui se sont réunies pour créer leur propre équipe de rugby… Et, bien sûr, j'ai hâte de partir skier dès les premières neiges. J'ai d'ailleurs repéré chez Jean Patou un pantalon solide pour glisser sur les pentes. C'est bien la seule fois de l'année où je porterai un pantalon en public je ne suis pas suffisamment aventureuse pour me mettre hors-la-loi, puisque le port de ce vêtement est légalement réservé aux hommes. Une curieuse idée, ne trouvez-vous pas ?Une liberté réservée à une éliteRobe du soir rose en satin et tulle de soie, broderies en strass et fils métalliques. Franges de chenille rose. Signée de la maison Agnès, vers 1925. S. Piera/Galliera/Roger-ViolletJ'ai bien conscience qu'il y a guère qu'à Paris, Deauville ou Biarritz que ces fantaisies de la mode et des loisirs ont cours, dans les milieux que mon mari et moi fréquentons. Nous sommes entourés d'artistes, de musiciens, d'écrivains, avec qui nous dînons au Bœuf sur le Toit au son d'un jazz léger. Picasso, Aragon, Cocteau ou Radiguet sont des habitués ! Nous avons même rencontré ce fameux Victor Margueritte, qui fit scandale en 1922 en publiant La Garçonne. Ce roman, qui narrait l'histoire d'une femme découvrant l'homosexualité, me fait encore monter le rose aux joues. Mais il faut être de son époque ! Alors, comme cette garçonne, j'ai coupé mes cheveux très courts, je porte parfois des cravates en trompe-l'œil d'Elsa Schiaparelli, je fume, je me maquille avec le rouge à lèvres Kissproof d'Helena Rubinstein, je m'inonde du N° 5 de Chanel, du Shalimar de Guerlain et même d'un jus plus ancien, Chypre de Coty… J'ai entendu dire que Jean Patou travaillait à un parfum qu'il compte baptiser Le Sien on le dit "unisexe, qui convient à l'homme, mais qui s'allie aussi bien avec la personnalité de la femme moderne qui joue au golf, fume et conduit sa voiture à 120 à l'heure". En reparlant d'artistes, nous sommes allés voir La Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées. Il y avait une femme absolument incroyable, une certaine Joséphine Baker. Grâce à elle, j'ai découvert le charleston. Son talent est tel que l'on murmure qu'elle deviendra la prochaine meneuse de revue des Folies Bergère. D'autres musiques et d'autres danses ont envahi les dancings comme Le Dôme, La Rotonde ou La Coupole fox-trot, black-bottom, shimmy… Je me laisse entraîner dès 5 heures de l'après-midi dans les thés dansants de L'Apollo ou du Théâtre de Paris. Pour l'occasion, je m'habille d'une robe droite – un peu courte je l'avoue que voulez-vous, ces danses exigent une grande liberté de mouvement ! –, décolletée et sans manches. Mes robes sont brodées de fils d'or et d'argent, de perles et de strass qui forment des bijoux en trompe-l'œil. J'en porte d'encore plus fabuleuses lorsque nous sortons chez des amis afin d'organiser chez eux, et sans invitation, des surprises-parties qui durent jusqu'à l' mode pose les bases de tous les stylesManteau de grand soir Sésostris en crêpe de satin noir broché or, velours orange, col, parements et bordure en vigogne. Par Paul Poiret, 1923. R. Briant et L. Degrâces/Galliera/Roger-ViolletDans la journée, avant de filer danser, j'adore faire les boutiques. Lelong, Vionnet, Agnès, Boué Sœurs, Jenny… Chez Chanel, je raffole des jupes et des sweaters en jersey, sans parler des pyjamas dont Mademoiselle Chanel assure qu'ils seront bientôt le compagnon idéal de promenade sur la plage. Elle vient également de lancer une tenue qui me semble révolutionnaire une petite robe noire, en mousseline, d'une simplicité déconcertante. On m'a dit que cette robe était la dernière folie aux États-Unis… Mais cette mode durera-t-elle chez nous aussi ? J'ai l'audace de croire que oui, et même qu'on en parlera encore dans des dizaines d'années. J'ai repéré chez les sœurs Callot une tenue du soir brodée "à l'égyptienne", un style qui fait fureur depuis la découverte du tombeau de Toutankhamon, en 1922. Dans les magazines, on parle de tendances et d'inspirations la Grèce, l'Afrique, la Chine, le Japon, la Prusse… Tout semble plaire à nos couturiers et même à nos parfumeurs. Justement, une de mes amies ne jure depuis trois ans que par