Salonsde coiffure, salons itinĂ©rants, entreprises de coiffure Ă  domicile . MĂ©tiers du spectacle et de la mode. Centre esthĂ©tique avec des activitĂ©s de coiffure intĂ©grĂ©es. Établissements de soins, de cure, de convalescence, d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es. Entreprises de distribution et/ou de production de produits capillaires et de matĂ©riels

Vous ĂȘtes coiffeur et, comme la plupart de vos collĂšgues, vous souhaitez lancer votre propre activitĂ©. Vous vous rĂ©jouissez Ă  l’idĂ©e d’avoir votre propre salon, vos propres tĂȘtes Ă  coiffer, et pourquoi pas d’apposer comme enseigne un jeu de mot bien tel que coupe’tif », diminu’tif » ou encore crini’hair ». Mais avant de vous lancer dans la recherche de jeu de mot capil’hair », mieux vaut maitriser quelques points de droit pour Ă©viter d’éventuels ennuis judic’hair ». Ouvrir un salon est un grand pas pour un coiffeur, c’est souvent la concrĂ©tisation d’un objectif longtemps fixĂ©. En France, l’indĂ©pendance attire toujours plus de coiffeurs, si bien qu’aujourd’hui il s’agit de l’une des activitĂ©s les plus prĂ©sentes sur le territoire. Mais ouvrir un salon de coiffure ne s’improvise pas, et il est nĂ©cessaire de connaitre certaines rĂšgles juridiques avant de vous lancer. Choisir entre artisan ou commerçant En gĂ©nĂ©ral le coiffeur est un artisan. C’est-Ă -dire une personne qui exerce une activitĂ© professionnelle de production, de transformation, ou de prestation de service. En tant que tel, le coiffeur doit ĂȘtre enregistrĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, aprĂšs avoir obtenu un diplĂŽme qui l’autorise Ă  exercer son activitĂ©. Mais le coiffeur peut opter pour le statut de commerçant, notamment s’il souhaite mener une activitĂ© de vente en parallĂšle de son activitĂ© de coiffure. La vente rĂ©pĂ©tĂ©e de produits dans le cadre de sa profession est considĂ©rĂ©e comme un acte de commerce, or le code de commerce considĂšre que sont commerçant, les personnes qui accomplissent des actes de commerce au titre de leur profession habituelle. Dans ce cas, il y a un cumul d'activite commerciale et artisanale. Le statut de commerçant s'applique aussi au coiffeur qui emploi plus de 10 salariĂ©s Exemple Votre salon de coiffure admira’tif » fonctionne de mieux en mieux. Vos clients reviennent rĂ©guliĂšrement car ils adorent vos soins Ă  l’huile de jojoba et aux protĂ©ines de saumon. Que vous achetez et faites venir directement de NorvĂšge, car rien est trop beau pour vos clients. Certains voudraient mĂȘme en acheter pour pouvoir se faire des soins maisons. Si vous dĂ©cidez de vendre ce produit, vous cumulerez en rĂ©alitĂ© deux activitĂ©s ActivitĂ© artisanale lorsque vous assurez les soins hygiĂ©niques et esthĂ©tiques des cheveux ActivitĂ© commerçante lorsque vous vendez des produits En rĂ©sumĂ© soit le coiffeur prodigue uniquement des soins et entretien la chevelure, il mĂšne une activitĂ© de nature artisanale. Soit en plus du soin et de l’entretien de la chevelure, il a accessoirement une activitĂ© d’achat et de revente de produit de beautĂ©, dans ce cas il cumul les activitĂ©s de l’artisan et du commerçant. Statut juridique et fiscalitĂ© Le choix de votre statut juridique est primordial. D’une part parce qu’il dĂ©pend du modĂšle selon lequel vous voulez faire fonctionner votre activitĂ©, ce qui suppose de vous poser des questions Est ce que vous voulez entreprendre seul ou avec un associĂ© ? Est ce que vous voulez sĂ©parer votre activitĂ© du reste de votre patrimoine ? Envisagerez-vous de transmettre votre activitĂ© ? D’autre part, le choix de votre statut juridique va avoir un impact, qui peut se rĂ©vĂ©ler assez important, sur la fiscalitĂ© de votre entreprise. L’imposition concernant les activitĂ©s d’un salon de coiffure se fait au titre des bĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux BIC soit dans le cadre de l’IR ou dans le cadre de l’IS. Mais l’imposition se fait aussi selon un taux qui est dit soit forfaitaire, soit rĂ©el. Le taux forfaitaire suppose qu’un pourcentage fixĂ© par l’administration est par dĂ©faut dĂ©duit comme Ă©tant des charges, vous serez alors imposĂ© sur le montant de vos bĂ©nĂ©fices dĂ©duit du montant de vos charges calculĂ© selon ce forfait. Le taux rĂ©el suppose que vous dĂ©clareriez la rĂ©alitĂ© de vos charges Ă  l’administration, et c’est ce montant rĂ©el qui servira au calcul du pourcentage Ă  dĂ©duire de vos bĂ©nĂ©fices avant l’imposition. La seconde option est certes plus lourde en formalisme et suppose entre autres choses de conserver toutes les factures correspondant aux charges que vous souhaitez dĂ©duire. Mais compte tenu des dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  votre activitĂ©, notamment la premiĂšre annĂ©e de votre installation, si vos