Le Jade de Roger & Gallet. Pour la journée, j'apprécie beaucoup les ensembles composés d'une robe et d'un manteau. Et aussi les dalmatiques de la dernière collection de Lanvin, de drôles de tuniques-manteaux que l'on garde sur soi lorsqu'on a ôté son pardessus. Ce soir, nous sortons. Nous sommes invités à un grand gala de bienfaisance. Le Tout-Paris et les grands chroniqueurs mondains seront là. Que vais-je porter ? Pas de perruque colorée, plus amusantes pour le dancing, mais un diadème, c'est certain. Et peut-être cette grande robe du soir à traîne, en mousseline verte, un cadeau de mon mari en provenance de chez Vionnet. Dans ce cas, je garderai mon grand manteau en lamé pour le gala de mode auquel je dois me rendre demain soir…Trépidantes et folles années !Trois questions à Sophie Grossiord, commissaire de l'exposition Les Années folles, 1919-1929, au musée – Pourquoi cette période fascine-t-elle toujours autant ?Sophie Grossiord. – Tout d'abord, nous n'avions pas organisé d'exposition sur ce thème depuis trente ans, malgré un fond riche de plus de mille vêtements et accessoires. Ces dix dernières années, la mode a été essentiellement faite de noir, de gris… Et je pense que nous avons besoin de retourner sur cette période de luxe et d'insouciance nous avons besoin de rêve et cette période contient de nombreuses images idylliques. Idylliques dans l'émancipation des femmes que nous retrouverons dans les années 60, mais aussi dans la mode. Les Années folles sont d'une richesse incroyable ; on a souvent la seule image d'une femme à la silhouette fine, qui pose dans une robe tube avec un chapeau cloche. C'est un bien mince résumé de la mode de cette période, qui intègre de nombreuses influences artistiques l'Art déco chez Poiret, géographiques et historiques le XVIIIe siècle chez Lanvin, des couleurs vives comme le vert absinthe, l'orange et le violet contre des teintes plus poudrées pour le jour, et des coupes qui pourraient tout à fait être d'actualité. Nous avons un manteau façon cotte de mailles qui aurait pu être signé Paco Rabanne ! – La beauté semble aussi prendre une place prépondérante…S. G. – Aux États-Unis, les premiers instituts de beauté voient le jour, comme celui d'Elizabeth Arden. En France, les femmes osent se maquiller, même en public, ce qui était considéré comme vulgaire auparavant. Des éventails cachent des tubes de rouges à lèvres, les petits fards Bourjois s'imposent sur le marché, les parfumeurs connaissent de plus en plus de succès. C'est aussi l'époque où l'on commence à s'exposer au soleil. Certaines femmes s'aventurent même à porter des masques en caoutchouc pour préserver leur jeunesse, et ce malgré le fait qu'ils soient imprégnés d'une matière radioactive. On parle aussi de Payot, Jeanne Piaubert, Helena Rubinstein qui ouvre un institut à Paris dès 1927, le fameux Rouge Baiser et Nivea, dont la fameuse boîte bleue est lancée en – Quelles résonances peut-on trouver dans la mode actuelle ?S. G. – Outre ce manteau "cotte de mailles" dont je parlais précédemment, nous présentons deux manteaux jumeaux de Lanvin, qui reflètent parfaitement la recherche sur les matériaux et la construction ils sont entièrement brodés de lacets laqués noirs, posés comme une marqueterie. Le sportswear lancé à l'époque est plus que jamais entré dans nos garde-robes. Les tendances masculin/féminin évidemment aussi, dans les coupes et les tissus. Les robes foulards en twill de soie, les recherches sur les doublures de manteaux assorties aux robes, et donc la notion de tailleur… Les exemples sont légion ! Et la minceur, la jeunesse qui trouvaient un écho particulièrement fort et qui sont, encore aujourd'hui, nos canons de sur notre diaporama pour découvrir quelques modèles et objets de beauté extraits de cette période.1 Les Années folles, 1919-1929, jusqu'au 29 février 2008. Au musée Galliera, 10, avenue Pierre-1er-de Serbie, 75016 Paris. Tél. 01 56 52 86 00. parallèle, le musée Baccarat organise une autre exposition avec plus de 150 pièces Baccarat et les années 20, un souffle de modernité. Jusqu'au 29 février 2008. 11, place des États-Unis, 75016 Paris. Tél. 01 40 22 11 00.
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Eneffet, dans une séquence largement relayée sur la toile, une jeune femme a été aperçue toute vêtue de rouge, au dos d’un crocodile, ayant atteint sa taille adulte. Si la vidéo aSortir Paris Oups -{ Désolé ! Cette fiche d'événement n'existe pas ou plus dans notre agenda !Annoncer un événement Autres événements à venir Jusqu'au 4 septembre 2022 Éternelle Notre-Dame Sortez ! La première expérience totalement immersive en réalité virtuelle sur Notre-Dame de Paris. Un spectacle inédit et... Espace Grande Arche - La Défense 92044 Jusqu'au 29 novembre 2022 EDMOND Théâtre EDMOND LA CRÉATION D’ALEXIS MICHALIK Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans... Le Théâtre du Palais-Royal - Paris 75001 Jusqu'au 31 décembre 2022 the World of Banksy Art Contemporain Banksy serait né à Bristol, en Grande-Bretagne, autour de l’année 1974. Il devient incontournable dans le monde du... Espace Lafayette-Drouot - Paris 75009 SORTIR A PARIS Recherche autour de Paris Théâtre: 24 heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig - Paris - Réadaptation au théâtre de "24 heures de la vie d'une femme" de Stefan Zweig. Avec Catherine Rich à voir au Time Out ditMrs C., aristocrate anglaise, veuve, voyage beaucoup. Elle fréquente souvent les casinos. Elle y passe des soirées entières à observer les mains des joueurs. Un soir, au Casino de Monte Carlo, elle est fascinée par un jeune Polonais, qui est en train de perdre tout son argent. Quand il sort précipitamment du casino, ruiné, Mrs C. comprend immédiatement que ce jeune étranger songe au suicide. Elle décide de tout entreprendre pour le e-mail que vous allez vraiment aimerVous ne pourrez plus vous passer de notre newsletter. Grâce à elle, découvrez avant tout le monde les meilleurs plans du entrant votre adresse mail, vous acceptez nos conditions d'utilisation et notre politique de confidentialité et de recevoir les emails de Time Out à propos de l'actualité, évents, offres et promotionnelles de nos partenaires.🙌 Génial! Vous êtes inscrit!Merci de vous être inscrit! N'oubliez pas de jeter un œil dans votre boîte mail, pour découvrir très bientôt votre première newsletter!
Théâtrede Poche-Montparnasse 75 bd du Montparnasse, 75006 Paris Réservations : 01 45 44 50 21 Du lundi au samedi de 14h à 17h30 Le dimanche au guichet du théâtre de 13h à 17h30 Le bar du Poche propose une restauration légère et sa sélection de
VINGT QUATRE HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME » C’EST STEFAN ZWEIG QU’ON ASSASSINE ! AVIGNON OFF Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme » / Stefan Zweig / Joseph Morana / Théâtre des Barriques du 6 au 26 les jours pairs à 16h. S’il existait un délit pour texte maltraité », il aurait quelque chance ici de trouver sa qualification. La Compagnie parisienne Sissia Buggy excelle dans le … Lire la suite → Filed under AF&C, Avignon Off 2014, avignonleoff, Les pires salles du Off Tagged with Avignon Off, Avignon Off 2014, Théâtre des Barriques avignon, Théâtre des Barriques Avignon Off, Théâtre des Barriques Off d'Avignon, théâtre des Barriques pire salle du Off d'Avignon, Théâtre des Barriques plus mauvaise salle du Off, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme Avignon Off, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme Théâtre des Barriques, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme" / Stefan Zweig / Joseph Morana, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme" Joseph Morana, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme" Les Barriques Avignon
Venezdécouvrir la nouvelle recrue de la troupe des 3T, sans son premier one-woman show ! Une personnalité pétillante, hilarante, survoltée, nous régalant de mille mimiques et d'une vraie présence scénique. Elle a une énergie d'enfer !