charges rĂ©elles sont supĂ©rieures au pourcentage annoncĂ© par la mĂ©thode forfaitaire, la seconde option sera pour vous plus avantageuse. Or selon le statut juridique que vous avez choisi aura une incidence sur la possibilitĂ© d'opter pour le modĂšle forfaitaire ou rĂ©el, notamment s’il s’agit du statut d’auto-entrepreneur et de la micro-entreprise, il ne sera pas possible en conservant ces statuts d’opter pour un rĂ©gime rĂ©el d’imposition. ConformitĂ© Ă  la rĂšglementation Avant de vous installer il faudra impĂ©rativement que vous soyez en conformitĂ© avec les trois normes suivantes DĂ©tenir un diplĂŽme Au moins une des personnes dans le salon doit ĂȘtre titulaire de l’un des diplĂŽmes professionnels exigĂ©s pour ouvrir un salon de coiffure. Ce n’est pas nĂ©cessairement Ă  l’entrepreneur d’ĂȘtre titulaire de ce diplĂŽme. Toutefois, Lorsque l’activitĂ© de coiffure est exercĂ©e en complĂ©ment d’une activitĂ© principale, implantĂ©e dans une commune de moins de 2 000 habitants et qu’il s’agit d’un salon de coiffure pour hommes, la possession d’un diplĂŽme n’est pas obligatoire. Effectuer un stage de prĂ©paration Ă  l’installation Quelque soit la configuration dans laquelle vous gĂ©rez votre activitĂ©, l’ouverture du salon suppose une inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers en tant qu’artisan. Cette inscription a pour consĂ©quence d’ouvrir une obligation Ă  la charge de l’entrepreneur de rĂ©aliser un stage de prĂ©paration Ă  l’installation, SPI. Vous pouvez ĂȘtre dispensĂ© de ce stage si vous justifiez d’une formation en gestion au moins Ă©gale Ă  la durĂ©e du stage ou si vous avez prĂ©cĂ©demment exercĂ© une activitĂ© professionnelle Ă  titre indĂ©pendant et ĂȘtes dĂ©jĂ  inscrit au rĂ©pertoire. Respecter les normes d’accueil du public Comme tout Ă©tablissement qui se destine Ă  accueillir du public, votre salon doit respecter les normes en vigueur concernant l’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ©. Ces rĂšgles s’appliquent aussi bien aux zones de votre Ă©tablissement destinĂ©es Ă  accueillir du public, qu’aux zones rĂ©servĂ©es aux personnels de l'Ă©tablissement; il s’agit notamment des normes en matiĂšre de sĂ©curitĂ© incendie. De plus si vous diffusez du contenu musical pour le confort de vos clients, il vous faudra vous acquitter d’une redevance Ă  la SACEM.
LauraLS, rue Georges-Cadoudal, rond-point de Kerfontaine. Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 19 h, fermeture le mercredi à 18 h et le vendredi à 21 h. Contact : tél. 02 97 14 30 93
l'essentiel Le prĂ©sident Philippe Archer et le directeur territorial de la CMA ont Ă©changĂ© avec les professionnels et les Ă©lus du territoire. À l’abri des Ă©touffantes tempĂ©ratures extĂ©rieures, dans la fraĂźcheur climatisĂ©e du salon, la discussion s’est engagĂ©e facilement entre le prĂ©sident de la Chambre des mĂ©tiers et l’artisanat CMA, son directeur, Alexis Pham, CĂ©line Gazo, Ă©lue Ă  la CMA, et leurs interlocuteurs. Parmi ceux-ci, Maurice Boison, prĂ©sident de la communautĂ© de communes de la TĂ©narĂšze CCT, et Françoise Martinez, premiĂšre adjointe au maire de Condom. Reçus par Maryse Quintanilla et Louisa AlmeĂŻda, l’essentiel des participants, Philippe Archer en tĂȘte, sont des professionnels de la coiffure et ont facilement cernĂ© la rĂ©alitĂ© du quotidien des deux associĂ©es, spĂ©cialistes des implants et complĂ©ments capillaires. AprĂšs avoir travaillĂ© avec Alain PandelĂ© de nombreuses annĂ©es, Louisa et Maryse ont repris le salon en 2018 et se prĂ©parent dĂ©jĂ  Ă  une nouvelle mutation avec le dĂ©part prochain de Maryse Ă  la retraite. Elles officient dĂ©jĂ  avec Servane, perruquiĂšre et posticheuse diplĂŽmĂ©e, dans cette perspective. Pari les particularitĂ©s du salon, son engagement en faveur de la coloration vĂ©gĂ©tale est l’un des paramĂštres lui ayant permis de dĂ©crocher le label "dĂ©veloppement durable", EcodĂ©fis, au mĂȘme titre que l’adhĂ©sion Ă  des filiĂšres de recyclage pour ses dĂ©chets et emballages. Un domaine qui reste Ă  amĂ©liorer selon les deux coiffeuses alors que le traitement des cheveux, pourtant de plus en plus valorisĂ©s, demeure trĂšs coĂ»teux. Pour cette contrainte, la chambre professionnelle peut envisager des solutions collectives, alors que pour des amĂ©nagements du salon Ă©quipements, modernisation, accessibilitĂ© notamment, c’est la CCT qui avec sa compĂ©tence Ă©conomique peut venir en soutien des professionnels dans leur recherche de financement. De l’aide et de l’accompagnement, les deux coiffeuses ont reconnu qu’ils seraient les bienvenus tant on peut se sentir parfois isolĂ©, dans son salon ou sa boutique, alors que les dĂ©marches administratives et comptables sont dĂ©jĂ  chronophages et Ă©nergivores.
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