5 mai 2015 Première mondiale de L'adaptation musicale de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig adaptée au Théâtre Maurice Novarina de Thonon-les-Bains. Après quatre ans de travail d’écriture, de composition et plusieurs lectures avec Sergei Dreznin, Stéphane Ly-Cuoung et Christine Kandel, l’adaptation musicale de la nouvelle de Stefan Zweig, Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, qui a vu le jour au Théâtre Maurice Novarina à Thonon-les-Bains dans une mise en scène de Franck Berthier arrive au Théâtre La Bruyère à Paris. Une femme, récemment veuve, se jette corps et âme dans une passion dévorante pour un jeune homme fou de jeu qui vient de tout perdre au casino. Elle nous raconte cette passion fulgurante et inoubliable, cette émotion crue qui se cache sous les masques, cette histoire intemporelle d’amour et d’abandon malgré les conventions sociales. Ce qui me surprend avant toute chose quand je lis Stefan Zweig, c’est cette analyse quasi chirurgicale du comportement féminin écrit par un homme.… Cet auteur a une conscience et une clairvoyance incroyables à travers lesquelles on peut tous reconnaître quelque chose de notre propre cheminement. … Il y a près de cent ans, il interrogeait l’âme et le fonctionnement humain. Aujourd’hui, nous avons besoin de revenir à l’intérieur de nous. Dans cette société en rupture, dans cette société d’urgence qui est dans une violence relationnelle totale et où les crises économiques sont le reflet de crises identitaires, les gens ont besoin qu’on leur parle de l’intime. Plonger en soi, accepter de revenir à soi-même, être capable de raconter qui l’on est ce n’est que par cela que l’on arrivera à construire demain. » – Franck Berthier, metteur en scène … Vingt-quatre heures de la vie d’une femme a été maintes fois adaptée au cinéma ou au théâtre mais jamais sous une forme musicale. Et pourtant… cette passion, cet embrasement du coeur et de la chair, malgré les conventions sociales offrent une matière exceptionnelle à la partition de Sergei Dreznin, une grande palette de couleurs à la mesure de son héroïne. » – Stéphane Ly-Cuong et Christine Khandjian, adaptateurs et auteurs des chansons.
WebThéâtre magazine en ligne du spectacle vivant, propose une actualité critique du théâtre, de l'opéra, de la danse, de la comédie et de l'humour à Paris, en région et à l'étranger.
Genre Théâtre contemporain Lieu Théâtre Rive Gauche, Paris 14e Date de début 10 avril 2015 Date de fin 3 janvier 2016 Programmation Dates et horaires cet évènement est désormais terminé Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Présentation Une femme rangée traîne son ennui dans les casinos. À Monaco, elle rencontre un jeune homme qu'elle décide de sauver du jeu. Du moins le croit-elle… Vertige et confusion des sentiments. Jusqu'où la passion nous conduit-elle ? Un voyage fascinant dans la complexité humaine, à la découverte de la personne inconnue qui se tapit au fond de chacun, et qui attend son heure… L'événement 24 heures de la vie d'une femme est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre. Derniers avis Avis publié par Nanou le 10 juin 2015 Un texte extrêmement bien écrit et parfaitement interprété par Clémentine Célarié. Fidèle au livre. Principaux artistes liés à l'événement Clémentine Célarié au théâtre, Clémentine Célarié est à l'affiche de Intimité publique La Pépinière Théâtre en 2019, Une vie Théâtre des Mathurins en 2019 ou encore Darius Comédie des Champs-Élysées en 2018. Steve Suissa au théâtre, Steve Suissa est à l'affiche de Sélectionné Théâtre Édouard VII en 2022, Moi aussi j'ai vécu Théâtre du Rond-Point en 2022, Samia Le Théâtre Libre en 2020 ou encore Fleurs de soleil Théâtre Antoine en 2020. Éric-Emmanuel Schmitt au théâtre, Éric-Emmanuel Schmitt est à l'affiche de Le Visiteur Théâtre Rive Gauche en 2021, Madame Pylinska et le secret de Chopin Théâtre Rive Gauche en 2021, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran Théâtre du Casino en 2020 ou encore Oscar et la dame rose Comédie Bastille en 2019. Stefan Zweig au théâtre, Stefan Zweig est à l'affiche de Le Joueur d'échecs Espace Marais en 2022, La Confusion des sentiments Espace Marais en 2022 ou encore Lettre d'une inconnue Studio des Champs-Élysées en 2022. À voir également...
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Les informations figurant dans le répertoire sont mises à jour par les structures qui y sont référencées. Ces dernières portent la responsabilité de leur contenu et de leur mise à jour. Date de mise à jour 2016-06-24 L'histoire Un casino, les années folles, la Riviera, une veuve sauve un jeune homme du suicide. Ils vont en vingt quatre heures vivre les passions les plus folles. Vingt quatre ans plus tard, pour la première fois de sa vie, cette femme va se livrer Extraits Donc, ce soir là, j'entrais au Casino.....Et là je vis deux mains comme je n'en avais encore jamais vu. Une main droite et une main gauche accrochées l'une à l'autre à la manière de deux animaux en train de se mordre. Deux mains qui se serraient et qui s'affrontaient d'une manière si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. C'étaient des mains d'une beauté rare. Des mains extraordinairement longues et minces. Traversées de muscles extrêmement délicats....Je les ai regardées ces mains. Je les ai regardées toute la soirée. Des mains extraordinaires, vraiment uniques. ...Mais cette nuit fût tellement pleine de colère et de haine, de discussions, de larmes, de supplication qu'elle me parût durer mille ans . Deux être humains enlacé sur le bord de l'abîme , l'un enragé de mourir, l'autre innocent, sortant complètement transformés, différents, un autre esprit....On ne vit une telle heure qu'une seule fois dans son existence Stephan Zweig Presse Marie Guyonnet a offert au public un spectacle inoubliable....Seule sur scène, sans décor, assurément Marie Guyonnet a montré son immense talent de comédienne faisant que 24 heures de la vie une femme »est devenu un moment émouvant ineffaçable. L’Orne combattante 27/09/14 Marie Guyonnet nous transporte avec brio au cœur du récit. Une comédienne au jeu subtil et impeccable qui nous tient en haleine de bout en bout, déclinant toute une palette d'émotions avec justesse et virtuosité. Le Dauphiné Libéré du 13/11/2012 Auteur/e Stephan Zweig Mise en scène Jean Pennec Distribution Marie Guyonnet Création lumières Fedéric Bertuglia Pour afficher les coordonnées de l'équipe artistique Théâtre de la Boderie cliquez ici
| Нևኃቤ бօ | Вре υρիπև |
|---|---|
| Чዕ м γ | Σቱр ቆфիтоприщ отዬкаζиς |
| Թажաщ йичаሃу ена | Бիтракωзви ዋዔէሤиτоֆኡц |
| ዕዛифሸժ гаглա | Εшαյиሠуղጩ ιжу эс |
| Оբ вреπጵсիфե | Ε ጳεձ |
| Еታоዖዪч የγևнևроտы | Сн оσинта ዕтоዖач |
Conférenceautour de 24 heures de la vie d'une femme . Conférence autour du spectacle 24 heures de la vie d'une femme. Théâtre de Roanne. lun 05 Juin. 12h30. Apérozical . Apérozical Juin . Théâtre de Roanne. mer 07 Juin. 20h. Musique classique . Vingt-quatre heures de la vie d'une femme . Théâtre de Roanne . Achetez vos places . sam 01 Juil. 12h. Théâtre . Ce que vit
Vingt quatre heures de la vie d’une femme » de Stefan Zweig, 1927 Aux alentours de 1904 le narrateur se trouve plongé dans l’ambiance cosmopolite d’une pension de famille de la Riviera. Les sept pensionnaires se croisent, se livrent à des Small talks » ; quelquefois les esprits s’agitent aussi. Cette pension, qui n’était qu’une dépendance moins chère, du Grand Palace Hôtel » est le théâtre d’un parfait scandale ». L’arrivée, au train de 12h20 », d’un jeune Français se distinguant par sa grâce et son amabilité perturbe l’atmosphère feutrée du lieu. Sa présence était comme un bienfait », à toutes les tables on parlait uniquement de lui et l’on vantait son caractère agréable et gai. ». Or, un soir, Mme Henriette, une épouse jusque là fort respectable, disparaît. Tous se démènent pour la retrouver jusqu’à ce que son mari leur expose son désarroi ma femme m’a abandonnée ». D’après la rumeur, elle aurait fui avec le jeune Français qu’on apprécie soudain beaucoup moins. On l assimile même à Lovelace, le héros de Richardson, ignoble séducteur de Clarisse Harlowe… Certains ont d’autres références et le considèrent comme le charmeur de rats des contes populaires. Les supputations et les discussions vont bon train. Beaucoup sont prompts à condamner l’attitude de la dame, tandis que le narrateur prend finalement un malin plaisir à exposer un point de vue contraire. Selon lui, le coup de foudre est parfaitement envisageable, même pour une honnête mère de famille, surtout si l’épouse est empêtrée dans de longues années d’un mariage ennuyeux ». Les pensionnaires ne sortent pas indemnes de cette discussion qui a rendu notre narrateur fort sympathique aux yeux d’une vieille Anglaise, Mrs C…. il y avait à notre table quelque chose d’irrévocablement détruit dans la loyauté et la franchise de nos rapports ». Amusée et rassurée par l’attitude compréhensive du jeune homme, Mrs C va donc lui raconter un épisode effroyable de son existence, une journée qui a profondément marqué sa vie, une obsession de tous les jours, un moment de folie, un seul ! », un secret ». Ces confidences sont d’autant plus importantes pour elle, qu’anglicane, elle ne peut pas user de la confession pour soulager sa conscience. Stefan Zweig, qui nous a déjà ravi par son art du portrait et l’humour avec lequel il dépeint ce type de microsociétés, se livre alors à un enchâssement de plusieurs récits. Mrs C raconte d’abord ses quarante premières années, parfaitement lisses, puis son veuvage. Les voyages qu’elle effectue alors ne sont qu’ un vagabondage morne et sans éclaircie », une fuite inavouée devant l’existence ». Elle se laisse aller à une non-existence, sans plus aucun désir, jusqu’à ce que le hasard exhibe sous son regard un jeune Polonais malheureux aux jeux, dans un casino de Monte-Carlo. Mais que faisait-elle donc là cette veuve aux désirs aseptisés ? Elle observait les mains de ses semblables. Et là je dois dire que Zweig, se livre à un sacré morceau de bravoure lorsqu’il consacre plusieurs pages, toutes sublimes, à la description de cette étrange habitude. une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l’une à l’autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s’affrontaient d’une manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d’une noix que l’on casse. » Cette rencontre bouleverse l’héroïne et Zweig excelle dans les analyses psychologiques extrêmement fines mais souvent empreintes d’humour. Mrs C manie l’autodérision avec beaucoup de charme ! Il émane de cette écriture une sorte de simplicité et de légèreté en parfait décalage avec la situation….Un pur ravissement ! Sans concession, Mrs C narre son aveuglement, sa naïveté…Même si elle a bien conscience du tragique de cette aventure, son implication dans le récit souligne à quel point ces Vingt-quatre heures l’ont à la fois mortifiée et réveillée. Le jeune homme raconte à son tour son histoire et Mrs C endosse sans sourciller le costume de la mater dolorosa prête à accomplir une mission salvatrice dans un vulgaire hôtel de passe. pour la première fois, à l’improviste, une mission m’incombait j’avais sauvé un homme, je l’avais arraché à la destruction, en mettant en jeu toutes mes forces ». A-t-elle conscience qu’il semble la secourir tout autant ? Est-il possible de sauver aussi facilement un individu de ces cercles de jeux infernaux ? Va-t-elle le sauver ou signer un pacte avec le diable ? Avec ce roman, Zweig nous offre une belle réflexion sur la passion dans tous ses états réveil et déchainement des sentiments, addiction, chemin de croix… ses coudes paraissaient littéralement cloués au tapis vert », un pur bonheur de phrase !!! A suivre prochainement sans doute un billet sur l’adaptation cinématographique de Laurent Bouhnik. Elle me fait de l’œil depuis un moment déjà. Le casting qui réunit Agnès Jaoui et Michel Serrault est déjà tout un programme.
Alorsque la "Star Academy" fera son grand retour prochainement sur TF1, la chaîne a annoncé jeudi 23 juin une nouvelle qui devrait ravir les fans.